samedi 31 mai 2008

la rencontre avec les arts : une constante du collège et du lycée Notre Dame de Mont Roland






















Le collège Notre-Dame de Mont Roland à Dole vient d'inaugurer une magnifique salle de spectacle. Cet évènement prend sa place dans une histoire vieille de 4 siècles .
Il faut soit être arc-bouté sur un anticléricalisme d'une autre époque(donc être frileux et avoir peur de la solidité de la République laïque-ou entretenir la peur pour exister- et de l'école"de la République" comme d'aucuns aiment à utiliser ce mot avec gourmandise sans en comprendre le sens profond), soit manquer d'altruisme ou de curiosité pour ne pas se réjouir de la création d'une nouvelle salle de spectacle dans notre ville . Il faudrait enfin ignorer que les toutes premières représentations de théâtre à Dole ont été données justement dans le collège des Jésuites.Bref ce serait ne rien connaître des jésuites et de leur système éducatif ou pire de ne pas vouloir savoir et apprendre .

Le théâtre au collège des jésuites de Dole : une tradition
Si l'on excepte les "passions" réprésentées en 1488 et en 1571 , c'est avec la création du collège que se développe la pratique dramatique à Dole . Ainsi peut-on relever 3 ans après l'arrivée de la Compagnie de Jésus à Dole la présentation dans la cour des classes du "mauvais riche" en 1585...suivront très régulièrement des oeuvres issues soit du registre biblique , antique ou hagiographique. En 1660 je relève avec gourmandise la pièce "le parnasse de Dole rétabli". Il s'agit d'une pièce où les élèves du Collège rendent hommage aux édiles dolois qui ont favorisé la recontruction de leur établissement maltraité par les malheurs du temps. Le théâtre est une donnée essentielle de l'éducation jésuite avec le sport d'ailleurs . (qui ne sait que la 1° piscine doloise a été construite dès le XIX° siècle dans le parc du collège?).Le théâtre est envisagé comme un moyen de passer d'un milieu clos et privilégié d'éducation (cf l'origine noble des élèves d'alors)à une vie d'homme public maîtrisant ses gestes et posant sa voix.(in jacques Rittaud-Hutinet chez Cêtre 1988).
Ma rencontre avec la pratique artistique au Collège et au lycée dans les années 70 et 80
Le collège Mont-Roland pratiquait dans les années 70 ce que l'on nommait les 10% . C'est à dire que 10% de notre temps était orienté vers les pratiques artistiques . Nous disposions dans l'établissement d'un espace incroyable"le centre audio visuel" avec une scène...des salles pour faire des montages audio visuels...un costumier de théâtre hérité des bons pères...bref c'est là que j'ai très vite senti que les choses de la culture et de la scène étaient au coeur de ma vie. Des hommes incroyables portés par une passion pour l'art dramatique nous ont emmené : gérard Gréa avec qui m'a donné mon 1° rôle de "Star" (Perrichon de Labiche en 1978) puis xavier Guichard qui m'a distribué dans Hector de la Guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux en 1981 et dans le maréchal Lefebvre de madame Sans Gêne en 1982 . Il faudrait aussi raconter les montages diapos de Monsieur Dubur (je ne me résoudrai jamais à dire Roland Dubur même s'il fut pour une année mon collègue ou plutôt que je fus son collègue...il restera pour moi toujours et à jamais Monsieur Dubur), notre professeur de lettres qui replaçait toutes les oeuvres étudiées dans un contexte culturel autant pictural, que musical voire dans la chanson populaire( je me souviens de son cours sur l'existantialisme en littérature et ma découverte avec lui de juliette Gréco et de Boris Vian...)...bref on est aussi le fruit de son instruction...si je dois le goût de l'histoire à mon père et mon grand père paternel, le sens de l'esthétisme à ma mère et mon grand père maternel , je dois à mes maîtres de Mont-Roland une part de ce qui a fait de moi l'adjoint à l'action culturelle de Dole pendant près de 13 ans.
Les pratiques artistiques aujourd'hui au Lycée Pasteur Mont Roland
Je ne reviendrai pas sur la création de la salle au collège "rives de Mont Roland" .C'est l'histoire qui continue .C'est un outil formidable pour les collégiens et au delà pour notre ville puisque c'est bien l'ambition du collège que de l'ouvrir à toute la population.
Au lycée , l'ambition artistique ne se dément pas malgré la lourdeur des emplois du temps des élèves et des enseignants.
Chaque année nous arrivons à convaincre près de 45 élèves de s'abonner à Scènes du Jura et à y découvrir des formes qui sortent des conventions .
Pour ma part dès que possible j'emmène mes élèves travailler sur le patrimoine architectural ou écrit afin d'illustrer les cours ( ainsi la chapelle du collège St Jérome et les collections des incunables de la médiathèque pour la renaissance humaniste ou plus récemment avec des terminales l'exposition sur les affiches de mai 1968)
Il est de tradition de travailler l'art dramatique chez nous. Ainsi ces derniers jours des élèves sous la direction attentive de christelle Cuynet ont proposé à la "fabrique " (un de mes bébés ça...ma seconde décision d'adjoint au maire en 1995-dans la semaine qui a suivi ma nomination- : abandonner la "virtuelle" mise en résidence de la compagnie des grands luminaires"il faudra que je raconte...) une adaptation théatralisée de "la belle et la bête". Je reste ébloui par ses jeunes gens qui si pudiques dans le quotidien tendent à faire surgir le sentiment. C'est dur d'aimer mais c'est encore plus dur de le jouer! Les jésuites avaient raison , quelle école le théâtre! Cyril je ne t'ai jamais entendu t'exprimer aussi clairement même derrière un masque , il y avait dans tes desespoirs, dans tes cris la douceur de Jean Marais bien sur mais moi j'y ai entendu également les lamentations d'alain Cuny dans les visiteurs du soir .
Marion quelle voix...posée ...modulée...transformée...Pauline, surprenante ...habitant un rôle comme une pro...thomas...ce grand corps pas malade que tu as si bien géré...
Quelle chance d'avoir des classes de costumier(e)s de théâtre à Pasteur pour donner à cette production un ton superbe..une couleur ..le bleu...c'était très beau . Et puis il y avait la lumière dans vos yeux...dans ceux de vos camarades de classe...décidément Van Cauwelaert dans "20 ans et des poussières" avait bien raconté toute cette aventure humaine de la création d'une pièce de théâtre dans un bahut...mais là, l'aventure , c'était vous.


dimanche 25 mai 2008

OUR: mes racines...ma source...


J'ai eu le plaisir d'exposer dans le cadre de l'université ouverte aux habitants d'Our l'histoire de ce petit bout de Jura.

Cela fait bientôt 30 ans que je me suis mis a exhumer le passé pour redonner chair à des êtres ou des évènements. Je ne me suis sérieusement remis au travail il n'y a que 2 ans.

Il faut dire que l'enquête s'est avérée pittoresque puisque la commune ne possède aucune archive...rien...quasiment rien...ce fut un très long et fastidieux travail que de remonter des fils très minces...certains m'ont conduit jusqu'au XI° siècle. J'ai eu des bonheurs incroyables :

-découvrir "le" document , celui que l'on cherche sans y croire et qui vous explique tout , une sorte de porte vers le passé

-me trouver confronté à une lettre dans laquelle l'auteur mort il y a 200 ans m'interpellait directement...

-mettre la main après 30 ans d'interrogations sur le "vide historique" sur une partie des archives des officiers seigneuriaux du lieu...rangées dans le grenier de l'ultime descendante de cette famille.

Bref...dans une salle tout a fait respectable , j'ai eu l'occasion de faire remonter le passé à une petite centaine de curieux dont mon ancien Instituteur Monsieur Giboulet à qui je dois beaucoup.

Mon intervention s'organisait autour de 3 thèmes :

- le villageois et son seigneur

- le villageois et son curé

- le pouvoir paysan


En tout cas pour moi ce fut un réel bonheur .

Que dire? Our c'est mon port d'attache. Même si je n'y ai pas beaucoup séjourné depuis 25 ans , c'est là que je sais trouver la quiétude. Nous y sommes depuis presque 80 ans ...mais la maison était déja dans la famille précédemment .Une grosse ferme du Bas Jura qui pouvait accueillir au moins trois ménages...les miens "sont de cette terre" depuis le XVII° siècle, c'est dire!

mardi 13 mai 2008

Liberté,Egalité,Fraternité...au fronton de la mairie de Dole


L'inscription de la devise républicaine sur le fronton de l'Hotel de Ville de Dole est dans l'immédiat la plus éclatante illustration du changement de municipalité.
Je trouve que c'est une bonne idée, là n'est pas la question. J'ajoute que c'est esthétique .

Mon interrogation est ailleurs . Comment se fait il que la "gauche" a cette capacité à récupérer la Révolution Française et ses symboles positifs et pas nous?Comment se fait il que la "droite" si l'on excepte les gaullistes résistants n'a pas su s'approprier dans les mots "la République"?Qui est l'auteur de ce Hold up? Jaurès? Guesde?Comment peut-on sérieusement associer le matérialisme historique de Marx et les idéaux des lumières?

Qui était héritier des lumières sinon les libéraux ?
Ce sont des questions....cela m'énerve car je me sens autant l'héritier et le passeur de 89 comme de 93 que n'importe lequel des militants ou élus de Gauche! C'est même sur ce terrain intellectuel que j'entends ouvrir tôt ou tard le feu.
Je refuse définitivement aux communistes notamment la captation de la Révolution Française et de la Commune de Paris...et dans ce dernier cas les responsables sont connus...Marx et Lénine .La gauche a cette capacité incroyable à se nourrir de mots....République...Citoyenneté...Fraternité...et pour peu qu'on soit dans la certitude de la lumière les mots deviennent opératoires...

Tenons nous en au faits... enfin , qui dans les 60 dernières années a rétabli la République, sinon De Gaulle, un catholique influencé durablement par la philosophie personnaliste des Mounier et Maritain?Qui depuis la guerre a fait avancer la citoyenneté ? De Gaulle pour les femmes en 44 et Giscard pour les jeunes en 74!
Je sais bien qu'on ne trouve pas que des gaullistes chez les anciens du RPR ou à l'UMP mais qu'on le veuille ou non c'est là qu'en même qu'on en trouve le plus!

C'est sans doute parce que pour nous la République est consubstantielle à notre engagement politique qu'on ne se sent pas le besoin d'en rajouter dans le marketing politique ...C'est sans doute parce que nous mesurons la puissance du mot"citoyenneté" que nous ne l'avons pas trop galvaudé (et encore...Juppé/Villepin et les entreprises citoyennes..merçi...très peu pour moi ce genre de formule)
Bref quand la droite incarne le mieux la République c'est quand son représentant donne l'image d'un chef charismatique , d'un monarque :Poincaré ou De Gaulle...C'est ainsi que La Gauche fait son hold up idéologique...et bien non! La Liberté , L'égalité et la Fraternité cela me cause aussi, et il faudra bien faire avec!

dimanche 11 mai 2008

mes coups de gueule : Et le 13 mai 1958 alors? et l'éclairage de la collégiale aussi (aucun rapport)?


1958 autant que 1968...
On nous écrase de rétrospectives sur mai 68...soit!Une personne peu avisée, ne disposant pas du recul ou de la culture historique nécessaire pourrait bien croire qu'il s'agit de l'évènement essentiel de la seconde partie du XX° siècle en France.(Bien sur les médias français passent rapidement sur des 68 beaucoup plus dramatiques : le printemps de Prague et son écrasement (merci les cocos parce que malgré la critique du PCF d'alors combien se sont alors vraiment interrogés sur le système totalitaire soviétique!bravo Aragon!), les révoltes estudiantines américaines contre la guerre du Vietnam(les balles des "Viets" étaient plus redoutables que les lacrymos des CRS de la Rue Gay Lussac!)...bref si on nous épuise sur NOTRE 68 c'est d'abord parce que les "soixante Huitards" occupent de nombreuses places dans les médias et qu'ils veulent se saouler à leurs 20 ans...passons la nostalgie...
Mais qui va parler des 50 ans du 13 mai 58 ?
N'est ce pas un évènement tout aussi important? Reprendre les rênes de l'Etat alors que les gouvernements de concentration de gauche et tout particulièrement le gouvernement Mollet s'étaient fourvoyés? Bien sur on peut toujours s'interroger sur le"coup d'Etat du 13 mai 58"!je préfère pour ma part en regarder les conséquences heureuses pour le pays :
- une constitution qui réponde enfin aux aspirations de stabilité des français
- la fin annoncée de L'Empire colonial et de la bien trop meurtrière guerre d'Algérie
Bref le 13 mai 1958 vaut bien le 13 mai 1968!
L'éclairage de la Collégiale Notre Dame
Bien sur l'équipe municipale à laquelle j'ai appartenu manquait de poésie...nous ne parlions que de services techniques...aujourd'hui le développement durable s'impose (et c'est très bien d'ailleurs) n'empêche depuis plus d'un mois l'éclairage au sol de la collégiale Notre Dame s'ouvre vers 16 hrs, à savoir en plein jour...qui fait remonter le message?
A l'heure ou je modifie cet article (mardi 13 mai) rien n'a changé...on éclaire toujours le plein jour (cf ma photo prise à 18hrs)

mercredi 7 mai 2008

donner le temps au temps : un luxe retrouvé


Parce que le temps m'est infiniment moins compté (je peux bannir l'expression que tous mes amis connaissent dans ma bouche "on est dans les temps") , je choisis désormais mes sorties selon mes goûts du moment .
Plan B le 26 avril à La Commanderie : le meilleur du service public du théâtre , la sûreté des choix esthétiques de Franck Becker , le succès de Scènes Du Jura
Déjà l'an dernier la Compagnie 111 avait créé la surprise avec "plus ou moins l'infini". Le travail de cette compagnie relève d'un esthétisme pur . Sans doute le sentiment fait il un peu défaut . Je comprend bien pourquoi les spectacles de 111 ont tant de succès en Allemagne et à Hambourg notamment , ville que je connais si bien. Le public allemand , les metteurs en scène allemands (les régisseurs comme l'on dit Outre Rhin) sont très sensibles à l'esthétisme, à la rigueur du jeu sans doute parce que depuis 60 ans le romantisme qui a été tant détourné dans la patrie de Goethe est interdit de cité. J'ai souvent fréquenté , que dis-je, je fréquente souvent le Kammerspiele http://www.hamburger-kammerspiele.de/home.html même si je ne comprends pas l'allemand je suis toujours sensible à une "couleur" très particulière dans les mises en espace et en scène.
Bref cette année la compagnie 111 était plus "humaine" plus "sensible" , l'attention extrême des spectateurs était associée à des rires solides et nourris. Tout au long du la représentation je balançais entre Spiderman et "ah les beaux jours" de Beckett...
Dans tous les cas cela confirme s'il en était encore besoin la justesse des choix de Franck Becker.Pour ceux qui comme moi ont vu beaucoup des spectacles qu'il a sélectionné ces 7 dernières années(et encore je confesse n'avoir pas pu me rendre faute de temps à tout ceux que je souhaitais découvrir), on découvre peu à peu un style , une émotion , une esthétique oui , une esthétique. Directeur de Scène Conventionnée comme d'une scène nationale c'est un métier, c'est une compétence et Franck Becker en a aujourd'hui une réelle maîtrise auquelle le public de Dole et du Jura est sensible . Remettre en cause Scènes du Jura serait une erreur non seulement politique mais plus encore culturelle...la phrase de Talleyrand sur l'assassinat du Duc d'Enghein en somme"plus qu'un crime c'est une faute". Evidemment personne n'y pnese et c'est très bien ainsi.
Il faut de la finesse pour établir un climat de confiance entre le professionnel , autonome dans ses choix artistiques , ne dépendant que très partiellement de la seule ville de Dole( les financements viennent aussi de très nombreuses autres collectivités locales :la communauté de Lons , Le pays du Revermont, La Communauté D'Ain-Angillon, le département , la région et l'Etat) et l'élu local tenu par des contingences très terre à terre .Nous y sommes arrivés je crois...J'avais théorisé ce chemin autour d'une formule proche de la pierre philosophale "adopt,adapt,Improve". Formule bien connue des Tablers du monde entier, elle ouvre les portes à toutes les aventures humaines. Scènes du Jura en est une.
S'il peut être tentant de "récupérer" la subvention de Scènes du Jura d'environ 330 000 euros pour l'affecter à d'autres institutions ou activités, le coût d'une saison associant les grands succès du théâtre privé parisien et les formes émergeantes ou déjà confirmées du théâtre public serait très coûteux à porter par la seule collectivité doloise . Songeons qu'aujourd'hui nous partageons avec toutes les collectivités et l'Etat le coût d'une équipe de direction (et notamment du programmateur ce qui ne se décrète pas) et d'une équipe technique. Songeons qu'à cette date nous avons trouvé dans l'intérêt des publics et de la diffusion des oeuvres un équilibre entre des oeuvres exigeantes et des spectacles de divertissements . Dans combien de villes cet équilibre n'existe pas parce qu'un Directeur unique de la programmation des spectacles a une vision , un goût monolithique ou des compétences restreintes à un ou deux domaines artistiques? Dans combien de villes pour des raisons idéologiques on rejette l'une ou l'autre forme sous prétexte que le théâtre privé serait"bourgeois" et donc de droite et le théâtre de création "gaucho" et donc de gauche...comme si le populo n'avait pas le droit de s'amuser et le bourgeois de réfléchir!
Bref Scènes du jura dans l'équilibre du spectacle vivant de Dole et du jura est un outil développement culturel qu'il faut préserver tout en améliorant sans doute encore sa complémentarité avec la saison plus grand public portée jusqu'à ce jour par la ville avec le succès public qu'on lui connait.
L'expo du Musée des Beaux arts : les affiches de 68 de l'atelier graphique de l'Ecole des Beaux Arts de Paris
Evidemment l'historien que je suis ne peut pas ne pas être sensible à cette exposition qui nous livre toute la richesse de "l'imagination au pouvoir"des étudiants de la rue Bonaparte pendant le "joli mois de mai".
Y-a-il dans tout cela de l'art? Je n'en sais rien.Avec le temps ,certains (Fromanger par exemple) sont devenus des artistes reconnus alors il est tentant rétrospectivement de se "pâmer". Ce que je sais, du moins ce que je sens ,c'est qu'il y a dans beaucoup de ces affiches un cri associé à un sourire malicieux...le cri d'une génération contre une société bloquée mais aussi le sourire "taquin" d'étudiants vivant une incroyable fête et se demandant quel mauvais coup il vont encore jouer au Pouvoir sous la forme d'une affiche irrévérencieuse . Bien sur il y a les affiches made in "Coco/Mao/Trotsko/CGT" , disons celles qui sentent à 10 m la rhétorique...elles sont un témoignage. Il faut s'attarder sur les affiches de la RATP..superbes!
La soirée s'est terminée chez Anne...j'ai gagné un concours impromptu avec d'autres invités pour savoir qui était où ,au gouvernement en 68...que personne n'oublie qu'avec Yves Marie Lehmann nous sommes à peu près les seuls à pouvoir citer dans le coin, presque en entier les discours et les conférences de l'époque et à nous amuser à donner la date d'une intervention du général ou de Georges Pompidou...et pour ma part même celle de Mitterrand.
Un concert au Youn Koun Koun pour la soirée du samedi de Pentecôte
Bon je ne m'attarderai pas sur le défilé traditionnel .
Une descente vers la grande Rue (sans trop de difficulté parce que les rues étaient loin d'être bondées) m'a permis avec quelques amis de découvrir un jeune prodige de la guitare...un dilettante de la musique..il joue comme Hendrix...chante comme Brown...en plus retrouver à la basse un collègue...dingue, c'est dingue!Bravo à Fabrice pour l'animation qu'il donne à cette grande rue..bravo pour cette transformation réussie de l'ex Templier.
Belle occasion aussi de débattre avec un des colistiers de Josette Chasseur...confirmant l'ambition d'alors de nous faire manquer un renouvellement au 1° tour.