jeudi 24 décembre 2009

Voeux 2010


Une activité debordante

Bon je reviendrai très vite sur ce mois de décembre .
Me suis gavé d'expositions parisiennes :
- le Tintoret, le Titien et Véronèse au Louvre
- Les toiles flamandes du musée de Rouen au centre culturel hollandais
- Pelez au Petit palais (une découverte incroyable pour moi)



Je suis emballé par les couleurs posées ici où là sur les murs du musée de Dole . Les collections classiques en sont magnifiées . J'ai eu l'occasion de le dire à la Conservatrice des musées du Jura.

Ai pu aller au théâtre " la Bruyère" voir "les 39 marches" avec eric Metayer qui avec 3 autres comédiens incarnent 150 rôles...une époustouflante prouesse.

Me suis balladé entre Colmar et son marché de Noël et Lyon avec les fêtes de la lumière à Lyon


J'ai eu l'occasion avec des collègues enseignants d'intervenir dans le débat sur l'identité nationale. Un moment intéréssant pour se poser, me poser et réfléchir à cette question.
Je pense que l'identité nationale est une construction des hommes . Mon collègue et ami jacques baillagou, professeur de Philosophie a défendu pour sa part l'idée selon laquelle l'identité était une fiction nécéssaire. Au delà je crois que si crise de l'identité nationale il y a( et ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, des gosses des secondes ou troisièmes générations ne se retrouvent pas dans notre histoire et nos valeurs) , c'est qu'elle est liée au concept "d'assimilation" que nous avons imposé à nos colonies puis aux immigrants à la différence de nos voisins anglais qui ont developpé le concept d'administration indirecte dans leur Empire puis de "communautarisme" en Grande Bretagne. Je ne crois pas que l'intégration des italiens, polonais ou portuguais se soient réalisées avec une assez large harmonie parce qu'ils étaient européens et catholiques...Cette intégration s'est réalisée facilement parce que nous ne les avions pas colonisé et qu'ils n'étaient pas, qu'ils ne sont pas, dans le déchirement de l'oubli imposé.

Avons fêté avec mes élèves de terminale mes 45 ans...c'est plus de 40 d'entre eux qui ont fait un saut à l'appart...sympa très sympa.



Des fidèles lecteurs de mon blog se sont étonnés de mon absence au festival de la chanson française. Je suis sensible au regard attentif que l'on porte à ma pauvre petite personne. Pour faire court, la chanson est sans doute le type de spectacle qui me touche le moins, cela n'engage que moi evidemment . Pour le reste mes weeks ends ayant été pendant 19 ans dolois , je me suis accordé 24 mois de "voyages"...très humain tout cela.
J'ai lu des choses passionnantes dans la presse locale. Mais c'est le temps de la trêve des confiseurs. Ma liberté de plume ne s'émoussera pas en 2010 qu'on se le dise!

article en construction

dimanche 6 décembre 2009

Je me pose quand même trop de questions...

Mes activités m'occupent trop pour que ma plume s'épanouisse et pourtant que de beaux sujets à aborder :
- où en est-on du non débat sur l'intercommunalité culturelle imposée comme un coup d'Etat par l'Omniprésident du Grand Dole et son dir cab au Maire de Dole et à son adjoint à la culture ? Si transfert il devait y avoir dans les conditions d'opacité et de lutte interne pour le pouvoir que nous connaissons (où alors il faut être aveugle et sourd à Dole pour ne pas le mesurer) , voilà deux édiles JC. Wambst et Ch. Parent qui porteraient une très lourde responsabilité devant l'histoire de notre ville .
- le 1° festival de la chanson a lieu dans 5 jours...le moins que l'on puisse dire c'est que la ville ne s'émeut pas encore malgré une publicité massive ( il faudra me dire si c'est toujours le même spécialiste de la communication qui a eu l'idée géniale ET COUTEUSE , de faire distribuer dans les boites aux lettres le programme du festival le lundi avec toutes les publicités pour les grandes surfaces ce qui rend la distribution inopérante)! Une question va vite se poser : quelles ont été les sommes investies "en régie" par la ville au delà de la subvention versée au hall de la chanson...combien "in fine" aura-t-on posé de subvention publique sur chacun des fauteuils de spectateurs...si déficit il y a, qui va l'assumer , le hall de la chanson? Je gage que monsieur Hureaux ne le verra pas d'un oeil satisfait , ni ses partenaires parisiens peu disposés à le voir puiser dans son budget de fonctionnement courant qu'ils abondent en partie pour couvrir une opération déficitaire en région...
-Il y a plein d'autres questions que je me pose...sur le sport...les assises du sport par exemple...la communication de la ville et son fonctionnement public/privé...l'abandon des comités de quartier élus sur tout notre territoire(peur de ne pas être majoritaire dans ces conseils?)...le malaise qui va bien au delà du murmure pour une large partie du personnel municipal...l'écho que nous avons des relations cordiales entre les membres de la majorité municipale ou de ses marges...la qualification par le conseiller général socialiste Viverge du bureau départemental des élus socialistes présidé par JC Wambst de "pieds nickelés"...
Bref comme je l'écrivais en titre "je me pose trop de questions" et je n'ai pas le temps...vous imaginez si j'avais le temps...

vendredi 27 novembre 2009

Je passe mon premier "flocon" à Dole...



Dans 15 jours le 1° festival de la Chanson de Dole...la date approche...la ville retient son souffle, c'est le moins que l'on puisse dire.

Des affiches commencent enfin à fleurir ( il faudra un jour m'expliquer qui a fait le plan médias de cet évènement...). Esthétiques elle le sont...mais informatives voire susceptibles de capter le passant...alors là un élève de 3° année de com pourrait vous expliquer que les lettres sont trop petites...invisibles non seulement au passage en voiture mais lorsque l'on passe devant à pied.


Mais le plus étonnant n'est pas là. Qui à eu cette idée incroyable de prendre un symbole attaché aux fêtes de Noël pour "vendre" le festival...franchement deux pensées viennent immédiatement à l'esprit : soit il s'agit d'une affiche pour les fêtes de Noël à Dole dans le cadre de l'union commerciale(ce qui est tout à fait logique en cette période) de sa patinoire et du marché de Noël dont pour le coup beaucoup de gens parlent , soit il s'agit d'une campagne de com d'une grande surface pour les fêtes de fin d'années. En tout cas vouloir imposer le festival c'était se décaler en termes de com ou de reprendre les symboles de fin d'années en les caricaturants...
On m'a même demandé dans la rue s'il y avait une opération pour faire passer le 1° flocon de ski aux enfants...et je suis sérieux!

Bref voilà une opération menée " à l'arrache" où à aucun moment on ne s'est interrogé sur ce que sont les publics d'un territoire et comment sur le long terme les conduire à adhérer à un projet que je crois évidemment intéréssant...En gros tout sauf de l'action culturelle...une politique réduite à de l'évènementiel!!!C'est navrant!

"gribouille" avait dit monsieur Wambst dans sa campagne électorale pour qualifier notre politique culturelle...ponctuel, plaqué et amateur pourraient être des qualificatifs aujourd'hui utilisés pour qualifier un projet qui mérite une vraie attention pour devenir un projet de ville partagé , expliqué et adopté.

dimanche 22 novembre 2009

Le théâtre et moi : une addiction...ce doit être cela!


Je réfléchissais il y a quelques jours à ce qui pouvait bien chez moi avoir donné naissance à ce besoin que j'ai de me rendre au théâtre dans un théâtre...
J'ai fait le catalogue de mes souvenirs les plus anciens :
- MJC de Colombes en 68 ou 69...j'ai 4 ans un spectacle de théâtre sur le cirque...je vois encore dans mes yeux l'éléphant en carton.
- des scènettes jouées au salon de l'enfance à la Défense (1968?69?)
- mes après midi au théâtre du "petit monde" à Paris avant 1972 et ce devait être "cendrillon" et "le général Dourakine"
- ma découverte du Chatelet en 1973
- mes premiers pas sur scène au "patronage de la salle Jeanne D'arc" à Orchamps où je faisais un sketch avec des une histoire de pommes...franchement je ne m'en souviens plus..c'était en 1973 et un hérault d'armes dans le cadre de la fête des écoles...on m'avait donné un texte à apprendre parce que j'étais 1° prix de récitation...le prof et le politique pointaient déja leur nez "oyez oyez gentils messires et jeunes damoiselles, notre sire guillaume vous convie à un grand tournoi..."je me souviens du début du texte comme si c'était hier...
-ma 1° place assise aux cotés de mes parents au 3° balcon du théatre de Dole pour voir les diapositives de notre été à la colo Mont Fier (1974?)
- le théâtre de fortune installé dans le jardin de mes voisins à Our...
- ma passion des marionnettes et le castelet que mon grand père m'avait réalisé

Bref ce dont je me souviens très clairement c'est qu'à chaque fois je rentrais totalement subjugué par les spectacles et/ou par le lieu...

Par conséquent ces deux dernières semaines, j'ai pu voir :

- à la Comédie Française : "l'avare" de Molière et "Figaro Divorce" d'Horvarth dans les deux cas du pur bonheur . Pour l'avare une mise en scène dans la tradition de la maison de Molière, avec un avare très vif et pour "Figaro divorce" un texte qui m'a "scotché"...tout, absolument tout! La mise en scène, le texte , les acteurs...du grand théâtre.

- à la "bourse du travail" à Lyon : "la belle de cadix"...et voilà comme d'habitude je refuse de me laisser enfermer dans une case...La production était superbe. Une mise en scène alerte. Le plaisir d'y retrouver des amis sur le plateau aussi. J'avais emmené avec moi un ami universitaire lyonnais...première operette pour lui . Verdict ? Il a passé un excellent moment!

Mes prochaines victimes, si je puis dire, en décembre ? "les affaires sont les affaires "d'octave Mirebeau à la Comédie française(salle du vieux colombier) et "cabaret brecht tango broadway" dans une mise en scène d'Alfredo Arias au Rond Point. Et je dois me débrouiller pour aller voir "la serva amarosa"!
Rien à voir avec ce qui précède :
- plus que 19 jours avant le début du festival de la chanson dont une partie des "vedettes " très récemment composait un plateau à Besançon...la ville de Dole retient son souffle...
- je confirme que les éclairages de Noël vont être superbes...l'effet sera très bien j'en suis certain.L'utilisation de toutes les neauveautés techniques , multiplication des "volumes" plutôt que des éclairages...motifs transversaux volumineux... Bravo à l'élu qui a bossé sur le dossier .J'attends le compte administratif pour lire la note d'autant que si j'ai bien compris les éclairages sont désormais achetés...de beaux moments pour les services techniques l'an prochain quand il faudra remplacer toutes les petites "leds" explosées...

vendredi 20 novembre 2009

Dans 20 jours , le 1° festival de la chanson de Dole...pierre angulaire de l'ambition culturelle de la municipalité.

Dans 20 jours, la municipalité de Dole , le maire Jean Claude Wambst qui en avait fait un étandard de sa campagne municipale en 2008, l'adjoint à la culture Christian Parent qui porte la réalisation et la responsabilité pleine et entière de cet événement, vont ouvrir le 1° festival de la chanson française de Dole animé par le centre national du patrimoine de la chanson française dont le siège malgré les promesses du maire reste décidément à Paris...les bords du Doubs fussent-ils éclairés à Dole par les lumières de l'Orient n'ont pas effacés les attraits du bassin de la Villette!
C'est peu de dire que la ville est en haleine...
Je pense à cette phrase que les femmes spartiates disaient au guerriers de leur cité avant qu'ils partent au combat " tu reviendras sur ton bouclier vainqueur ou sous ton bouclier ...mort" et comme disait l'autre...la mort c'est long...c'est pour l'éternité!

jeudi 19 novembre 2009

Colloque Malraux à l'Université Lyon 2 pour le 50° anniversaire du ministère de la culture, me voici "personnalité qualifiée"


C'est à la demande de l'université Lyon 2 où je commence à avoir quelques attaches, que je suis intervenu dans le cadre du colloque " ré-inventer la politique culturelle".
La journée a commencé par des interventions dans le grand amphi "Lumières". J'adore ces lieux chargés d'histoire. Je ne sais pas si on y écoute mieux...un peu sans doute . J'ai eu la chance étudiant, d'en fréquenter de très beaux à Sc Po Strasbourg ou en Sorbonne . J'ai toujours su que j'étais privilégié d'y recevoir la parole de nos professeurs.
Outre le plaisir de croiser le Drac Rhône-Alpes Alain Lombard avec qui nous avons échangé des souvenirs de l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg que nous avons fréquenté l'un et l'autre ,j'ai pu partager quelques beaux moments avec patrick Beghain, ancien Drac de Franche-Comté, membre du cabinet de catherine Tasca et dont je fut le modeste collègue alors qu'il était Adjoint à la culture de Lyon. Dans les couloirs évidemment, le toujours souriant jacques Livchine du théâtre de l'Unité me racontant la surprise de la nouvelle directrice de scène du Jura découvrant qu'Oncle vania était déja passé à Dole...alors que j'étais adjoint au maire et que cela avait relevé pour moi d'un véritable choix pour soutenir l'économie culturelle en région .
Bref, bref plein de visages connus.
Cette journée a été pour moi l'occasion de rencontrer d'autres acteurs culturels puisque je faisait équipe avec damien Malinas, maître de conférence à Avignon , responsable du master "publics de la culture et de la communication" et avec le créateur philippe Haleb dont on se souvient des mannequins vivants dans les vitrines des grands magasins à Paris.

Nous avons du traiter la question "expérience intime, publique et politique".
Il m'appartenait de définir et d'illustrer le champs des esthétiques dans lequel l'élu peut ou ne peut pas s'aventurer . Un beau défi intellectuel que j'espère avoir tenu.

dimanche 1 novembre 2009

Totalement écrasé de travail mais contemplatif

Je n'y arrive plus...j'entends par là, me poser pour écrire un peu. Mon activité professionnelle est passionnante mais "chronophage".

Me faire plaisir...mes spectacles et expositions des dernières semaines
Que dire ? Je continue à éclairer mon sens critique, enfin j'essaye . J'ai pris racine au théâtre du Rond Point. Y ai vu ces dernières semaines :
- l'arracheuse de temps , un petit monologue savoureux sur le Canada
- Ordet avec pascal Grégory dans un drame métaphysique et scandinave
- Alêveque qui se lache...
Suis allé voir deux boulevards, un bon "panique au ministère", un mauvais "les hommes prefèrent mentir".
J'ai assisté à un spectacle incroyable vendredi à la salle Pleyel "max raabe" un crooner allemand qui reprend les succès du Berlin des années 20 ainsi que ceux de Paris, Londres et New york.
http://www.dailymotion.com/video/xaz34m_max-raabe-paddlin-madelin-home_music
http://www.dailymotion.com/video/xaz3jw_max-raabe-my-small-green-cactus_music
J'ai découvert à Dole, le cirque plume. Je n'ai pas été convaincu mais ne le disais pas vu l'enthousiasme local. La critique nationale m'a confirmé dans mon sentiment. Quoiqu'il en soit une belle ouverture pour la saison doloise.
deux soirées étonnantes cette semaine aussi :
- "la laicité est-elle soluble dans le sarkozysme" au théâtre de la madeleine... d'autant plus drôle que j'accompagnais une amie qui va exercer une des plus hautes fonctions de la République dans le domaine de la culture...
- la soirée d'hommage à la comédie française à J Paul Roussillon, sociétaire disparu en juillet . Un moment rare où la famille du théatre français se retrouve et ouvre son coeur.
Coté exposition, je tiens le choc : Renoir au Grand Palais, Fellini au jeu de paume, les peintres de la liberté aux beaux Arts rue Bonaparte , Soulage à Pompidou , la biennale de l'art contemporain à la sucrière de Lyon (pas aimé du tout) et l'expo du musée saint Pierre de Lyon "les modernes s'exposent" (là j'ai beaucoup aimé).
J'ai eu un vrai choc en découvrant l'expo Hucleux à Dole . Quelle maîtrise!

Le colloque sur jacques Duhamel
Je n'ai pu assister au colloque sur J Duhamel. Je l'ai regretté, j'étais en Allemagne pour la fête nationale de ce grand pays voisin. Ce ministère Duhamel là a été au coeur de la question de l'éducation artistique et cette question là demeure au coeur de mes préoccupations.

Les dynamiques doloises...la préparation des régionales...
Pour le reste je contemple les dynamiques doloises : le nombre étonnant de participants aux assises du sport , le caractère public et populaire donnée à l'ouverture des festivités de la fondation de Cluny...la présentation de la saison culturelle en compagnie de la presse...le silence assourdissant autour du projet d'intercommunalité culturelle dont l'étude était notamment pilotée par un ancien du CAC (personne ne pensait sereinement que je ne l'avais pas relevé dès le début)...la rencontre manquée entre le public dolois et Jane ...l'arrivée des feuilles d'impôts locaux...la polémique médiatisée cette fois , autour de la politique financière des mandats précédents... l'omniprésence de Claude Chalon qui parfois même dans la presse locale corrige les propos du Maire de Dole...l'absence de quelques autres en revanche...
J'attends avec intérêt l'implantation dans le paysage dolois du 1° festival de la chanson porté par le centre national du patrimoine de la chanson française. L'historien que je suis demeure toujours attentif aux propositions du hall de la chanson et comme cette fois ci, il y a un peu de mes impôts dedans (100 000 euros de subvention+les frais de structure)...je ne vais pas me priver.
Les partis politiques préparent les listes pour les régionales. C'est pittoresque. D'autant plus que cette fois-çi avec la réforme territoriale à venir, les élus du conseil Régional seront en piste pour les territoriales de mars 2014...celui qui ira au Conseil général en 2011 sait déja qu'il sera sacrifié mais qu'il sera ou qu'elle sera celle ou celui qui disposera d'une légitimité forte parce qu'issue d'un scrutin uninominal et non de liste...c'est comme l'Alsace et la Lorraine entre 1870 et 1914 "y penser toujours n'en parler jamais"...bref qui aura la force de frappe pour porter la liste à gauche et à droite des municipales de 2014 à Dole et incarner le Grand Dole? N'en doutons pas l'enjeu n'est plus la mairie de Dole , l'enjeu est la présidence du grand Dole...cela semble se savoir du coté de "rochebelle" et sans pudeur, sans retenue...intéréssant.
Autre donnée à venir , celle du mandat unique...dans cette formidable partie de billard qui s'ouvre, il faut avoir en tête l'évolution des mentalités des administrés. Les électeurs ne veulent plus d'un élu qui aurait plusieurs mandats fussent ils locaux. Même si la loi ne le grave pas dans du marbre ( et je crois le Président Sarkozy suffisamment à l'écoute de l'air du temps pour avancer dans ce domaine), les candidats de demain à la tête des mairies, des communautés d'agglomération et aux conseil territoriaux devront se présenter clairement aux électeurs avec l'ambition d'occuper un seul siège...pas moyen de contourner cette évidence, les élections auront lieu le même jour!


Ca m'intéresse
Les éclairages de Noël s'installent. J'avais dans l'idée de poser des "gouttes d'eau" . Je les ai remarquées rue de Besançon . Cela sera du plus bel effet.
En pleine lecture de l'ouvrage sur la collégiale Notre Dame...enfin un livre d'historiens accessible à des non-initiés et il est beau ce qui ne gâte rien.
Je viens de consulter le nouveau site web de la ville de Dole..Nickel..rien à dire...bien fait. Bon heureusement 18 mois de gestation...un budget com qui n'est pas en diminution...il faut ce qu'il faut ,sinon gare au rapport de la CRC dans quelques années...
Par contre je viens de trouver le mag N°1du "grand Dole"...cela confirme mes propos ci dessus...on sent où est le pouvoir , où sont les enjeux...bref comme il ne peut y avoir deux rois dans un même royaume...

Voilà donc retour à mes activités sérieuses , je finis un travail sur le fait de savoir s'il faut encore construire des médiathèques...vaste programme non?

vendredi 11 septembre 2009

le Père Pierre Grenier nous a quitté...requiem in pace



Le Père Grenier...pour toutes celles et tous ceux qui ont fréquenté le Lycée Notre Dame de Mont-Roland dans les années 70 et 80, c'est le souvenir d'un sourire, d'un regard bon , des deux mains qu'il ne cessait de se frotter quand il parlait...
Le Père Grenier pour nous élèves puis plus tard lorsque je fus jeune prof, c'était "gripette"...un directeur attentif, cherchant toujours à nous aider, prenant le temps de nous écouter comme savent le faire les hommes d'Eglise qui ont choisi de vivre dans leur siècle.

Les souvenirs remontent à la surface alors qu'il vient de disparaître...son accompagnement discret alors que nous préparions la fête des terminales afin que nous ne ravagions pas le hall du lycée...(il montait lui même sur l'échelle pour attacher les caricatures que nous avions faites des profs...)...ses invitations aux terminales dans son chalet de Prémanon puis plus tard à mes amis et moi-même...ce besoin d'organiser qui le conduisait à tout faire dans le lycée : servir à table , balayer le hall etc etc lorsque le personnel venait à manquer...sa présence à la soutenance de mon mémoire de maîtrise...la discussion qui fut décisive pour moi lorsqu'il me proposa de devenir professeur d'histoire au lycée...ses conseils pour se faire entendre lorsque je devais célébrer un mariage à la mairie de Dole "nous les vieux curés on savait parler dans les églises sans un micro...ouvre la bouche, articule et parle doucement pas fort, doucement!"...mes larmes déja, comme aujourd'hui lorsqu'il m'annonça son départ en retraite...nos discussions franches sur l'affaire des statues des apôtres de la collégiale Notre Dame :"tu ne vas quand même pas nous mettre au tribunal?"

J'avais formé le voeu de l'inviter au club 41 de Dole afin qu'il nous explique le travail qu'il menait auprès de l'évêque de saint Claude...cela ne se fera pas...

Le père Grenier nous a quitté cette nuit. Je sais qu'il a desormais trouvé une réponse à la question qui l'a habitée dans sa vie de prêtre . Gilles Gruet me disait "s'il y a des réverends Pères, lui c'était notre référent Père"...Il est temps pour vous de prendre du repos, Père, allez donc skier sur les pentes du Paradis où la neige est toujours immaculée...ca va farter, Père, c'est sur, ça va farter...Adieu.

lundi 31 août 2009

Août en mode passion




















Pas question pour moi de réduire le rythme de mes découvertes artistiques même si une "fracture de fatigue" du pied m'a un peu retenu à la maison...bref j'ai pu lire davantage...et dès que mon pied a pu me supporter j'ai recommencé ma quête...

Bussang 2009 : Un coeur mangé

Franchement que du bonheur!Il suffit de lire mon blog depuis des années pour comprendre que le voyage à Bussang au "théâtre du peuple" est un incontournable de ma saison estivale.
Cette année une "saga" sur les croisades nous était proposée dans une mise en scène de Pierre Guillois. Une longue discussion avec ce jeune metteur en scène m'a confirmé combien nous avions eu de la chance de faire un bout de chemin avec lui à Scènes du Jura;
En tout cas ce "coeur mangé" est l'illustration de ce que le théâtre public peut donner de mieux : accessible , drôle souvent, source de réfléxions et d'interrogations , générateur d'émerveillements devant un éclairage , une posture d'acteur...

La multivision "Notre Dame de Lumière" à Dole
Du bel ouvrage technique tout à l'honneur des bénévoles qui l'ont réalisé . Pour le reste, je suis dans l'interrogation sur des anachronismes vestimentaires , des qualificatifs sur la Révolution Française étonnants et des scènes que j'ai perçues un peu longues.


Vent d'Est sur France culture

Le mois d'Août a été propice à des émissions remarquables que l'on peut toujours podcaster sur les pays que l'on appelait de l'Est entre 1945 et 1989 . Tous les jours une heure d'archives...entendre Jan PALACH murmurer sur son lit de douleurs qui sera son lit de mort ne me laisse jamais indifférent .



Les salines de Salins les bains : l'effet patrimoine de l'Unesco

Un coup de chapeau à la municipalité de Salins! Avec opimiatreté, avec des moyens limités, voilà une municipalité qui a fait de la culture un moteur de développement pour sa ville . Les investissements réalisés, sans jamais tomber dans la facilité populiste portent leurs fruits. J'ai été impressionné par le nombre de touristes dans Salins par une journée de grande canicuale. Nul doute que c'est Salins qui va tirer les marrons du feu de l'attribution récente du label de pays d'art et d'histoire attribué au territoire sur l'impulsion, on oublie trop souevntde le dire d'Yves marie Lehman alors Maire de Poligny.

Les mystères de Paris

Nul!!!Une bonne idée rendue pourrie par une mise en scène de patronage dans un lieu superbe pourtant et que j'ai découvert pour la 1° fois : le théâtre de verdure du jardin shakespeare au Pré Catelan à Paris.
la "goualeuse" avait une voix de soprano légère...quant au "surineur" il imitait tellement mal l'accent des faubourgs que cela en était pitoyable. La venue du comparse du"maître d'école " affublé à la façon de frederik Lemaître(via Pierre Brasseur dans les "enfants du paradis") m'a achevé...je suis sorti et je n'étais pas le seul...une belle discussion s'en est suivie avec un jeune couple d'étudiants tous justes sortis de l'Ecole Normale Supérieure...ils étaient déçus autant que je pouvais l'être parce que découvrir Eugène Sue en version théâtralisée avait du sens.

Le Louvre pendant la guerre
Superbe exposition sur les années de guerre...les déménagements des oeuvres...le courage des conservateurs...la zone extraterritoriale d'où les nazis expédiaient les oeuvres spoliées aux familles juives.

Bréguet au Louvre
Incroyable exposition où l'on peut admirer la très célèbre montre "marie-antoinette" dont tout ce qui pouvait l'être était en or et dont on projete de faire une copie dont la"construction" prendra plusieurs années.

Cartier Bresson au musée d'art moderne de la ville de Paris
Un classique de la photographie dans un musée où j'aime non seulement me balader (je reste comme un enfant devant la fresque de Duffy)mais lorsque le temps me le permet(ce qui était le cas cette semaine) je ne résiste pas à manger un morceau à la brasserie du musée...la terrasse delivre quand même l'une des plus belle vue de Paris.

Gustave Eiffel à l'hotel de ville de Paris
Un hommage au génial constructeur bien au delà de la célébrissime Tour éponyme. Mais bon, j'ai vu dans ce lieu des expos plus attrayantes.












Utrillo et Valadon à la pinacothèque













Une découverte...pas d'Utrillo, je suis trop "parigot" pour le méconnaître mais des oeuvres de sa mère simone Valhadon. Une autre découverte aussi la pinacothèque place de la madeleine.
Entre le Montmartre d'Utrillo et le presque fauvisme de sa mère, ce fut un très beau moment pour mes yeux.

Festival "Entre cours et jardins" 2009 à Barbirey sur Ouche
Désormais un rendre vous pour mettre un point final à mon été cultivant. Le plaisir de retrouver des amis : Véronique Guyonnaud, hôte des lieux avec son époux , ancienne adjointe à la culture de la Celle Saint Cloud et Yves Bertheloo adjoint à la culture de Dijon.
J'aime ses retrouvailles pour partager un spectacle dans le chateau de Barbirey sur Ouche. Cette année une folle kermesse totalement décalée...dans l'esprit du théâtre groupe de Lons et des 26 000 couverts de Dijon. Dur à raconter, il faut le vivre; ce que le théâtre de rue et d'impro peut donner de meilleur . Quel dommage que ce festival demeure si confidentiel...

Déja je noircis mon agenda 09/10 des rendez vous culturels à venir : expo Soulage à Beaubourg, des maîtres Vénitiens au Louvre, Renoir au Grand palais , La "serva amarosa" de Goldoni avec Robert Hirsch au théâtre Hébertot ," Trio gagnant" avec Arditi , Testud et Berléand à EdouardVII, "Victor Victoria" à Comédia et bien sur l'attendue reprise de "la cage aux folles" avec Clavier er Bourdon. je vais prendre pension au théâtre du Rond Point...tellement de choses à voir, pèle mèle "le cirque invisible" avec Victoria Chaplin et J Baptiste Thierrée ou "3 tangos" d'Alfredo Arias. Je ne veux pas manquer à la Comédie Française "Figaro divorce" et "les joyeuses commères de Windsor" que j'avais vues il y a sans doute 15 ans à Chaillot dans une mise en scène de Savary.
Comme ce soir il y avait une "conférence de presse" pour présenter la saison doloise ( je reviendrai sur mon analyse du choix d'une conférence de presse...) je pourrai demain faire mes choix jurassiens.

mercredi 26 août 2009

L'été se termine...la ville s'épuise...

"Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark"...c'est ainsi que commence Hamlet...

Je me suis beaucoup amusé cet été à relever quelques uns des abandons par manque d'organisation et de regard ( ou d'égard) . J'ai beaucoup ri en voyant que mes propos étaient lus par quelques autorités et donnaient lieu à une intervention des services municipaux pour remédier à ce que j'avais souligné.
Je n'ai aucune vocation à être un auxiliaire d'une équipe. Je m'arrête donc là. La population jugera le moment venu.
Pour terminer en beauté cependant, quelques "succès" de cet fin d'été :
- dégradation, abandon, puis destruction du panneau de la saison d'été en
centre ville
Ce n'est un secret pour personne que lorsque les services publics n'interviennent pas immédiatement pour stopper une dégradation, les choses vont de mal en pis...le panneau touristique (dans la seule langue française d'ailleurs, c'est à mourir de rire la clairvoyance de quelques uns...)en a fait les frais...deux photos prises à quelques jours de distance récemment tendent à le prouver...je pense à cet extrait des "fleurs du mal" de Baudelaire "mais que cherchent-ils au ciel tous ces aveugles"...parce qu'enfin certains ne voient rien semble-t-il...




















- l'activité littéraire de "sid" qui ne se dément pas














Sans commentaire...sinon pour soulever le caractère fleuri du style...

- la remise en eau de la fontaine de la paix enfin nettoyée après que les touristes durant plus d'un mois et demi aient contemplé un cloaque


Et maintenant ? Place à la hausse des impôts locaux que l'on pourra toutes et tous constater dans quelques semaines avec l'arrivée de nos feuilles d'imposition...

mardi 18 août 2009

Coup de gueule : Pasteur en piteux état...



Non seulement les tags du trop célèbre "sid" continuent de se multiplier mais c'est désormais le symbole même de la ville qui fait les frais d'un air du temps dolois particulièrement"compréhensif ".
Qui sait si une caméra de vidéo protection judicieusement placée...

mercredi 12 août 2009

billet de (mauvaise) humeur : qui fait quoi?












La gestion d'une collectivité (il faut relire les belles pages de Léon Blum sur la conquête du
pouvoir et l'exercice du pouvoir...) est aussi faite du suivi quotidien des "petites choses"...
La municipalité (j'entends les membres du bureau municipal disposant d'une délégation et qui touchent une indemnité...22 élus/26 de la majorité) doit s'être mise en congé pour ne pas voir ce que tout le monde constate...

1° l'état de la fontaine de la paix ne s'améliore pas

Jour après jour le bassin de la fontaine adossée à la collégiale Notre Dame, redevenue un lieu fort du tourisme dolois, se transforme un peu plus en un cloaque répugnant.
Deux photos prises à deux semaines d'intervalle tendent à le prouver

2° les tags toujours "au top"












































Si, suite à un article ,des tags ont été effectivement nettoyés, force est de constater que le célèbre "sid" a frappé un peu partout et je ne comprends pas que des regards avisés autre que le mien ne portent une attention particulière à ce phénomène de dégradation très mal vécu par la population et qui une fois encore porte préjudice à l'ambition touristique portée par nos édiles.


Les échanges entre taggeurs (cf ma photo prise près de la gare Routière) tendent à prouver qu'il y a là un problème de tension dont les murs de Dole risquent d'être les victimes.

3° le jury des villes et villages fleuris : la signalisation "éteinte"


J'ai lu de bon matin que le jury des villes et villages fleuris était passé dans notre ville ; je ne sais ce que sera le délibéré , ce que je sais c'est que la ville ne peut en tirer aucun bénéfice puisque "les fleurs" qui garnissent les panneaux d'entrées de ville pour signaler aux touristes la qualité florale de la ville sont totalement effacées...passées au soleil lorsque l'on arrive de Besançon.

4° le caractère dépassé de certaines informations municipales









On doit se réjouir de la très belle campagne de communication qui a accompagné le festival du film de jeunesse de la MJC .Mais est-ce une raison pour que les "Kakémonos" et quelques affiches soient encore en place en ville, un mois après la fin du festival ? N'-y-a-t-il pas des événements à venir à valoriser? La chose est coutumière à tel point que l'an dernier, une" porte du cours" dans la presse locale se faisait l'écho du courrier d'un lecteur qui déplorait le caractère inamovible et dépassé de je ne sais plus quelle affiche dans une "sucette" devant chez lui...

mardi 28 juillet 2009

Festival de l'opérette d'Aix les Bains : "la scène c'est mon bureau , quand je ne danse pas c'est comme si je n'allais pas au bureau" (alex)


J'ai ponctué juillet de deux week ends à Aix les Bains d'une part pour retrouver des amis qui ont fait le choix de la scène comme univers et d'autre part pour assister aux représentations de deux opérettes: Méditerranée et Ignace .






Je l'ai déjà écrit, ma culture vient aussi de là et pas question de la renier. Mes yeux se sont ouverts tout grand lorsque mes parents m'ont emmené voir "Hello Dolly" à Mogador en 1972 puis "Les trois mousquetaires" de francis Lopez en 1974. J'aime l'opérette, c'est comme ça! Ce que j'aime encore plus c'est d'être aux eurockéennes début juillet, en Avignon du 14 au 24 et à Aix pour voir des opérettes à la fin du même mois. Un homme pour peu qu'il se pique de culture doit être éclectique et curieux...l'action culturelle n'a que faire des préjugés et de ses juges...

Soit, soit, l'opérette parfois un peu comme le cirque de papa a pris ici où là quelques bourrelets de graisse...il convient de lui rendre la fraîcheur qui présidait lors de l'écriture des livrets, de s'adapter à l'horloge du spectateur calibrée par les émissions de télévision , de couper ici ou là et de ressusciter quelques perles oubliées...
La tradition ne doit pas être un édredon étouffant et mortel à terme, elle doit être un trait d'union entre les générations de spectateurs toujours semblables mais si différents .
Des metteurs en scènes et des compagnies se sont attaqués à cette tache . A Aix fabrice, avec lequel je fais un bout de chemin depuis maintenant...pas mal d'années, s'est employé avec succès à "relooker" Méditerranée . Il m'avait suffisamment parlé de ses envies de mise en scène dès l'hiver dernier ,pour que je ne passe pas à coté de son travail. Fabrice, l'illustration que l'opérette a un avenir en France entre les mains de quelques hommes jeunes qui ne baissent pas les bras. Quant à son interprétation d'Ignace...là aussi on en parlait depuis si longtemps... cela vaut la peine de quitter les livrets conventionnels pour "ressortir" des oeuvres plus confidentielles.
Je suis heureux évidemment de retrouver le dolois Robby Faivre. En voilà un qui ne boude pas son plaisir sur scène.


Ce que j'apprécie aujourd'hui c'est d'avoir le temps d'écouter les artistes me parler de leur travail, de leurs projets , de leurs envies. Quand on est élu, on est dans l'action . On manque du temps nécessaire .
Je ne sais pas si un jour j'occuperais de nouveau un poste électif en charge de la culture, ce que je sais c'est que le temps qui m'est donné aujourd'hui me rend plus sensible à la fragilité et à l'enthousiasme aussi des artistes . Je ne me lasse pas de les entendre et de partager avec eux une discussion entre sourire et sérieux.

Sourire et sérieux, cette conversation devant notre petit déjeuner, contemplant le massif des Bauges depuis le balcon de l'appartement où l'on m'a si gentiment accueilli, avec alexandre, un danseur . Ah oui...le sourire, la bonne humeur mais cette phrase qui tombe sans prévenir " pas eu de contrat depuis plusieurs mois...alors on se pose des questions sur soi...sur ce que l'on vaut...faut il changer de voie ? La scène c'est mon bureau, quand je ne suis pas sur une scène c'est comme si je n'allais pas au bureau" . Je ne sais pas si tu t'en es rendu compte alex, mais ta phrase je l'ai reçue comme un coup de poing dans l'estomac. Le voile sur ton sourire et moi ma tête dans mes mains (signe traditionnel chez moi d'une écoute attentive...je peux avoir des écoutes tout à fait "non attentives" aussi...dans ces cas là j'enlève mes lunettes...).





Toutes les discussions (très tard...) sur les cachets...qui manquent...les contrats qui ne viennent pas...Jean Marc qui ne voit rien venir avant novembre alors que sa présence en scène, il l'a prouvé dans Ignace une fois encore, est énorme. Estelle qui fit un si bel ange dans Méditerranée (en tout cas moi j'y voyais un ange!) , qui s'est donnée tant de mal pour réussir cette performance (la description des répets dans ta cage d'escalier restera dans ma mémoire) et qui se réjouit presque de n'avoir encore que quelques cachets à décrocher pour atteindre les 507 heures fatidiques. Serge, le temps d'une soirée défendant , du moins prenant acte, du luxe des productions des grands théâtres publics...3 semaines de répétition à Lyon, quand seuls 5 jours ne sont possibles à Aix...Nicolas, le président d'Aix Operette véhément dans sa recherche des budgets...
Mais moi je les ai tous vus sourire aux applaudissements...la lumière dans les yeux quand la salle les acclame...les blagues qui fusent tard dans la nuit lorsque l'on rentre après le spectacle...pour tout cela "the show must go on"!


addendum : j'ai apprécié le concept de communication de la saison d'été d'Aix les bains "Hot saison"

vendredi 24 juillet 2009

Avignon 2009 : "c'est du Camus original m'sieur"!



Telle une cérémonie sacramentelle, j'entame courant juillet ma migration annuelle vers la Provence pour "faire Avignon". 19° édition...
Avignon, le lieu de tous les échanges...
Les premiers jours sont dédiés au travail. Soit il y a le soleil , soit il y a les cigales mais enfin il faut échanger,écouter pour construire mon année à venir de formation à destination des élus à la culture .
Dès le 14 juillet j'assiste à un colloque qui aurait pu être fort intéréssant, organisé par l'INJEP, sur les jeunes et la culture. Claire Vurpillot, que je retrouve avec bonheur (nous avons travaillé ensemble à la MJC de Dole , elle ,comme présidente régionale de la FRMJC et moi comme adjoint au maire)désormais Vice Présidente de la COFAC , tente de conduire le débat avec souplesse et fermeté . Force est de constater que certains ne viennent là que pour "administrer" des messages politiques sans lien avec le sujet : le syndéac nous gratifie de ses revendications qui seront répétées tout au long des rencontres auquel ce syndicat va participer. Quant à un Vice Président socialiste d'un Conseil général de Bretagne , il utilise le colloque de l'INJEP pour éructer contre l'équipe de direction du PS et propose sa carte d'adhérent à qui en voudra...
Que retenir ? L'intervention de karine Gloanec Maurin, soulignant qu'on ne repondra pas aux pratiques des jeunes avec des recettes anciennes..bref la génération "numerique nomade" n'est plus celle ni de la planète Gutenberg ni celle de la télévision...
D'autres réunions ponctuent ces premiers jours: AG de la FNCC où il faut bien le dire, le travail de formation des élus que nous menons de concert avec Charles Edouard Fichet est unanimement salué , Colloque de la FNCC sur la prise en compte des évolutions institutionnelles des territoires et enfin une réunion pour préparer notre "saison de formation 2009/2010". Je n'ai pas boudé mon plaisir à m'asseoir aux cotés de Françoise Gourbeyre, adjointe à la culture de saint Etienne, à la table qu'occupa comme Maire d'Avignon le personnage historique français que je deteste le plus : Edouard Daladier...



Pour le reste, toujours le plaisir de retrouver des amis .Nos routes se sont croisées hier alors que nous étions tous élus. Nous cheminons encore , portés par la volonté d'asseoir la culture au moment même où la crise révèle un besoin de valeurs . Sur cette photo, Florian élu PC de Martigues , Simone passée spécialiste des questions de la lecture publique (avec alain Rouxel) , Chantal , Maire adjointe UMP du Havre , Marie Thérèse François Poncet ,"La" référence des musiques amplifiées en France...














Un coup de gueule le 17 juillet...il met le doigt sur le comportement odieux de certains responsables culturels qui n'assument pas leurs actes d'un coté et leurs propos de tribune de l'autre. Une directrice de scène nationale de Lorraine a passé deux heures à se goinfrer aux cocktail des élus locaux de la FNCC puis s'est installée sur une estrade 5 m plus loin (nous étions dans le cloitre saint Louis) et elle a commencé à pourrir les élus locaux...minable!
Avignon ce sont des rencontres qui vont faire aussi la colonne vetébrale de mon année de formation à venir : le président de la COFAC , une élue de la Guadeloupe qui attend sur son territoire ultra marin la venue de la FNCC , François Moreau , délégué permanent de la COFAC , des élus de toutes tendances, denis Declerk jusqu'à ce jour Inspecteur au ministère de la culture et qui prend la direction des affaires culturelles de l'agglo d'Evry (dont E.Valls, le maire est au coeur de toutes les discussions durant cet Avignon 09)...bref Avignon c'est déja le début de la nouvelle année culturelle...



Un coup de coeur : la soirée très "hip" de l'ADAMI dans le très convoité "verger" avec une bonne partie de l'équipe permanente de la FNCC. Un beau moment de détente après une année où nous n'avons pas eu les deux pieds dans le même sabot!





Ma sélection de spectacles 2009
vu :
- "Le communisme raconté aux malades mentaux" au collège de la salle
Un argument alléchant : Staline demandant à des écrivains d'expliquer la révolution de 17 à des malades mentaux. Je dois reconnaître n'avoir pas été convaincu par cette jeune troupe de clowns que je retrouverai cependant avec plaisir pour en parler puisqu'elle est de Colombes.
- "Les derniers devoirs" de louis Calaferte à L'albatros
Les propos que l'on tient lors de la préparatioon des obsèques d'un proche. Cela aurait pu être encore plus cruel à mon sens.
- "le sermon sur la mort" de Bossuet à la chapelle de l'oratoire
Cela valait la peine d'entendre ce texte écrit par le jeune Bossuet(21 ans) plutôt que de le lire comme on le faisait autrefois dans les classes littéraires . Il fallait avoir un sacré culot pour rappeler à louis XIV qu'il était mortel...Dommage que le spectacle soit ponctué de musique grégorienne et pas de baroque...détail, détail...Un moment partagé avec alain Robinet, élu de Mantes et sa compagne dont l'attention pour moi me va droit au coeur.
- "Une clef pour sacha" de grégoire Aubert au théâtre du Bourgneuf
Jolie petite histoire bien servie sur les dérives des metteurs en scène eu égard au textes et aux auteurs
- "Appollonia" dans la Cour d'honneur
Bon là...pas à tourner autour du pot, mon spectacle du IN...une catastrophe. Un spectacle caricatural à mon sens d'un théâtre qui n'est plus, celui des années 70 : des mecs à poil , des hurlements , un groupe de hardrock , et bein sur l'officier nazi!!!Tout cela en polonais surtitré...
Bref je n'avais pas les clefs pour rentrer dedans. Me suis sauvé au bout de trois heures avec mon amie Marie Thérèse françois Poncet pour siroter un verre au bar VIP du "off".
Une discussion le lendemain avec une serveuse d'origine polonaise m'a entrouvert les subtilités de ce spectacle..trop tard!
- "Hamlet or not Hamlet" au théâtre de l'Oulle
Où comment 5 comédiens de seconde zone veulent sauver une réprésentation .Sympathique mais très loin de la qualité du travail d'Irina Brook il y a 2 ans sur le même thème . Nous en avons d'ailleurs parlé avec une spectatrice à la sortie...comme ça...elle avait aussi vu "en attendant le songe d'une nuit d'été" en 2007.
- " la nuit des rois" du grand Will dans la Cour du Barouff
Bien...très bien , le résultat du travail d'une classe de 3° année de comédie . Des masques..du maquillage...un tréteau...des instrumenst de musique...peu d'éclairage...du théâtre baroque comme à l'époque du grand Will...sans doute ma 5 ou 6° "nuit des rois" en 19 ans mais que du bonheur!
- "les soliloques de mariette" d'albert Cohen aux ateliers d'Amphoux
Le meilleur spectacle de ma sélection. Ils vont en faire du chemin ces soliloques! D'après"belle du seigneur" les extraits qui concernent mariette , la bonne d'ariane. C'est enorme . La comédienne nous décrit avec une intelligence l'ambiance qui va s'appesantir autour d'Ariane et de Solal...1H45 de rires et d'émotions.
- "caroline Loeb, de Mistinguett à Madona" au palais royal...sans intérêt. la critique avait été unanimement bonne pour ce spectacle durant l'hiver à Paris...avec l'été avignonnais, la magie doit s'atténuer alors...
- "warren Zavatta" au collège de la salle
Terrible ! le petit fils de Zavatta règle ses comptes avec sa famille , le cirque et son grand père.
- " Marie Stuart" de Schiller au lucernaire Notre Dame
Un grand classique, servi sobrement , à l'ancienne...les mots ciselés...un drame qui respire...On a cru vivre un Avignon des grandes années Vilar. Dans la chapelle Notre dame les forces de l'esprit soufflaient.
- "Sacco et Vanzetti" au Chêne noir












Décévant...manichéen...dommage parce que les deux artistes sont excellents et somme toute la direction d'acteurs aussi.
Voilà...encore un festival plein de bonheurs et d'interrogations. Avignon...mon poumon nécéssaire.Une surprise : un curé qui pour précher avait adopter le ton festivalier...incroyable mais vrai!!!