dimanche 30 décembre 2012


Pasteur...on cherche Dole...derrière les discours une réalité...la relégation

Je me suis laissé dire que le Maire de Dole, voyant venir les échéances électorales avait décidé de s'investir sur le net via un blog et un compte facebook.
Quand on sait le retard des réponses aux  courriers venues de l'Hôtel de ville et la publication aléatoire du dole mag (qui nous avait été annoncée comme devenant une lettre mensuelle); on frémit en se disant que cette nouvelle activité du principal édile va encore ralentir ce qui devrait être réalisé en priorité...

Bref ne soyons pas mesquin...Premier article du Maire Wambst? Pasteur et sa "nouvelle dynamique doloise"!
 Il aurait la rage notre Maire que cela ne m'étonnerait pas.

Sans faire une étude détaillée de son article, j'ai relevé quelques éléments qui plutôt que d'être commentés sont à confronter avec un long article paru dans le figaro du 29 décembre.

Dans son article le maire de Dole utilise 7 fois le mot "nouvelle" et 4 fois l'expression "nouvelle dynamique"...il oublie qu'il n'est plus le" nouveau" Maire de Dole après près de 5 ans de mandature. Il oublie que la municipalité n'est plus la "nouvelle municipalité"...Somme toute notre Premier Magistrat reconnaît en creux qu'il n'a pas fait le job jusqu'à ce jour!

On notera son ambition d'une "1° étape culture/tourisme"...sympa pour toutes celles et ceux qui oeuvrent depuis des années à la valorisation et l'animation du patrimoine dolois.

Mais le meilleur, je vous le livre " plus que des paroles, ce sont aujourd'hui des mesures concrètes qui sont avancées "...et là confrontation avec un article du Figaro (en cliquant sur la photo de l article du figaro sur la page de mon blog, vous pourrez le lire aisément) qui se fait l'écho justement des projets portés par l'académie des Sciences dans le Jura. Un article qui, à n'en pas douter, a été rédigé à la suite d'un dossier de presse délivré par l'académie ou à la suite d'un entretien avec les/le porteur(s) du projet  "terre de Louis Pasteur, centre d'interprétation du patrimoine pour la science" dont le Maire se glorifiait de les avoir à ses cotés le 27 décembre.

Et là ? RIEN MAIS RIEN SUR DOLE!!!
Le titre "La maison de Pasteur" pose bien le problème...il n'y est question que d'Arbois...
Moi je dis chapeau l'artiste au maire d'Arbois qui a su tirer tout le profit nécessaire de l'engagement de l'académie des Sciences.
Une fois de plus notre Maire manie les mots...cela n'a duré qu'un temps, le temps du" nouveau maire", c'était il y a 5 ans, cela a duré assez longtemps non?

jeudi 27 décembre 2012

Des tarifs de spectacles à la Commanderie de Dole : le temps des privilégiés!!!

On voit fleurir içi ou là en ville des affiches pour un programme alléchant d'un "concert du nouvel an" proposé par la ville de Dole (label" prog'ville de Dole") et exécuté par l'Orchestre Victor Hugo/Franche-Comté.

Que le même concert soit donné un soir avant à Besançon...passons ( n'empêche ce serait le rôle d'un bon programmateur que de porter attention à ces détails qui peuvent se réveler essentiels!) MAIS là où cela devient scandaleux c'est lorsque l'on compare les prix du même concert à Besançon et à Dole!

Dole
plein tarif cat 1 = 26 euros
plein tarif cat 2 = 24 euros
abonnés et réduits cat 1 : 24 euros
abonnés et réduits cat 2 : 22 euros

ET POUR LES JEUNES /
- élèves du du conservatoire et - de 18 ans cat 1 : 12 euros
- élèves du conservatoire et - de 18 ans cat 2 : 10 euros

ET A BESANCON? regardez la capture d'écran que j'ai réalisée :







Y-a-t-il un pilote dans l'avion? qui négocie aussi mal les contrats des spectacles? 

Les jeunes à 50 km d'ici payent entre 5 et 7 euros de moins que dans notre ville! Pour les adultes ce n'est pas mieux !
Est-il éthique dans une salle publique (à la différence des zéniths ou de bien d’autres salles déléguées à des sociétés commerciales) dans le cadre de la saison municipale( Prog'ville de Dole) de proposer des tarifs allant de 42 à 33 euros pour Abba Mania? De 55 à 43 euros pour Patricia Kass ? Si ces derniers prix sont dans la fourchette haute des prix pratiqués en France il faut juste préciser que dans tous les autres cas, il s'agit de saisons pilotées par des producteurs privés ayant vocation à gagner de l'argent ! Je n'ose connaitre les conditions faites en plus de ces prix exorbitants aux partenaires de la municipalité qui produisent ces spectacles!

Et L'équipe municipale voudrait encore pavaner? Le Maire Wambst ne fait pas mieux à Dole qu'il ne faisait à l'Auditorium de Dijon . Il pratiquait une politique pour privilégiés. Culture pour tous disait-il en 2008? Le voilà au pied du mur, pas celui de l'argent celui où se sont mêlées incohérence, incompétence et suffisance.
- incohérence entre les mots et les faits
- incompétence dans la négociation des contrats et le management des équipes
- suffisance dans le regard porté sur ce qu'était notre politique culturelle


vendredi 21 décembre 2012

les voeux du Grand Dole : une parabole ? Une confirmation ?

J'ai reçu ce jour les voeux du Grand Dole et du Président Chalon...Je l'en remercie, évidemment!
N'empêche...au premier coup d'oeil sur la carte de voeux je me suis dit qu'un autre slogan s'imposait :
"En 2013, Le Grand Dole : un écran de fumée" ou bien "le grand enfumage"...
Y-a des communicants j'vous jure, ils ne pensent pas à mal...moi si!


dimanche 16 décembre 2012

La trêve des confiseurs ? On s'en passera !

Il faut l'admettre, j'ai été très, trop silencieux ces dernières semaines. Pourtant il y a à dire sur la "gouvernance" de notre ville. On mesure aujourd'hui le fossé entre les mots de l'équipe Wambst depuis 4 ans et la réalité de l'animation de la chose publique.

Les dolois ne s'y trompent pas. Des associations ici ou là se constituent ou se réveillent pour contester un mode de gestion faussement démocratique où les débats ne sont organisés que pour masquer des choix déjà tranchés.

La passerelle de la véloroute : à la recherche de la démocratie participative perdue
On annonce que la passerelle doublant le pont du canal sera posée dès mardi.
Qui a été consulté sinon l'architecte des bâtiments de France? la population attachée à la vue que l 'on porte sur la vieille ville depuis le canal a-t-elle jamais eu son mot à dire? Quid de la démocratie participative dont le Maire se targuait avant d'être élu? Un tel projet aux conséquences esthétiques non négligeables ne méritait-il pas une exposition publique proposant clairement des choix aux dolois?

Je me souviens de l'activisme bien organisé et relayé de l'Armada lorsque nous avions décidé de laisser constuire le bâtiment du Vauban...Que n'avons-nous entendu sur le vandalisme esthétique dont nous étions les complices? On pourra rappeler que nous avions ouvert un vaste débat public à ce propos.
Bien sur le Maire pourra toujours argumenter en renvoyant au Conseil général pilote de l'opération...cela devient une habitude...la phrase la plus connue des édiles dolois "c'est pas nous, je vais me renseigner"!

Un petit coup de passerelle par là, une péniche encore inélégante perturbant le point de vue sur la vieille ville; un projet savoureux d'office du tourisme sur l'eau; le Maire Wambst et son adjoint à l'urbanisme Chalon cherchent sans doute à faire aussi moche que la non moins immondissime passerelle sur le canal que l'on doit aux grandes heures de l'Union de la gauche version 1977-1983!


La gestion de la commanderie: apprendre à faire les comptes
C'était au tout début. Avril 2008, la nouvelle municipalité venait de s'installer. A l'occasion de l'AG de la MJC où je m'étais rendu, le nouvel Adjoint à la culture, Christian Parent afin de bien marquer la rupture et de jeter l'opprobre sur ma gestion avait pris la parole " il faut savoir que dans cette ville, il y a des services culturels déficitaires". Je passe sur l'élégance...mais je suis comme les vieux ânes...j'ai la mémoire des mots et des situations...
Il va falloir faire les comptes.
Il me semble qu'à l'occasion du vote du compte administratif 2011, l'adjoint à la culture a admis une dotation de 100 000 euros pour équilibrer le budget annexe de Commanderie... alors, déficit ou acte de gestion?
Allons à peine plus loin. Afin de ne pas prendre de risques, l'équipe municipale soutraite une partie des spectacles à des tourneurs privés, qu'elle labellise cependant "Prog' ville de Dole".

Résultats ? D'une part, des prix de places indécents notamment pour le théâtre de divertissement (Pour "cher trésor" entre 54 et 44 euros la place...ça c'est le théâtre pour tous ! A Paris la pièce va se vendre autour de 30 euros la place, il suffit d'aller sur internet pour s'en assurer) et surtout un gâchis financier incroyable pour les caisses de la ville . On fait le calcul ?
 "Cher trésor" avec Gérard Jugnot se négocie entre 22 000 et 27 000 euros à l'achat selon la rudesse des négociations. A la lecture du site municipal il y a eu 800 spectateurs, soit une recette aux alentours de 40 000 euros...Il y a là matière à réflexion sur ce qui doit être acheté et ce qui doit être accueilli, dans le cadre d'une saison calibrée et cohérente.
Lorsqu'il annonçait la saison des spectacles dolois, Christian Parent expliquait en substance que la composition d'une saison ne relevait pas d'une science exacte et qu'on ne pouvait savoir à l'avance ce qui serait ou ne serait pas un succès public . C'est vrai et c'est pour cela que l'on engage des directeurs de théâtres ou de salles de spectacles! C'est leur métier d'établir non seulement des équilibres artistiques mais aussi financiers sur le long terme. Didier Guéniat et Ghislaine Gouby, de très bons professionnels ont préféré exercer leurs compétences ailleurs...A qui la faute?

J'ajoute que l'équilibre de la Commanderie devait se trouver dans l'apport non négligeable des colloques et autres séminaires . Nous étions en très bonne voie . Tout cela est acté dans les budgets administratifs de 2007 et 2008. La machine s'est enrayée dès le printemps 2008. Les tergiversations entre la ville et le grand Dole ont été dévastatrices.
Aujourd'hui  La multiplication désordonnée des spectacles plombe la disponibilité de la salle...Comment pourrait-on accueillir des séminaires et colloques de manière satisfaisante alors que calendriers et temps de travail des agents sont saturés par un agenda archi plein ?
Que cherche-t-on place de l'Europe ? Obtenir la médaille de la plus grande densité de spectacles à la semaine ? Voilà ce que j'appelle une politique culturelle ambitieuse! Nous n'avons plus d'adjoint à la culture  nous avons un adjoint à la Commanderie!
Le satisfecit de Christian Parent, rapporté par la presse de ce jour, quant au succès public des "ogres de barebacks" ne fait que renforcer ma critique...Peut-on avoir une présentation publique du montage financier de l'opération? L'Adjoint est-il devenu le programmateur? Quid d'une politique culturelle de territoire?

Je l'ai dit, j'ai la mémoire des vieux ânes : commémorons donc l'échec de la venue du Centre national du patrimoine de la chanson française...c'était en décembre 2009 . On allait voir ce que l'on allait voir...on a vu...et ce n'était que le début!


On rappelera encore et toujours qu'il s'agissait d'une des promesses emblématiques du candidat Wambst...


La fin annoncée du poste de Conservateur départemental au musée de Dole

Lors de l'inauguration de la dernière exposition au musée de Dole, une soirée qui était aussi l'occasion de saluer le travail d'Anne Dary qui nous quittait pour Rennes; on a tous relevé les interrogations de la municipalité quant à la pérennité du poste de conservateur départemental mis à la disposition de la ville de Dole.



 Le retrait du département serait un pur scandale...le manque de poids de la majorité municipale doloise, des conseillers généraux des deux cantons de Dole vis à vis du président socialiste du Conseil Général relève de la tragi-comédie.Que pèsent les dolois dans leur famille politique ?


Le Département du Jura a trop souvent vécu le financement des postes de conservateurs comme une charge et non comme un atout pour construire une politique d'action culturelle et donc de rencontre avec les populations . Il faudra que cela change, c'est un choix de politique publique . Le département du Jura doit avoir une politique culturelle lisible qui dépasse les strass et paillettes des "festivals" de récentes ( mais excellentes) factures...

Que veut faire le département du schéma des enseignements artistiques ?
Comment le projet artistique de Scènes du Jura s'articule-t-il avec un projet de territoire qu'il appartient aux élus de définir en privilégiant une bonne fois pour toute la notion de population plutôt que celle convenue de "public"?
Comment faire de la conservation départementale un levier d'action culturelle voire touristique et non un poids financier?
Quels moyens et quels projets politiques pour la bibliothèque départementale de prêt ?
Comment faire des archives départementales un outil populaire quand l'histoire et le besoin de retrouver ses racines n'ont jamais été aussi forts?

Et si plutôt que de contempler ses compétences obligatoires, le département se dotait enfin d'une politique volontaire ?


Pour terminer, je m'attendais à un bel article public dans le magazine municipal pour rendre hommage au travail d'Anne Dary...rien...Toujours l'élégance...

dimanche 28 octobre 2012

Un Boeuf aux caves de Dole

C'est en février 2001 que j'inaugurais les caves de Dole, un des premiers lieux en Franche-Comté permettant  aux musiques dites actuelles de s'épanouir légitimement, avec les mêmes moyens que d'autres disciplines...piano...violon...voix etc...
La notion de formation et de voie diplômante devait s'effacer devant celle de l'accompagnement, une notion plus large et sans doute plus adaptée à aujourd'hui .L'attention portée à une population plutôt qu'à un public. Une révolution encore inachevée au pays des institutions culturelles qui préfèrent  trop souvent arroser là où il pleut déjà!

C'est pour moi une conviction...on ne peut pas laisser de coté des politiques publiques, les pratiques musicales les plus populaires.
Pour la plupart des jeunes et des moins jeunes, la musique, c'est celle qui sort d'un ampli , que l'on joue, et écoute en bande...

Les Caves ont tracé un sillon...créé des solidarités, des amitiés, des connivences...
Il suffisait de se rendre au " boeuf des caves " samedi soir pour s'en convaincre. Belle ambiance...une famille..


Il sera bientôt temps pour moi et d’autres de proposer une grande réflexion sur la nuit ...sur les lieux de la nuit...pour que les musiques et les noctambules se trouvent sans trop se chercher.

dimanche 30 septembre 2012

La Grande évasion...

Les cadres municipaux quittent le navire...

Culture, ressources humaines, finances, service des marchés...Le turn over des compétences n'a jamais été aussi rapide à la mairie de Dole.



On pourra bien m'argumenter que tout cela tend à prouver que la ville de Dole est un formidable tremplin pour carrières brillantes .On peut aussi en conclure que ces agents se sont sauvés d'une collectivité où les ordres et contre ordres voire absence de décision rendent leur tâche impossible.
Je m'en tiendrai au seul domaine des affaires culturelles. En moins de 4 ans ce n'est pas moins de 3 cadres qui se sont succédés :

-Franck Daspres de mars 2009 à janvier 2010
-Ghislaine Gouby d'octobre 2010 à Décembre 2011
-Julien Garçon qui avait pris ses fonctions en janvier et qui vient de les quitter le 30 septembre

Cela fait beaucoup pour envisager le suivi d'une politique cohérente et ambitieuse non?
N'y aurait-il pas un problème du coté de la municipalité ?
Loin d'en sourire, je m'en désole pour notre ville.


Retour sur les lieux de vie du Maire de Dole

Je me suis laissé dire que le "clos des nouvelles " ; l'un des futurs célèbres "lieux de vie" du Maire à 3 ares 7 (sans la voirie) avaient bien du mal à trouver preneur...11 lots vendus sur 35...cela ne fait pas le compte pour lancer la construction de ces incroyables "maisons" dont il est loisible de découvrir le "design" sur un panneau 4X3 le long de la voie de chemin de fer en face de la maison des entreprises...Lieux de vie...fallait oser!

Cf en commentaire la réponse argumentée des promoteurs.

L'historien que je demeure n'a pas oublié que l'Equipe Santa Cruz était tombée en 1983 sur deux dossiers : la culture (le CAC) et l'urbanisme ( les rues piétonnes) .
 L'histoire ne se répète jamais; parfois cependant elle bégaie...

samedi 29 septembre 2012

Le "turn over " incessant des cadres municipaux : attendez vous à connaître les nouvelles de demain

Attendez vous à savoir que de nombreux cadres municipaux, même embauchés récemment, désertent ce qu'ils estiment être la pire des collectivité jamais fréquentée dans leur carrière faute d'un cap donné par le Premier Magistrat.

Il faudrait que Zoé Sheppard (l'auteur d'un livre très drôle sur la gabegie des collectivités locales) fasse un stage à Dole pour écrire un nouveau roman à succès me disait récemment un cadre de la ville totalement blasé.

Attendez vous également  à connaître comment le Maire a souhaité désormais (enfin!) être sinon présent du moins représenté par un élu de sa majorité à toutes les manifestations
Prise de conscience de la volupté du chant du cygne...

Tout cela c'est pour demain et sera vite écrit...

samedi 22 septembre 2012

les dernières nouvelles de demain...attendez vous à savoir...

J'empreinte à la grande chroniqueuse des années 50 et 60, Geneviève Tabouis sa formule préférée :
" attendez vous à savoir" .

Geneviève Tabouis


Pour ne pas dérouter les plus jeunes de mes lecteurs, je vous livre en lien hyper texte la voix de cette journaliste qui tenait chronique sur "radio Luxembourg" et sur des radios suisses en relais...Nostalgie!

http://www.wat.tv/audio/attendez-vous-savoir-1o7rm_2fgqp_.html

Bref attendez vous à savoir :
- que le Maire de Dole pousse les feux et multiplie les réunions pour que des chantiers (il y en a peu) emblématiques voient le jour avant les municipales de 2014 : l'office du tourisme flottant et le lieu de recueillement civil au cimetière...les délais administratifs auxquels on n' avait pas prêté attention jusqu'à ce jour s'imposent...
- que l'adjoint à la culture aimerait bien justifier d'un investissement culturel durant ce mandat en engageant la rénovation du théâtre municipal ( juste un objet de réflexion...cette rénovation monument historique à la louche coûterait entre 3 et 4 Millions d'euros en fourchette basse...quoiqu'on fasse on obtiendrait 350 fauteuils...soit entre 8500 et 11000 euros par siège...l'équilibre économique de la salle serait alors impossible...des millions d'euros pour un déficit structurel chronique!!! Banco il faudra le justifier à l' heure de la crise des finances publiques!
- qu'un plan "Pasteur" dort dans les tiroirs et qu'on aimerait bien le sortir le moment venu
- que l'adjoint à la culture revendiquerait de disposer non seulement d'un directeur de la culture mais également d'un responsable de l'évènementiel culturel voire d'un agent pour encadrer le festival des fanfares...
- que le Maire de Dole s'étant déjà rendu à l'office catholique du départ du Curé de Dole se prépare à se rendre à la cérémonie toute aussi religieuse de la mise en Eglise des orgues de Tavaux . Personne ne s'en étonnerait si le premier magistrat dolois n'avait fait savoir publiquement en début de mandat ( les étrangers du jumelage s'en souviennent) qu'il ne pouvait se rendre es qualité dans une Eglise au regard du concept de laïcité...Comme le disait Geneviève Tabouis : " et vous saurez" que lorsque l' on cherche la lumière et les voix des cathos à 18 mois des municipales...on peut découvrir qu'elles sont parfois impénétrables...


De beaux sujets pour les mois à venir...Le Dole mag , outil de diffusion désormais politique et non territorial, financé par l'ensemble des contribuables de gauche mais aussi de droite.. se fera sans doute l'écho de ces questions brûlantes!
Si ce n'est pas le Dole mag à la parution incertaine, le journal du Grand Dole y pourvoira .
J 'suis mauvaise plume comme y'a des mauvaises langues....Bref, les Maires des communes environnantes apprécieront.

Geneviève Tabouis ayant tenu l'antenne jusqu'à 88 ans, j'ai encore un peu de marges..

jeudi 13 septembre 2012

Journées du patrimoine 2012 à Dole




Je découvre avec stupéfaction...et bonheur que mon blog est si haut dans les "items" google que vous êtes nombreux à tomber sur mes pages alors que vous cherchez le programme des journées du patrimoine 2012 à Dole.

Ne voulant pas porter préjudice au travail des acteurs culturels et des bénévoles amoureux du patrimoine de notre ville , je vous livre le lien utile qui semble plus compliqué à dénicher que mon blog.

 http://www.grand-dole.fr/journees-patrimoine-2012.pdf

C'est une "curiosité" puisque c'est le sujet de ces journées du patrimoine que de palier la carence des organes officiels.
J'invite les services de la communication de la Ville du Grand Dole et de la Ville à matraquer Google pendant 48 heures afin de faire remonter leurs sites au plus haut de la page...bref moi je dis ça, je ne dis rien...





Bonne visite ! Le service de l'animation du patrimoine de la ville de Dole a prévu quelques jolies surprises.Ne vous en privez pas.


dimanche 9 septembre 2012

Retour sur l'été 2012...Didier, chantal, christophe et les autres...

C'est une tradition depuis 2006, je fais un résumé de mon été culturel. Parfois détaillé, parfois rapide.
La diversité des esthétiques artistiques auxquelles je m'abandonne nourrit mon esprit critique et m'autoriserait/m'autorisera le moment venu à donner mon avis sur l'adéquation entre les propositions des institutions culturelles de notre ville et la sociologie de sa population sans qu'on puisse me taxer d'obscurantisme.



Je vais essayer de ne rien oublier :

Les Eurockéennes  samedi 30 juin
Sous une pluie soutenue j'ai fait un retour dans le passé avec "the cure" et j'ai découvert sur la proposition de Didier Guéniat "Dropkick Murphy's", du Punck Rock aux accents irlandais. Un groupe que didier aurait voulu faire venir à la Commanderie pour une Saint patrick si le ciel ne lui était pas tombé sur la tête!

Jazz à Vienne...invité, je passe mon tour  avec regret.

Aix les bains 14 juillet
" Frou-Frou les bains" une formidable comédie de Hautecoeur dont j'avais vu la création il y a bien 15 ans  et qui propose un heureux mélange des grands airs des années 30.

Avignon 2012
Additionner la présence d'amis chers, des propositions artistiques pertinentes et le grand soleil de Provence; vous avez alors l'équation réussie du festival 2012.

Le "in" :
- le maître et marguerite de Boulgakof dans la Cour d'Honneur du Palais. Un éblouissement! Enfin j'ai retrouvé la Cour, enfin j'ai retrouvé ma cour que j'avais perdue depuis trop longtemps.
Devant nous, des jeunes garçons...pas vraiment le public habituel du théâtre public . Ils ont passé les 3 heures du spectacle soit à ne pas comprendre pourquoi la salle riait (je les entendais s'interroger devant moi totalement décontenancés) soit à écrire des textos sur leur smartphone SAUF (et cela revenait souvent) lorsque le metteur en scène utilisait (avec brio et intelligence) les nouvelles technologies pour magnifier et transmettre son sens du beau . J'en tire deux enseignements :
D'une part, les acteurs de la culture peuvent se gaver et nous gaver de l'expression "ouvrir les lieux de culture à tous" si on n'ouvre pas les portes de la culture en donnant un trousseau de clefs cela ne sert à rien . La démocratisation culturelle s'est souvent limitée à la première proposition. J'ai toujours contesté les taux de remplissage des institutions culturelles publiques par des cohortes de scolaires qu'on abandonne "au choc culturel" ...
D'autre part, lorsque qu'un artiste utilise le langage d'aujourd'hui, prêtant attention à être audible par tous, ne sacrifiant pas le beau; alors les plus jeunes sont captivés...
- 6 personnages en quête d'auteur de Pirandello dans une mise en scène de Braunschweig dans le cloître des carmes. Pour le lieu et les images...la réécriture de la pièce n'était sans doute pas nécessaire.

Le "off" :
J'avais organisé la semaine autour de la Comédia del Arte, du théâtre Hugolien et de quelques coups de coeur.

La comédia del Arte :
- Les fourberies de Scapin de Molière dans la cour du Barouf (Olivier Peyronnaud à mes cotés n'y trouvait pas son compte et le faisait savoir)
- Le médecin malgré lui de Molière par le théâtre de l'éventail au Collège de la salle.
- les deux gentilshommes de Vérone de William Shakespeare par l'excellente compagnie des Passeurs dans la cour du barouf . J'ai une vraie fidélité pour le travail de cette compagnie.



Le théâtre hugolien :
- Hernani de Victor Hugo dans une mise en scène de christine Berg à la caserne des pompiers. Notre coup de coeur préféré à Didier Gueniat et moi.
Marie Tudor de Victor Hugo par la compagnie 13 au théâtre de l'oulle. Une production qui a fait les belles soirées du théâtre du lucernaire l'hiver dernier.


Les coups de Coeur :
- Sarah et le cri de la langouste au théâtre du balcon.
- De l'importance d'être Wilde , une belle pièce écrite par notre viel ami Philippe Honoré au théâtre Balcon
- Grand peur et misère du III° Reich de Brecht au théâtre Carnot
- Les deux G de et avec JL Revol et Denis D'Arcangelo. Un cabinet "interlope" façon année 20...Juste énorme!
- Le Dindon de Feydeau par la compagnie Guepard Echappe au collège de La Salle.
- L'Italienne en scène une pièce sur les mises en scène et le monde du théâtre. Incroyable, drôle...une pièce de Sivadier partagée avec mes amis de théâtre, Chantal et christophe.
- Pauline Carton...je me suis fait plaisir parce que j'ai aimé "théâtre de carton" un livre qu'on m'avait offert  il y a déjà de nombreuses années.


Les expositions de l'été :
- 1917 au centre Pompidou de Metz : éblouissant
- Van gogh, Picasso Kandinsky, la collection Merzbacher : une  explosion de couleurs, 5 Kandinsky comme je n'avais jamais vus.

Le théâtre du peuple de Bussang. Aout 2012
- "Caillasses" de laurent Gaudé dans une mise en scène de Vincent Goethals. Un grand spectacle sur le Proche-Orient qui pouvait tourner au manichéisme, ce que je ne supporte pas, mais qui avec brio pose l'ensemble des problèmes.
- "Les encombrants font leur cirque" dans une mise en scène de Claire Dancoine. Du théâtre de marionnettes, intelligent, poétique, drôle...

Londres été 2012 et l'interprétation du patrimoine

J'ai souhaité aller plus loin encore dans ma découverte des méthodes et techniques d'interprétation du patrimoine portées par nos voisins anglais.
J'ai (re)arpenté jour après jour les grands musées londoniens qui (presque) tous présentent la même intelligence. Il y a une science de l'éducation des publics chez les anglo-saxons dont on n'oublie pas qu'ils sont d'abord des populations et des individus cultivés ou non...
- le musée de l'histoire de Londres. On ose y présenter une évolution chronologique de l'histoire de la capitale anglaise, dans des salles confiées à des scènographes et des décorateurs de théâtre . On y a l'intelligence de poser à coté des amphores venues du monde méditerrannéen au I° siècle, des produits quotidiens aujourd'hui importés afin de souligner auprès des plus jeunes le lien entre hier et aujourd'hui.
Comment ne pas penser au vieux musée Carnavalet de Paris ( que je fréquente cependant avec assiduité) et au débat artificial et entretenu autour de la défunte "maison de la France"
- le Victoria and Albert Museum : 8 jours à Londres...4 visites et j'y étais déjà allé en avril...Un temps infini passé dans les salles des costumes.
- Le war cabinet et le musée Churchill...un musée où l'on découvre aux visiteurs l'âme d'un lieu afin peu à peu de lui délivrer les connaissances solides que certains (moi) espèrent. Incontournable et à comparer avec le pourtant très intelligent "mémorial de Gaulle" des Invalides.
- le musée des sciences...beau mais beau...Pour les étages 4 et 5 sur l'histoire de la médecine. Là encore une mise en scène des grandes découvertes médicales...les amis de Pasteur aimeraient c'est certain!
- le British museum...L'explication, la mise en perspective des frises du Parthénon...un exemple à suivre pour tous les musées d'archéologie. Quant à l'architecture du lieu un éblouissement, mais là reconnaissons que nous ne sommes pas mal lotis en France non plus!
- le musée national d'histoire naturelle
- La national galerie et  laTate Britain...pour Turner je ne m'en lasse pas, jamais.
- La Tate modern...la nuit... C'est beau un Rotko la nuit...



Et voilà ce que fut cet été culturel...une mise en jambe pour l'année à venir.

Au fait je me suis laissé dire que le responsable du service culture de la ville de Dole était sur le départ...et de 4 en 4 ans....C'est triste mais je crois qu'il doit y avoir un malaise. J'y reviendrai...

mercredi 29 août 2012

Le Maire de Dole et les toilettes publiques : le poids des mots, le choc des photos

Pas besoin d'un long développement.
Je lisais dans un hebdomadaire départemental les propos enthousiastes du Maire de Dole quant à l'installation de toilettes publiques aux bains...On a les grands projets qu'on peut!
Pour les plus anciens, on croirait relire des pages du célèbre roman "clochemerle" lorsqu'un téméraire édile radical installait des vespasiennes contre le mur de l'église du bourg de Vaux en beaujolais!




Le grand chantier du mandat...il n'a pas de prix aux yeux du Maire...

Bref que retenir de cet article ?
- que le Maire de Dole n'est pas à une approximation comptable près. Il annonce un coût de "45 000  euros, celle (l'installation) des bains ayant couté un peu plus cher..." Pardon du "un peu plus"! Sur le site Web de la ville c'est le chiffre de 70 000 euros qui est publié! Une différence de 60%!!!


- que le Maire de Dole semble avoir du mal à dégager un grand dessein pour la ville dont il est le premier magistrat. Dire " c'est important pour l'image que donne notre cité " en parlant de l'installation des toilettes; cela en dit long sur les ambitions prospectives du Maire de la première ville du Jura.

Chacun se réjouira d'avoir un tel visionnaire à la tête de la municipalité...Fermez le ban!

dimanche 19 août 2012

La densification urbaine vue de la fenêtre de la municipalité doloise : pas dans mon jardin!!!



Les habitants de la rue des nouvelles , comme ceux du quartier de la Bombardière se sont émus de la multiplication des opérations immobilières qui visent selon les propos du Maire de Dole à la "densification" urbaine.
De quoi s'agit-il ? De lotir ou de faire lotir partout où cela est possible .

article du journal "le progrès" en date du 17 août



Pourquoi ? Sujet à la mode, il convient de lutter contre l'étalement urbain. En somme plutôt que de renforcer les zones dites "péri-urbaines" consommatrices de surfaces agricoles on cherche à combler les "dents creuses" du semis pavillonnaire .

Intellectuellement l'affaire semble peu discutable. N'empêche, ce qui s'entend dans une agglomération où l'espace fait défaut, ne vaut pas à l'échelle Grand Dole, doté d'un coûteux mais dense réseau de transport public, où les terrains à bâtir ne manquent pas.

On peut comprendre l'émotion des habitants d'un quartier qui justement l'avait choisi pour son caractère verdoyant et aéré . Je trouve fort de café que les tenants de cette politique, à savoir le Maire et son adjoint à l'urbanisme, résident pour l'un dans un quartier de la ville, pour l'autre dans une commune proche mais indéniablement rurale où la caractéristique du bâti n'est justement pas la densification.
Les propos de JC Wambst rapportés dans la presse quotidienne " ...un immense pré à l'arrière de leurs maisons. Mais ainsi est conçue Dole : avec des constructions le long des rues et des espaces non construits à l'arrière. Partout où ce sera possible, la ville aimerait remplir ces trous par des lieux de vie" illustrent très exactement le quartier où il réside. Bref JC Wambst et son adjoint pratiquent le "not in my backyard"  des anglais à savoir "pas dans mon jardin"...La densification c'est bien pour les autres mais pas pour nous!

Quant à remplir les trous par les lieux de vie, là c'est le traditionnel enfumage d'un vocabulaire pompeux. On y va ? On le fait le calcul du lieu de vie ? On va construire 35 maisons sur 13 000m2 soit 3 ares 7 par maison...
Loin de moi de contester l'attente de nombreux ménages à disposer d'un chez soi. N'empêche il faut être nanti, assurer de sa quiétude de bon voisinage, certain de la pérennité du paysage que l'on contemple depuis sa fenêtre, pour accepter d'une part que des gens s'entassent les uns sur les autres et d'autre part pour ne pas prêter plus d'attention à ceux qui, il y a 25 ou 30, ont investi les économies d'une vie pour disposer d'un pavillon dans un quartier" où on est en ville comme à la campagne".
Ce fut une décision des premières semaines de la mandature Wambst que d'abaisser le nombre d'ares nécessaires pour lotir. J'ai toujours estimé qu'il s'agissait d'un choix très lourd, voire du plus lourd du mandat municipal. Les décisions d'urbanisme sont rarement "médiatiques" parce que noyées dans un vocabulaire technique. Les conséquences, en revanche, en sont directement "palpables" par les administrés...quelques années après... 

Une autre politique de l'urbanisme est possible , respectueuse des paysages urbains et de l'identité des quartiers, née de la concertation préalable avec les riverains, soucieuse de la qualité de vie des nouveaux résidents et surtout envisagée à l'échelle de l'agglomération du Grand Dole.

Une ville durable puisque c'est cela de dont il s'agit doit être avant tout désirable...donc désirée, négociée et assumée ensemble.



On grince des dents :

Des amis, fidèles lecteurs, m'ont fait parvenir cette photo de la rue de la monnaie . Leur e-mail était accompagné du propos suivant : " à Dole, pour la monnaie, tous les sens sont obligatoires!".
Cela pourrait prêter à sourire si ce n'était encore une fois l'illustration du manque de sérieux de nos édiles délaissant le centre ville et n'ayant pas l'autorité pour faire remédier à des dysfonctionnements quotidiens.

vendredi 17 août 2012

Manifestation de soutien aux Pussy Riot

Je ne sais pas si il y a, aura à Dole une manifestation pour soutenir ces chanteuses russes dans leur combat contre un pouvoir liberticide.
Si j'avais été aux affaires doloises j'aurais invité les artistes, les amis des arts à un geste...je trouve JC. Wambst et son équipe bien soucieux à s'émouvoir...pas cette fois!



Qu'importe, tout ce que je suis du bout des pieds à la racine de mes rares cheveux, s'émeut et dénonce la décision de justice (?) russe qui requiert pour ces jeunes artistes trois ans de camp.
Je serai toujours de tous les combats qui limitent la liberté d'expression et de création.

Voilà, je me fais l'écho de l'appel d'Amnesty International.
http://www.amnesty.fr/Mobilisez-vous/Bougez/Manifestation-de-soutien-aux-Pussy-Riot-Paris-5924

dimanche 5 août 2012

Juste un peu les vacances...

Avignon...là où tout recommence...


On me dit mais alors ton blog?
Trêve des parasols...je réponds.

Mais je prépare une jolie rentrée...soyez patient :
- la gestion de la saison de la Commanderie
- le risque de perdre le poste départemental de conservateur du musée
- les dysfonctionnements du transfert de la médiathèque à l'interco
- la grogne au conservatoire
- l'interrogation des commerçants sur l'avenir du FISAC
- l'intérêt porté par JC Wambst à mes articles puisqu'il s'est attaché cette année à faire fonctionner qq fontaines...comme quoi...
- le turn over qui va s’accélérer des cadres de la ville et de l'agglo
- le leurre des projets d'investissements alors que l'accès aux crédits des collectivités s'effondre
....

Petite nouveauté : en septembre j'ai demandé à des experts dans leur domaine, parfois d'anciens dolois, parfois pas,  d'apporter leur expertise aux thèmes que je vais aborder... ça va faire des retrouvailles!

Bref, chers amis lecteurs on va vivre une période passionnante...
Un petit bonjour aux lectrices et lecteurs de la Mairie du lundi matin!!!

dimanche 17 juin 2012

Jean-Claude Wambst n'est pas encore membre de l'Académie des sciences morales et politiques

Et voilà...je commence à commenter les résultats des dernières législatives sur Dole..Je le fais parce que je sais que je suis lu dès 9h du matin le lundi en Mairie. Je ne voudrai pas décevoir mes lecteurs.


Commençons par rappeler les propos du "professeur" Wambst qui nous avait fait un brillant commentaire de la Présidentielle dans la ville dont il est encore le Maire.
En substance "55% pour Hollande sur la ville de Dole c'est une reconnaissance du travail mené par la municipalité"

Il va dire quoi aujourd'hui notre Maire alors que SA Première adjointe subit une défaite sur la ville de Dole avec 48,5%?  Serait-ce un référendum anti-Wambst?
Si l'opposition municipale voulait le démontrer, la démonstration est probante.


Un coup de massue voilà ce qui s'est passé hier soir : jamais, un candidat issu de l'opposition de droite ne l'avait emporté après une présidentielle gagnée par la Gauche.Ni en 81, ni en 88 .


L'opposition  retrouve ses scores des municipales de 2001. Les bureaux du centre ville ont viré de nouveau à Droite. Ainsi Rockefeller avec 60% des suffrages dépassent de loin les 52% cumulés de toutes les voix qui n'étaient pas de Gauche au 1° tour.

Un mot sur le communiqué d'un syndicat de la ville de Dole, qui tout en estimant que les interrogations des employés de la ville ne dataient pas de 2008 ne contestait pas le malaise actuel. Faut-il juste reconnaître qu'il n'y eut jamais de grève sous les mandats de Gilbert Barbier ?
Le plumitif habituel qui me répond sur mon blog pourra toujours argumenter que sous nos mandats le dialogue social n'était pas possible...Mais enfin dans quel monde vivions nous? La loi aurait -elle été bafouée? Non...sinon cela se serait su ou il faudra le prouver.

Désormais il y a pression sur la municipalité doloise...à chacun son tour! Le temps de l'alternance s'est ouvert...
Vous vous souvenez "la promesse de l'aube"?

Voilà bonne journée à tous mes lecteurs de la mairie de Dole et à tous les autres!


lundi 11 juin 2012

Désolé mais il faudra attendre mes commentaires pour le lendemain du second tour...

Juste un mot ...les résultats de la 3° circonscription du Jura sont un beau coup de chapeau des électeurs au député sortant J M Sermier. La proximité vécue et non  pas proclamée, portent ses fruits même dans une période peu favorable à la droite .
Je m'en réjouis .
Le score serré de la 1° adjointe sur la ville de Dole après 4 ans de mandat découvre une base électorale étriquée qu'il faut rapporter au score du Ps lors des dernières régionales (29%)
Voilà je n'irai pas plus loin ce soir...Il est un temps pour tout... .C'est aux électeurs d'écrire l'histoire...le commentaire viendra plus tard.

Je me souviendrai longtemps de ma discussion en 1987 avec hervé Fabre D'Aubrespy chargé de redécouper les circonscriptions au cabinet de Charles Pasqua...c'était une autre époque...

dimanche 3 juin 2012

Il y avait du soleil pour le festival des fanfares...

Une semaine après le RDV Dolois du "festival international des fanfares et du cirque de rue"; il convient de préciser ma réflexion. Tout le monde ne semble pas savoir me lire .J'ai eu, et c'est très bien, des commentaires étonnés sur mon regard quant au dernier Week-end dolois.

- je trouve cet évènement intelligent et pertinent dans son objet, sa mise en pratique, et le rayonnement qu'il peut engendrer
- parce que j'aime les dolois et ma ville , je suis heureux de voir ma cité en fête et d'y participer comme "festivalier"
- je pense qu'une équipe qui prendrait les commandes de la ville en 2014 aurait tout intérêt à annoncer la pérennisation de ce RDV qui colle à notre temps.

Pour autant je persiste à dire que le concept n'est pas unique...qu'il faut n' avoir jamais fréquenté les festivals des Eurocks ou des "vieilles charrues" pour oser une comparaison comme elle fut faite par le Président Chalon.

Au delà des détails, il conviendrait sans doute d'y apporter des dynamiques complémentaires...ce sera le débat des municipales qui permettra a chacun de faire ses propositions .

J'ai depuis longtemps adopter une phrase de Clemenceau " il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l'énergie de le faire" J'ajouterai à visage découvert...

dimanche 20 mai 2012

Fanfaronner...ou les petits mensonges dolois sans tambour ni trompette

Je lisais ce matin un article intéressant sur la prochaine " grande coupe du monde de fanfares et de cirques de rue"  qui se tiendra à Dole à l'occasion du Week-end de Pentecôte.
Que les choses soient claires et simples . J'ai trouvé, je l'ai déjà écrit, qu'il s'agissait d'une heureuse évolution de ce que l'on a longtemps appelé les "fêtes de Pentecôte" . Le très court passage de Ghislaine Gouby à la direction des affaires culturelles de la ville aura laissé ce bel héritage . Les fanfares incarnent la fête et leurs musiques ont cette capacité à entraîner les foules.

S'il  le fallait demain ou après demain, il est des héritages qu'il faut savoir faire fructifier. Le travail que je mène actuellement sur les formes nouvelles de la fête de la musique ne sera pas inutile.
J'utilise souvent cette phrase de William James "d'abord continuer ensuite commencer" .



N'empêche deux points méritent d'être rappelés :

- NON le "festival" de fanfares n'est pas un évènement unique en France...On pourra ergoter en précisant qu'il y a la "coupe du monde des fanfares" et l'association au "le cirque de rue" pour donner à ces journées une originalité...C'est de l'enrobage marketing.
Tapez comme je l'ai fait "festival de fanfares" sur internet et vous aurez une liste époustouflante d'évènements dont celui de Montpellier n'est pas le moins célèbre.
https://www.google.fr/search?rlz=1C1RNNN_enFR363&aq=f&sugexp=chrome,mod=17&sourceid=chrome&ie=UTF-8&q=festival+de+fanfares

- NON la mobilisation du public sur Dole n'est pas le fait de ce nouvel évènement.Il en va de la municipalité Wambst comme des religions , une nouvelle chausse les bottes de la précédente...
Le "festival" s'appuie sur la traditionnelle et séculaire mobilisation d'une région autour de la fête votive de Dole. Si comme le clame le bureau de communication de la ville , il s'agit du troisième évènement jurassien après la transju et la percée; c'est le fait d'une très longue histoire.
Pour ma part je soulignerais la dynamique culturelle de ce "festival" qui permet d'une part de confronter les dolois à des esthétiques multiples et d'autre part qui s'inscrit dans le soutien à l'économie du spectacle...
La com de la ville préfère compter le nombre d'assiettes de charcuterie et de verres de bière qui seront vendus...On a la politique culturelle que l'on veut bien se donner...

Pour dire :
J'étais hier à la nuit des musées à Dole . Je ne crois pas y avoir vu le Maire et son adjoint à la culture. Il est vrai que j'ai le regard parfois sélectif.
On gardera de cette "nuit" une belle déambulation conduite par les comédiens des Zurbains entre franche rigolade et esthétisme poétique.
Bénédicte Gaulard quant à elle nous a fait partager sa passion pour les oeuvres de ce musée qu'elle connait si bien.
étonnantes plaintes de pleureuses et pleureurs villageois
 devant la momie du musée de Dole


Je travaille en ce moment sur les nouvelles technologies appliquées aux musées et à la valorisation du patrimoine en général. J'ai pu rencontrer la responsable du département multimédias du Louvre afin de l'interroger sur la Nintendo disponible dans notre musée national.


J'ai testé...il faudrait sans doute que je sois accompagné de mon filleul pour en goûter toutes les subtilités.

Je ne regrette pas ces dernières semaines :
- mes visites aux expositions ATGET au musée Carnavalet et "Paris en chansons" à la Bibliothèque Historique de la ville de Paris


- Antigone de sophocle mis en scène par Olivier Broda au Vingtième théâtre.
 Il signe une belle mise en scène saluée dans la presse nationale.
Olivier était venu jouer il y a quelques années à Dole"inconnu à cette adresse".





dimanche 6 mai 2012

Petits commentaires post électoraux.

J'écoutais samedi soir une émission sur les élections de 1981. C'est assez incroyable comme les propos d'alors peuvent s'appliquer à la séquence électorale que nous vivons.

Je veux juste m'en tenir à commenter les "analyses" du Maire de Dole dans la presse à l'occasion du premier tour. Un florilège de méconnaissances.



2012/1981...les leçons des revers .
Dire que les 30% de François Hollande consacre l'action de la municipalité c'est juste souligner une fois encore que Jean-Claude Wambst ne connaît toujours pas l'histoire de la ville qu'il essaye d'administrer . En 1974, 1981, 88 et 95 la Gauche a toujours été très largement en tête des élections présidentielles dans notre ville .Elle y a obtenu des scores bien plus importants qu'au niveau national .  En 74 : 53,9% à Dole contre 49,2% en France et en 1981 : 57,90% contre 51,76%.
Si jean-Claude Wambst avait un peu la culture politique de la gauche doloise il saurait que les socialistes avaient obtenu en mai 81 à Dole...30% comme en cette année 2012!!! (Mitterrand+Crépeau)

Ah oui...pour mémoire les victoires de François Mitterrand en1981 et en 1988 ont été suivies par les succès aux municipales des listes de concentration du centre et des gaullistes.

Bien me voilà chargé des résultats dolois...55/45...Il convient donc de reprendre mon propos précédent et d'en tirer les bonnes perspectives.

Prendre en compte l'évolution sociologique du centre-ville 


Ce qui me semble infiniment plus délicat pour envisager une alternance crédible sur Dole, c'est que les bureaux de vote qui étaient autrefois des bastions du centre et de la droite ne le sont plus. Rockefeller, Hôtel de ville, Beauregard, Pointelin, Azans...Année après année, les positions s'y sont dégradées.Il suffit de ne regarder que Rockfeller . En mai 81 ce bureau (dont les contours ont été modifiés cependant depuis) donnait plus de 35% à VGE ; lors du scrutin de la semaine précédente Nicolas Sarkozy n"y obtenait que 29% et à peine plus de 51% au second tour.
Ce que nous avons pris en 2004 et 2011 pour les cantonales, en 2008 pour les municipales d'une part pour  les conséquences d'une vague nationale d'autre part pour le rejet d'un homme ou d'une équipe m’apparaît avant tout comme la traduction un profond changement sociologique des électeurs des bureaux de vote du centre ville. Le structurel s'additionne au conjoncturel.
La rénovation de l'habitat de centre ville avec une vocation locative tout comme la division des très grands appartements anciens en  de plus petites unités, ont provoqué un rajeunissement de la population et un important "turn over" des résidents. Il n'y a plus d’enracinement. Le plus souvent on passe par le centre-ville pour l'abandonner assez vite les enfants grandissants ou parce que les contraintes du centre deviennent trop lourdes ( bruits, stationnement, incivilités...).
Les vieilles familles soucieuses de calme et de conservation d'un cadre protégé, plutôt favorables aux partis de droite, ont laissé la place à de jeunes urbains avec des enfants soucieux de services adaptés à leur mode de vie.Pour ces derniers, très versatiles électoralement, la question n'est pas tant l'étiquette qu'une réponse par la puissance publique à des attentes individuelles.
C'est vers ces dolois là, qu'il faudra aller dès demain chercher les clefs d'une nouvelle dynamique.

Petite précision :
Sylvie Laroche, Première adjointe et Vice-Présidente du CR se félicitait (en tout cas se sont les propos rapportés dans la presse) du vote à 80% du quartier des Mesnils-Pasteur. (bureau de vote George Sand).
Il convient juste de souligner que la participation y est la plus basse de la ville : 58% .

Petite réflexion à l'échelle du département :
Je lisais ce matin qu'une majorité de cantons étaient tombés ou retombés à droite...Je me souviens qu'en 2011 le calcul avait été fait qu'en nombre de voix, la droite demeurait globalement majoritaire . Il n'y a donc pas de bouleversement.
Le Président Perny serait-il fragilisé? Oui si la droite républicaine préparait très en amont des candidats qui labourent pendant des années le terrain...Oui si les détenteurs au long cours des cantons notamment ruraux savaient préparer des successions en prenant la mesure de ce qu'il est commun désormais d'appeler "la rapidité du temps présent". Ambitionner des carrières cantonales à la De Borde de Gendrey pendant près de 40 ans est aujourd'hui impossible... Désormais les administrés "zappent" les élus et les idées comme ils zappent les émissions .
Mieux vaut prendre le risque de perdre un canton ( ou une circonscription territoriale si la loi devait être appliquée) en y présentant pour une fois un candidat nouveau ( les tenants du poste parlent alors d'un "inconnu") tout en se donnant l'ambition d'occuper le terrain pendant la durée du mandat manqué.
C'est le seul moyen de s'offrir une perspective d'avenir.
Prenons le canton de Dampierre. Les résultats du second tour sont une illustration de mon propos. Voilà un territoire réputé de gauche...oui mais marine Le Pen y a fait plus de 25% au premier tour et au second François Hollande ne l'emporte que d'une poignée de voix, le tout avec une participation fort élevée.
Et si ce canton était moins ancré à gauche qu'on ne le pense ?
Et si l'élu du canton n'était pas demain le mieux placé pour répondre à cette angoisse diffuse qui s'est exprimée ?
 Si un candidat continue à travailler avec opiniâtreté ce coin du nord jura, répondant aux interrogations des électeurs tels qu'ils sont ... il peut créer les conditions d'une victoire.

Deux exemples méritent d'être médités :
- Damien Meslot, député du territoire de Belfort et conseiller général . Nous nous sommes connus à 22 ans et déjà à cet âge là il commençait à labourer son canton...Il connu d'abord des échecs...les plus anciens le rabrouaient ( c'est un inconnu...)...et puis à force de ténacité( distribution en porte à porte pendant des années d'un calendrier de la nouvelle année), il a gagné et participé du renouvellement de la classe politique locale.
- Gilbert Barbier, perdait en 1981 son siège de député. Dès 1982 il était candidat aux cantonales sur Dole sud Ouest afin de ne pas abandonner le terrain. Le canton était imprenable? Qu'importe il fallait occuper l'espace pour être dans le mouvement lors des municipales de 1983 qu'il gagna.


Revenons en à Dole :
Plus d'échappatoire.. hôpital...commissariat...subventions...dotations...Notre Maire va devoir démontrer qu'il a aussi des amis au parti socialiste...On va voir ce qu'il pèse dans les ministères .
Son passé au sein de la droite dijonnaise risque de peser lourd alors que François Rebsamen, Maire de Dijon, qui sut s'en séparer , va obtenir un portefeuille ministériel...


Bref si la saison de la pêche est commencée celle de la chasse va bientôt s'ouvrir .
D'ailleurs tirons les deux premières cartouches .

La mairie de Dole est tenue solidement en main . Si! Le maire de Dole s'est doté d'un directeur de com/dir cab compétent pour traquer toutes les erreurs ? Si!
Et bien alors on m'expliquera l'éphéméride du jour sur la page WEB de la ville de Dole : 8 mai : St Armistice 1945.

Ah la St armistice 1945...un grand moment de commémoration/communication!!!




Il fallait la faire..ils l'ont faite . Le Maire+le Conseiller Municipal chargé du devoir de mémoire+le Dir cabinet méritent non seulement un bonnet d'âne pour ignorer que le 8 mai commémore une reddition sans condition des troupes nazies mais au delà démontre le j'm en foutisme général qui règne dans cette belle maison où l'on manie les mots claquants plus que la rigueur du travail bien fait.associer une commémoration patriotique à la fête d'un saint...Les vieux FTP vont s'étrangler.
 Les anciens combattants auront l'opportunité soit d'en rire tristement soit de s'en offusquer. En tout cas il faudra du boulot au conseiller délégué pour retrouver une crédibilité sur le sujet.


Le Maire et son chef de la communication avait lancé une grande opération : nettoyage de printemps;
Je crois qu'on peut le dire...C'est un beau fiasco quant à la" participation citoyenne".  Pas fou les dolois ! Déjà ils payent des impôts, vont pas faire le taf aussi pour lequel ils versent leurs contibutions.... Personne n'est dupe. A juste raison...cette image parle d'elle-même...Il n'est pas beau le vieux Dole et ses circuits touristiques après le"grand nettoyage" ?

bien sur les touristes anglais vont comprendre...
je traduis : "êtes vous prêt à couler"?
A qui s'adresse cette apostrophe ?
Chacun aura sa propre réponse.



Bon allez comme dirait la marionnette de PPDA aux guignols de canal + " à tchao bonsoir!"



dimanche 29 avril 2012

Printemps de Bourges 2012 :" t'aurais du en choisir un plastifié"

C'est l'adresse envoyée par "Marie de Nantes" lorsque j'achetais un nouveau chapeau mercredi alors que la pluie ne cessait de tomber sur Bourges...un festival humide...



Que dire de festival ? Des enthousiasmes confirmés : Arthur H , Charlie Watson , Izia, Dominique A , Camille...des déceptions attendues : Revolver ( leur voyage scolaire en Angleterre ne les a pas améliorés depuis la fois où je les ai vus à Bourges il y a deux ans), François and the atlas mountain...de la variété : Benabar...des regrets de ne pas avoir eu le temps : Shaka Ponk...

Bourges c'est aussi un moment magique où Philippe et Cécile, mes hôtes, organisent un concert privé d'enfer dans leur jardin à quelques centaines de pas du Phénix.



Pour le reste, j'étais à Bourges pour délivrer une formation aux élu(e)s à la culture qui le souhaitaient sur la diffusion des Musiques Actuelles en dehors des lieux dédiés.
Derrière cette question se profile celle des amateurs et des musiciens qui cherchent à être confrontés à la scène. Comment soutenir des lieux d'émergence qui ne tombent pas dans le "label" et "l'institution" ?
J'ai aujourd'hui coutume de dire que nous connaissons dans la diffusion culturelle, le temps de la congestion, de la conservation et de l’aseptisation.
Au delà se pose le rapport aux populations et non plus au publics. Ce sera sans doute une des grandes questions des prochaines années dans le monde de la culture. Elle risque de perturber pas mal de professionnels qui se réfugiaient derrière le concept " de conquête des nouveaux publics" tout en oubliant les habitants . Un peu comme l'abbé Siéyes en son temps inventa en 1789 le concept de "nation" pour occulter le peuple!

Des exemples passionnants nous ont été soumis : bistrots , fermes ...
De tout cela je retire une réflexion forte pour demain et après demain. Il sera bientôt temps d'en parler.

Pour ne pas limiter mon "activisme culturel" au Printemps de Bourges, je dois préciser que je n'ai pas abandonné mes passions habituelles. Ainsi ai- je vu récemment :
-" Race" au théâtre des Champs Elysées ; Une incroyable pièce écrite il y a quelques années et narrant les échanges entre avocats américains suite au vil d'une femme de chambre noire par un blanc riche et puissant.... évidemment ça cause!
- " Les belles soeurs " de Michel Tremblay au Théâtre du Rond-Point . Une pièce culte pour les amoureux du Québec. 18 femmes dans les années 60 dans une cuisine collent des vignettes pour gagner des appareils ménagers...elles parlent...du Québec avant la révolution tranquille . Savoureux, nostalgique et tragique.
- " les affreux" , une création de Chantal Mairet à Dole. Un plaisir de voir des amateurs se déchaîner sur des textes acides. Des petits moments de vie...des moments moches et glauques qui font rires...jaunes...
Ce spectacle donné dans la belle salle de la "rive Mont Roland" illustre parfaitement mes interrogations quant à la place à donner ou a redonner aux pratiques amateurs.


- L'expo Helmut Newton au Grand Palais. De l'art du nu et des polaroids...J'ai trouvé cela éblouissant.

samedi 14 avril 2012

J'aurais pu mais le temps m'a manqué

Les quelques semaines qui viennent de s'écouler auraient du me donner l'opportunité de rédiger pas mal d'articles...


J'aurais pu relever un compte rendu de réunion de quartier où la presse soulignait que le seul "discoureur"  fut notre "Président d'agglo"...


J'aurais pu m'énerver en découvrant la création d'un poste de fonctionnaire territorial au Grand Dole afin  de coordonner et de promouvoir le co-voiturage! Il y a dans tout cela de l'indécence, du bas calcul politique et de la frénésie interventionniste mal placée. Indécence dans la situation actuelle des finances publiques , bas calcul politique parce qu'il s'agira d'un(e) formidable agent de propagande des politiques des transports publics incarnées par le Président Chalon à la veille des échéances politiques locales , frénésie interventionniste parce que le co-voiturage, dont je me plais à souligner l'intérêt, relève de l'initiative personnelle parfaitement relayée par de nombreux sites sur le web.

J'aurais pu développer sur la gaffe repérée très vite par tous, sauf par les intéressées, d'une publicité payante dans la presse régionale annonçant les réunions publiques des candidates du PS . J'aurais pu m'interroger sur le rapport entre les compétences et les salaires des directeurs de cabinet  à la ville de Dole, au Conseil Régional de Franche-Comté , au département du Jura et à l'agglo du Grand Dole dont les fonctions consistent justement à alerter les élu(e)s sur les subtilités du droit électoral.

J'aurais pu m'étonner de la décision du grand Dole de couvrir l'Aquaparc Isis pour une somme finalement assez proche de la construction d'une piscine nouvelle...bref j'aurais pu m'agacer d'un investissement lourd dont les facilités d'usage  ne seront jamais à la hauteur des sommes investies. Dans la même veine, j'aurais pu mettre le doigt sur la politique du "paquet" entre élus de tendances politiques différentes de l'agglo " j't soutiens sur ce dossier mais tu ne m'oublies pas..." . Les hypocrites masqués cachent tout cela sous la douce 
expression " d'aménagement équilibré et harmonieux du territoire de l'agglomération".




J'aurais pu dauber sur l'annonce faite par un adjoint de la ville de Dole selon laquelle, 4 ans après sa prise de fonction, l'état du patrimoine de la ville était enfin achevé . Je peux affirmer que cet état existait à notre départ en 2008. Il faisait l'objet du soin non seulement d'une élue déléguée à la vie associative mais également d'un service municipal compétent et attentif. Dire qu'il fallait d'abord établir un état des lieux avant que de prendre des décisions, n'a été qu'un moyen de renvoyer aux calendes grecques, des choix, qui par nature, peuvent mécontenter telle ou telle partie.

J'aurais pu relever les (rares) propos du Président du conseil général sur la culture dans une de ses nombreuses interviews à l'occasion du premier anniversaire de son élection  . Il y développe une conception purement "évènementiel" à l'opposé de toute action culturelle . C'est le mythe " du grand évènement " qui participera du rayonnement du département...Comme si la culture n'était pas d'abord une question d'épanouissement personnel. A ce rythme là, on va bientôt justifier toute politique culturelle par le nombre d'assiettes posées sur les tables des restaurants et de nuitées réservées dans les hôtels!
Pour la forme, je lui dédis ce propos de Pierre-Yves Heurtin , qui fut adjoint à la culture de Rennes dans le cadre d'une municipalité d'Union de la gauche " C’est à travers la durée que s’effectue la transmission de tous les acquis permettant l’imprégnation lente au bout de laquelle se constitue la culture à la fois dans la capacité de comprendre les œuvres et de jouir de celles du passé tout en ayant la capacité à accueillir toutes sortes d’innovations " " la culture c'est ce qui se murmure"

L'évènement provoque l'étonnement , l'action culturelle fournit des clefs pour expliquer et comprendre le monde . Il va de soit que l'étonnement dispose d'un "capital électoral" plus vaste que l'action culturelle . Le président Perny ne s'y trompe pas.

Puisque j'en suis au département, j'aurais pu dire que je salue l'évolution de l'Aéroport Dole-Franche-Comté. Globe Trotter impénitent, j'attendais depuis des lustres la venue de compagnies Low-cost . La campagne de publicité est redoutable d'efficacité.

 

Bref j'aurais pu...mais le temps m'a manqué.

lundi 26 mars 2012

Un seul grand nettoyage de printemps s'impose : changer de Maire et d'équipe en 2014

Afin de couvrir son incapacité à entretenir la ville depuis 4ans, le maire Wambst et son staff communiquant sortent de leur chapeau le coup du nettoyage "participatif" : après les chantiers du Maréchal sous Vichy  et les "dimanches communistes" de Staline où il convenait de travailler gratuitement pour la plus grande gloire de l'édification de l'URSS voilà le "grand nettoyage de Printemps".
Une fois encore, JC Wambst utilise sa désormais technique de communication bien reconnue : on n'a pas été bon, cela s'est vu , reconnaissons le et proposons un remède pas forcément efficace mais au moins médiatique.

Les dolois, par leurs impôts payent déjà pour un service : le nettoyage de la ville et son embellissement. Leur demander d'intervenir c'est réinventer "la corvée seigneuriale".
Le distingué fiscaliste qu'est soit disant notre maire doit savoir que jusqu'après la seconde guerre mondiale on pouvait encore régler ses contributions locales soit en monnaie sonnante et trébuchante soit en journées de travail. Avec lui c'est et l'un et l'autre!!!



Une nouvelle affiche pour les "sucettes" de la ville


Somme toute, le seul grand nettoyage à attendre ce seront les municipales de 2014 qui rendront à JC Wambst du temps libre pour balayer devant sa porte.

dimanche 18 mars 2012

L’hôpital Louis Pasteur, François Cheval, ancien conservateur du Musée de Dole à l'honneur.Une Adjointe au maire révoquée, ainsi va le monde...


François Cheval
Dans "le monde" daté dimanche 18 mars , un très bel article dans la rubrique des "faiseurs de culture" sur François Cheval conservateur depuis 1991 du musée Nicéphore à Chalon sur Saône et qui fut en poste à Dole dans les années 80 .
Le binôme formé avec l'adjoint à la culture d'alors Yves marie Lehmann et la bienveillance du Maire, permirent à notre Musée ce positionnement si original sur la figuration narrative et les nouveaux réalistes. La présence du Frac renforçait la dynamique doloise.
La vérité veut aussi de dire que sous son "consulat", le recollement des collections classiques a été renvoyé aux calendes grecs. Quant à l'action culturelle médiatrice, elle n'était pas encore à la mode. On avait le choc artistique ou pas...Quoiqu'il en soit, François a fait changer le musée de Dole d'époque et de dimension.

François Cheval
Les qualités qu'on lui connait à Chalon étaient déjà très marquées dans la vieille cité comtoise . Cela n'allait pas sans provoquer des remous chez les amateurs de "beaux arts" . Je cite le quotidien national : " haut en couleur, bouillonnant et tonitruant, cet empêcheur de muséifier en rond ne cesse de bousculer l'établissement"
A lire donc dans le Monde du 18 mars page 20 "faiseurs de culture, à la veille de la présidentielle, la parole à ceux qui font bouger les régions".

L’hôpital de Dole
Dans le classement des hôpitaux et cliniques de France publié dans le Figaro magazine, l'établissement Dolois, hors le CHU de Besançon, est le seul en Franche-Comté à apparaître dans le classement de tête.
L’hôpital de Dole se trouve au 38° rang devant l’hôpital du val de Grâce, c'est dire!
Une bonne petite claque à tous les tristes sires qui depuis des années daubent sur l'avenir de notre centre hospitalier et une reconnaissance non seulement pour toutes les équipes de notre établissement public de santé mais aussi pour la mémoire de M.Mamie, directeur de cet équipement et récemment disparu.


Et alors la révocation d'une adjointe au maire, on n'en parle pas?
Si je vais en parler, mais un article cela se cisèle...En tout cas j'attends avec gourmandise les débats qui ne manqueront pas de se lever lors de la séance du conseil municipal qui devra statuer sur la suppression d'un poste d'adjoint.
Pour celles et ceux qui ne seraient pas au fait du droit français, si le maire d'une commune peut rapporter sa délégation (ce qui doit entraîner la suppression de l'indemnité pour inexistence d'activités ) cela n'annule pas les "compétences" d'adjoint tel qu'officier d'état civil et de police judiciaire . Afin d'être en cohérence, il convient donc que l'assemblée communale vote la suppression de la qualité d'adjoint.On peut faire plus "délicat" et moins personnel en proposant au vote l'ensemble du tableau des adjoints (après une démission collective) redistribuant postes et prébendes...
 On peut pointer du doigt la déliquescence d'une majorité qui a le  mandat de nous administrer jusqu'en 2014.
Quoiqu'il en soit l'incapacité managériale du maire se confirme. Après le personnel municipal ce sont ses équipiers qui font les frais de ses flottements . Si comme le disait Edgar Faure, toute querelle est un échec, le Maire accroche un nouvel échec à son tableau d'honneur .
J'y reviendrai...





samedi 17 mars 2012

Entre Seine, Tamise , Rhône, Garonne, Moselle et Doubs

Les semaines passées m'ont données l'occasion de nourrir ma curiosité intellectuelle, culturelle et artistique.

Spectacles :
- "Hollywood" au Théâtre du Gymnase à Paris : un des succès parisiens dévoilant avec humour la rédaction du film "autant en emporte le vent" porté par "l'abattage" de Dominique Pinon et Samuel le Bihan
- récital de Nathalie Dessay à la halles au grains de Toulouse dans un répertoire de musique française...Debussy,Chabrier , Chausson etc
- "Mac Beth" de Shakespeare dans une mise en scène par Laurent Pelly au théâtre national de Toulouse. Assister à une soirée de première dans un cadre aussi exceptionnel que le Théâtre national de Toulouse est un privilège que j'ai goûté en bonne compagnie à sa juste valeur;
- "Crazy for you" au Novello theater de Londres, une comédie musicale dans la tradition sur les airs de Gershwin...redoutable d’efficacité . Une fois encore je suis  enthousiasmé par la dynamique des chorégraphies anglo-saxonnes.
- "Mama mia" au "Prince of wales theater" de Londres . Plus de 50 millions de spectateurs dans le monde, je ne pouvais pas passer à coté
- "Cosi fan tutte" l'Opéra de Mozart à l'Auditorium de Dijon dans une mise en scène de martial Di Fonzo Bo dont je suis un fan absolu depuis plus de 15 ans.La fosse va accueillir pour la première fois Christophe Rousset" et ses "talens lyriques" sur instruments d'époque avec leur démarche d'authenticité.

Les expositions ou Musées de Londres
- Tate Britain
- Tate Modern
- National gallery
- Victoria and albert Museum
- Churchill during the war
- Courtauld Gallery

Quelques jours chez nos amis anglais afin de me rassasier de leurs musées. Les monuments et autres parcs ont eu ma faveur il y a déjà très longtemps.
Je rentre conforté dans la capacité de nos voisins à être des maîtres de la médiation culturelle et de l'interprétation des patrimoines . Je pense notamment à  tous ces pupitres qui vous invitent à être des "copistes" d'oeuvres célèbres.
J'ai été ébloui par les collections de la Courtauld gallery où les impressionnistes côtoient les néo raphaélistes et autres Gainsborough dans un accrochage fluide et clair.

Des lieux de culture :
je dois à mon activité de conseil auprès des collectivités, la chance de visiter coté coulisse avec celles et ceux qui les animent passionnément , des lieux de culture :
- L'usine de Tournefeuille, pôle national de création des arts de la Rue
- L'arsenal de Metz dont la salle de concert est reconnue comme l'une des meilleure d'Europe.
- Le Théâtre à l'italienne de la ville de Vienne
- Les centres historiques de Toulouse (pour la place du Capitole le soir) et de Metz (pour mes retrouvailles avec les vitraux de Chagall)

Et la politique culturelle doloise ?
On s'étonnera que je critique beaucoup moins les choix de la municipalité . La chose est entendue on ne critique pas l'inexistant. Il n'y a pas de politique culturelle à Dole ni dans l'agglomération .  Il y a des activités d'établissements ou au mieux des projets d'équipements culturels portés par des professionnels qui le font dans les conditions juridiques et budgétaires données.
Ni la juxtaposition de politiques d'établissements ni l'addition d'évènements ne vaut politique . C'est vrai pour la culture, c'est vrai pour le reste.

Le souffle ? La logique ? La cohérence ? Il faudra attendre encore...

samedi 18 février 2012

Samedi dolois...

Il est des samedis pour le repos . Pourtant je ne devrais pas . Deux cours à délivrer cette semaine en Master 2 à Paris . L'un sur l'intercommunalité culturelle , l'autre sur la complémentarité entre tourisme et culture. Mais voilà, le besoin de poser le sac s'impose .

Visite de l'exposition dossier sur le peintre Eugène Chalon au musée de Dole
J'aime bien lambiner au musée de Dole .C'est une de mes thérapies de l'apaisement.Voir et revoir des toiles qui m'ont émues, en découvrir de nouvelles. Par contraste, j'ai la mauvaise habitude d'être un boulimique des expositions parisiennes . Je suis capable de dévorer 3 expos dans un après midi disponible entre cours et rendez-vous. J'en ressors épuisé...
J'aime les couleurs qu'Anne Dary a donné aux salles du 1° étage . Les jaunes , bleus ou rouges ennoblissent les toiles, les fondent dans un univers qui aurait pu être celui des papiers peints ou des toiles tendues qui les accueillaient autrefois.
Je voulais voir l'expo-dossier sur Eugène Chalon .Heureuse surprise que de voir pour la première fois cette superbe "croûte" qui porte le nom " des gloires de Dole" . Un tableau qui navigue entre le "pompier" , les "reconstitutions historiques" et une gentille naïveté de clocher .Bien dans le style d'une époque, j'avais cherché à le voir sans succès alors qu'il était accroché au tribunal de commerce.
Eugène Chalon est l'homme à qui le Musée de Dole doit beaucoup. Je connais son travail depuis tout enfant. Mes vieux voisins à Our possédaient quelques beaux exemplaires de son travail . Leurs grands parents avaient été jardiniers chez Eugène Chalon . Le peintre avait fait le portrait de ces solides jurassiens et si je me souviens bien celui de leur fille Madeleine. Dans mon souvenir, un peu à la manière d'un Renoir. Je dois surement me tromper.

"mon vieux et moi" de Pierre Gagnon
J'ai plongé dans la littérature québécoise depuis mon séjour dans la belle province, l'été dernier.
Si je lis depuis longtemps les livres savoureux de denise Bombardier, je me suis mis à des auteurs moins médiatiques .
Ce soir , tout en écoutant le Köln concert de Keith Jarret, sirotant un exceptionnel Crown Royal "dark" ramené justement du Québec j'ai savouré un petit bijoux...un livre de rien...très court...une sorte de pomme séchée et oubliée dans un placard à l'automne , que l'on retrouve par hasard et que l'on déguste en dessert durant l'hiver . 
Je vous livre la quatrième de couverture de "mon vieux et moi" :
<< rien n'engageait le narrateur à adopter Léo,99 ans. Rien ne prédestinait Léo à venir s'installer 
chez lui. C'est pourtant le début d'une grande aventure faite de tout petits riens.De silences qui veulent dire beaucoup, de rires qui conjurent le déclin, de tendresse pour ces vieux qui "gênent le passage, s'emmerdent, souhaitent mourir et n'y parviennent pas". Mais des vieux qui gardent jusqu'au bout un oeil clair sur le monde>>
Ce livre m'a retenu à la maison plutôt que de découvrir en avant première "Marie Antoinette" à la MJC. Je vais (re)parcourir la biographie écrite en 1933 par Zweig pour ma peine.

jeudi 16 février 2012

Malgré le froid, le coeur bat...

Beaucoup d'activités m'éloignent de mon blog. Cela ne m'empêche pas de noter, collecter...
- J'ai adoré le Dole mag de janvier 2012 (il était temps après 6 mois d'absence). Bien vu les communicants de la municipalité ! On assèche l'info puis on lâche un pavé (bien constitué)à la gloire des projets virtuels ou très secondaires mais qui mis bout à bout donnent le sentiment du mouvement.
On aura quand même tôt ou tard intérêt à regarder en détail la consommation des lignes éditions/publications des budgets de la ville et le calendrier des actes de communication.
- j'ai refusé de hurler avec les loups sur le déneigement de la ville ces derniers jours. Je me souviens trop combien lorsque nous étions aux affaires, nous étions interpellés vertement par toutes et tous
.( souvenir d'une réunion de quartier à Rochebelle où un habitant ne comprenait pas que nous ne calions pas le déneigement de son impasse sur ses heures de départ au travail).
Je note cependant avec intérêt que c'est à moi que des commerçants se sont confiés...normal ils ne voient pas les élus en fonction dans les rues...
- je me réjouis des récents succès enregistrés à La Commanderie. Thomas Dutronc a trouvé dans cette salle de quoi faire exploser son talent.

Pour le reste, je cultive mon jardin .J'ai entretenu ma passion de spectateur ces dernières semaines :
Coté scène :
- "le mariage" de Gogol à la Comédie Française
- "les légendes de la forêt viennoise" d'Horvart à la cartoucherie de Vincennes
- Traviata (exceptionnelle) à l'Auditorium de Dijon.
Coté histoire :
- l'exposition sur les plans reliefs au Grand Palais.
- l'exposition sur la "perestroïka" soviétique aux Invalides
Coté beaux arts :
- une longue ballade tardive dans les salles du XVII° français au Louvre 

Les semaines à venir seront tout aussi riches.

Enfin je vis une très belle expérience depuis 4 mois en délivrant à travers toute la France à l'intention des élu(e)s à la culture , une formation sur "les résidences d'artistes" . En octobre à la 
Villa Noailles ( centre d'art )à Hyères, en janvier à Rennes , hier à Vienne , bientôt à Toulouse , Bordeaux , Metz...
L'occasion pour moi de travailler à travers toute la France avec les centres régionaux du livre , des directeurs de scènes nationales ou conventionnées , le conseiller national aux musiques actuelles du Ministère de la culture , et évidemment des artistes . Je cherche à faire partager aux élu(e)s locaux
la nécessité de donner aux créateurs des conditions optimales pour épanouir leur art.
Ces rendez-vous m'enrichissent plus que tout . Je touche à ce qu'il y a de plus sensible et de plus fragile, le temps de la création.