samedi 29 octobre 2011

Entre été indien et sonate d'automne




Quand la Comédie Française s'expose au Petit Palais




le grand Rex,une salle dé cinéma
de légende
 
Il faut bien l'admettre...je traîne un peu pour écrire , ces dernières semaines . Je laisse s'accumuler sur mon bureau les notes que je conserve pour nourrir mon blog.
L'actualité doloise mobilise (trop) souvent ma plume...les sujets ne manquent pas...Le transfert de la lecture publique au Grand Dole sans que jamais les dolois n'y trouvent un service concret supplémentaire, la casse annoncée en conseil municipal du Conservatoire de Dole , le faible retentissement auprès des publics des (bonnes) propositions de la Commanderie , la difficulté de faire décoller les abonnements de Scènes du Jura sur le bassin dolois...
Je laisse cela de coté aujourd'hui. Quelque chose me dit que j'aurai très vite l'occasion de revenir sur tous ces sujets...Après tout n'allons-nous pas bientôt fêter le deuxième anniversaire de l'échec municipal de la venue du centre national du patrimoine de la chanson française ?

Prenons les choses avec méthode...


Je vais essayer de résumer mes découvertes de ces derniers mois entre été indien et sonate d'automne.
- le drame des biches fin Août à Bussang au théâtre du peuple...pas aimé du tout cette pièce où les amours homosexuels semblent la seule porte possible pour les sentiments...caricatural et je n'aime pas la caricature, elle ne sert aucune cause!
- la mise en lumière de la cathédrale de Strasbourg...séquence émotion...mes 18 ans...
- la visite du Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg...superbe collection permanente avec une mention spéciale pour un ensemble décoratif en céramique né du talent de Kandinsky.
- une visite à la maison européenne de la photographie en septembre à Paris afin de découvrir les clichés de jane Atwood...Je suis un inconditionnel de la MEP.
- Les jeux de l'amour et du hasard par la Comédie Française au "104"...ce que "le français" produit de meilleur...une troupe  de jeunes pensionnaires pour l'essentiel afin de coller à l'âge des rôles...une mise en scène dynamique et dépoussiérée dans un respect absolu de l'oeuvre
-"aux bonheur des hommes" au théâtre du Lucernaire...du cabaret...un peu "cheap" quand même. J'attends avec impatience dans ce théâtre, où l'on fait le pari de la création, la toute prochaine pièce écrite par Philippe Honoré " de l'intérêt d'être constant"
- La mise en lumière de la ville de Chartres à l'occasion des journées du patrimoine...tout à fait impressionnant...un modèle du genre dans la scénographie lumière.


mise en lumière d'une église paroissiale avec
projections d'enliminures



portail nord de la cathédrale






les ponts de Chartres deviennent des poèmes


- découverte de l'exposition doloise "les dessins intimes"
- ai "fait " la "nuit blanche" de paris le 1° samedi d'octobre...sans véritable intérêt...peu d'esprit de création et beaucoup trop de monde pour en faire un évènement convivial...
- vu en octobre à Grenoble une expo incroyable utilisant les arts numériques, "X,Y,Z,T, paysages imaginaires"...où comment les signes conduisent au sensible...
 - visite toujours en octobre de la Villa Noailles à Hyères afin de prendre la mesure d'un lieu où les résidences d'artistes ne sont pas des gadgets.Moi qui aime l'art déco, j'étais aux anges!
- regardé au Grand Rex (là où mon Père me conduisait pour voir le Disney de Noël)  le film "the artist". Un film noir et blanc, muet dans ce cinéma mythique classé monument historique...un rêve.
- ai assisté coup sur coup à la comédie Musicale Harlem aux folies bergères (sans intérêt) , à Sunderland une superbe comédie douce amère irlandaise au Théâtre de Paris ( pourquoi les dolois sont-ils désormais privés de ce registre dramatique?) et enfin une comédie de boulevard "mes meilleurs amis" au théâtre des nouveautés . Je confirme mon soucis de tout voir sans à priori...théâtre public ou privé , drame ou comédie , classique ou contemporain...
- me suis rendu à deux concerts dans un lieu mythique de la cité bergère "le limonaire". Un bistrot chantant que je fréquentais déjà il y a plus de 25 ans lorsqu'il était encore rue de Charenton...souvenir de mes nuits à "beugler " les chansons de la commune de Paris " tout ça pour te dire Nicolas qu'la commune n'est pas morte"
 - coté exposition la fin du mois d'octobre a été riche : Cézanne et Paris au musée du Luxembourg; Napoléon III et l'unité italienne aux Invalides ; la Comédie Française s'expose au petit Palais (magnifique scénographie) , Le peuple de Paris au XIX à Carnavalet , Les éditions Gallimards/portaits du siècle à la bibliothèque historique de la ville de Paris...

Bon voilà il me semble ne rien avoir oublié. Boulimique vous avez dit boulimique?

jeudi 6 octobre 2011

Sauvez les femmes et les enfants d'abord...

Les semaines se passent et les témoins rouges s'allument à la Commanderie...
Qui dira (moi...) que les déboires de cette salle exceptionnelle ont commencé très exactement avec l'arrivée de l'équipe Wambst...A partir d'avril 2008 les salles se sont faites de plus en plus vides...à quelques trop rares exceptions.
Wambst reproduit à Dole son échec connu des dijonnais et reconnu de la Municipalité de Francois Rebsamen. Je ne résiste pas à raconter pour la petite histoire, l'exclamation sans retenue de notre Maire (PS pour ceux qui l'oublieraient) lors du dernier Conseil Municipal visant à contester la politique de sécurité menée par le Maire socialiste de Dijon " ah mais je ne suis pas du tout d'accord avec ce qui se fait à Dijon..."! Quand on songe que désormais François Rebsamen est président du groupe socialiste au Sénat, on mesure ce qui a été évité comme tension à JC Wambst s'il avait été désigné candidat puis élu dans la Haute Assemblée!)
Bref revenons justement à Mickey3D.
La Commanderie doit acceuillir cet excellent artiste la semaine prochaine. Une grosse dizaine de dates en France . Normalement, à vue de nez, un spectacle qui devrait attirer 2000 spectateurs au moins...Choix incontestable de programmation.
Oui mais...l'ambiance autour de cette salle est cassée...on imagine des annulations...bref je me suis laissé dire ( comme aurait dit geneviève Tabouis "mesdames , messieurs attendez vous à savoir les nouvelles de demain) que moins d'une centaine de billets avaient été vendus à ce jour...les presses tournent à plein régime pour éditer des prospectus afin de lancer une communication qui a été déficiente dès le début...
On aura de grands moments le jour où l'on pourra éplucher les lignes budgétaires "sauve qui peut' de la communication municipale!
La pièce de boulevard du 5 octobre a été si peu portée, qu'il a fallu regrouper les spectateurs en "centre salle" afin que les acteurs n'aient pas le sentiment du vide...
Gâchis à répétition...