dimanche 1 décembre 2013

Les collectivités locales : des fabriques de culture; mon cours delivré à mes étudiants de MBA désormais en e-learning

Franchement, je suis content...
Depuis près de 3 ans je délivre à Paris et Lyon des cours en master 1 et 2 sur la place de la culture dans les collectivités locales .
Il y a 4 mois, on m'a proposé de me lancer dans une nouvelle aventure : le "e-learning".
Il s'agit de dispenser des cours à distance à des étudiants de MBA qui travaillent depuis chez eux.
J'ai rédigé un cours aussi complet que possible mais très concret avec des " boites à trucs" et des "mises en situation" construisant une sorte de "manuel de survie à l'intention des porteurs de projets culturels confrontés aux décideurs locaux".
A ce jour, personne n'avait rédigé une typologie des adjoints la culture tout en y associant les stratégies pour les aborder.
Le "e-learning" pour moi, un nouveau défi professionnel qui n'en est qu'à son début!
J'ai déjà des idées plein la tête.



J'ai donné ma première visio-conférence vendredi, c'est revigorant et il faut l'avouer, confortable. Le contact avec les étudiants est aussi riche qu'une leçon délivrée en face à face. Quant au cours, retravaillé par des graphistes, il devient "convivial".
Je suis persuadé que pour partie,  l'avenir de la formation va s'écrire en lettres numériques et j'entends bien être de l'aventure!

dimanche 27 octobre 2013

Oxmo Puccino : chapeau l'artiste!





Je n'aurais manqué pour rien au monde le concert dolois d'Oxmo Puccino à la Commanderie. Une fois encore cette salle démontre que nous avions vu juste en la souhaitant, en l'imaginant dans ses usages puis en votant sa construction.
La Commanderie c'est l'équipement qui permet à Dole de changer d'époque pour peu qu'il y ait une orientation politique lisible.

Oxmo Puccino c'est la noblesse du rap français! textes, mélodies, arrangements, jeux de scène...c'est époustouflant.
J'avais eu l'occasion de le découvrir au printemps de Bourges 2013.Cela avait été une révélation pour moi comme l'avait été  le rapper New-Yorkais Jay-Z aux Eurockéennes il y a quelques années.

Bref une belle soirée, organisée par Scènes du Jura, que j'ai pu faire partager à JM Sermier et à Claire Bourgeois République.

lundi 21 octobre 2013

revue de presse : de la propreté de la ville à la gestion du musée Pasteur, lire entre les lignes.

Je vais me contenter de rebondir sur quelques propos lus ces derniers jours dans la presse régionale.

"Des restaurateurs de la vieille ville se plaignent de la prolifération des rats"
 (le Progrès du 13 octobre)

" Les deux restaurateurs dénoncent un ramassage aléatoire des poubelles qui ont tendance à s'accumuler dans le secteur...on ne sait jamais vraiment à quelle heure les poubelles seront ramassées (dixit président de l'association des riverains de la rue Pasteur)..."
Mon commentaire : je ne suis pas le seul à constater la dérive du ramassage et la présence ici ou là de poubelles sur le trottoir voire sur la chaussée en centre ville. Incivilité? Non, difficulté absolue à calibrer l'heure de la sortie de sa poubelle et difficulté à obtenir parfois un renseignement clair et courtois auprès du SICTOM.
La période touristique a été en cela étonnante.


Le nouveau Président du sictom reconnait " des efforts restent à faire et ils seront fait". J'aime bien sa politique du "coup de menton"!
On sera d'autant plus préoccupé que les mesures annoncées par le même Président (pesage des poubelles/autorisation d'un ramassage mensuel avec surtaxe au delà) risquent de produire en hyper-centre des conséquences aussi néfastes que dans le Nord Jura où l'on relève une augmentation non négligeable des dépôts sauvages aux bords des routes ou dans les bois...Je vous laisse imaginer la situation dans le centre historique de Dole .


Je me suis laissé dire que compte tenu de l'incohérence du ramassage dans la vieille ville, compte tenu de la disparition des bacs individuels à papier et compte tenu de l'inexistence de bacs publics proches pour les y déposer, les bacs jaunes sont devenus le réceptacle de tout ce qui n 'est pas putrescible!
Pour ma part, je m'impose un trajet avec mon automobile à la déchetterie une fois par semaine. Qu'en est-il de toutes celles et tous ceux qui ne peuvent faire ce déplacement?

Ce que je préfère dans cet article ? La réponse spontanée du directeur de cabinet du maire de Dole " non la ville n'est plus sale..." ce qui vient quand même à reconnaître qu'elle l'a été pendant 5 ans et que les élections venant on donne dans l'activisme hygiénique!

Quoi qu'il en soit le code général des collectivités territoriales dispose qu'il appartient au maire, dans le cadre de ses pouvoirs de police de veiller à  la sécurité, la tranquillité publique et la salubrité des habitants de sa commune. J'ajouterai sans renvoyer comme souvent la responsabilité ou la faute sur tel ou tel.


La mise en valeur de Pasteur...quelle est la politique de la ville de Dole?
( réaction à l'article  "le projet Pasteur prend forme" journal Le Progrès du 19 octobre
la voix du Jura du 24 octobre)

Un bref article faisait mention il y a quelques jours de la création d'un EPCC (pour faire simple une administration locale née de la volonté de plusieurs partenaires et dotée d'une large autonomie) pour piloter la valorisation de l'image de Pasteur sur l'ensemble des sites pastoriens du département.

Pourquoi pas me direz vous? Associer les énergies entre Dole/Arbois/L'académie des Sciences/ le CG39, plutôt pertinent ? Oui pertinent pour autant que la ville de Dole n'est pas mise la charrue avant les boeufs, bernée des équipes professionnelles et fait preuve de légèreté financière.



Il y a un an, la ville prenait note de la défection du Conseil général quant au financement du poste de conservateur du musée des beaux-arts et portait donc création d'un emploi à sa charge de conservateur DES musées de Dole à savoir celui des beaux-arts et la maison pasteur. Que n'a t-on lu sur la dynamique que cela allait donner à la maison natale du savant ? On allait voir ce que l'on allait voir!

Lors de sa prise de fonction, la nouvelle conservatrice, il y a quelques semaines, disait avec enthousiasme, et cela faisait plaisir à entendre, combien elle avait de projets pour les deux établissements.

Hors la délibération du CG39 portant création d'un EPCC, dont le département serait chef de file;  dispose : " Il s'agit en effet de regrouper au sein d'un même établissement public...l'ensemble des sites appartenant aux différentes collectivités territoriales ou à l'Académie des sciences, sous la houlette d'un directeur unique qui aura pour mission de coordonner la programmation scientifique et culturelle sur les différents lieux et aura autorité sur toutes les équipes".
Inimaginable que JC Wambst n'ait pas acté ce texte! Quelle volte face! Comment sera la prochaine carte postale made in "com ville de Dole" pour faire passer ce retournement ?

Bref, en est-ce déjà fini de la réunion des musées dolois? Quel avenir pour les projets de la conservatrice DES musées de Dole ? Une partie des personnels des musées de Dole va-t-elle être transférée à  l'EPCC à temps plein, temps partiel? Qui va trancher les conflits d'usages entre le directeur de l'EPCC et la directrice DES Musées de Dole? Quelle place demeure pour l'initiative associative et militante? (aucune Vice Présidence n'a été réservée aux amis de Pasteur)
On navigue depuis des années entre effets d'annonces, reculades, atermoiements, et indécisions.On n'aura pas lésiné sur les dépenses de com au cabinet du maire pour claironner une "non politique" faite de l'addition de l'existant!
La direction commune semblait amorcer enfin une politique...et la voilà passée à la trappe!

Cerise sur le gâteau  pour l'année 2014, la ville de Dole et son agglo seront tenues d'apporter la somme de 155 000 euros au budget de l'EPCC. Après avoir perdu le financement par le département du poste de conservateur, avoir été obligée de créer un emploi de cadre de haut niveau au tableau des effectifs de la ville, il va falloir en plus verser à l'EPCC 155 000 euros. Sauf à imaginer qu'il s'agisse d'un transfert de personnels (j'ose croire qu'ils ont été informés de la manip) il s'agira donc de verser une somme conséquente (pour info la ville d'Arbois et sa communauté d'agglo qui ont peu ou prou tout récupéré du projet avec la construction in situ du "centre d'interprétation du patrimoine scientifique" ne verseront que 40 000 euros) à un établissement piloté par un exécutif qui a privé la ville de Dole de ressources dans le domaine culturel...
Qui va-t-on déshabiller ? Où va-t-on prendre cette somme? Sur quelle ligne budgétaire?

La lecture de la Voix du jura du 24 octobre tend à prouver que sauf à démonstration contraire tous les analystes des documents proposés relèvent que l'activité pastorienne va se concentrer sur Arbois. On abandonne à Dole ce qu'ele a déjà : les ateliers Pasteur, ré-habillés par le label "la main à la pâte".
Si on étudie avec soin les documents du département on relèvera que la maison Vercel d'Arbois accueillera aussi un volet éducatif pédagogique; combien de temps Dole sera-elle sanctuarisée , Combien de temps l'Education Nationale préservera-telle pour Dole un demi poste d'enseignant alors que la dynamique se trouve à Arbois?

Moi je dis bravo l'artiste au Président du conseil général et au maire d'Arbois; quant au premier magistrat de Dole je lui laisse le soin de trouver les mots adaptés pour justifier un tel retournement et un tel abandon.
Après tout, la sortie du Dole mag annoncée depuis août...retardée, repoussée, différée pourrait être encore renvoyée à des jours meilleurs afin de donner à l'équipe com le temps de choisir les mots justes pour valoriser  un tel enfumage.





samedi 19 octobre 2013

Madame Diaz-Ferré...une rencontre impromptue...une rencontre improbable...un café partagé à Dole.

Depuis quelques semaines, la galerie de l'arlequin à Dole, tenue par Jacques Pechinot, accueille une exposition sur le chanteur léo Ferré.
Jacques Péchinot devant sa galerie


Chacun y trouvera son compte. Moi c'est la fibre parigote qui me fait vibrer...C'est mon père chantant à tue tête "paris canaille" rentrant de la patinoire dans les couloirs du "métropolitain"...C'était hier...


L'association "Dolce vita italia" organise ce soir à la Fabrique un concert autour des chansons de Ferré et de Regianni...du magique...en présence de l'épouse de Léo Ferré.
Le hasard à voulu que nous nous croisions il y a quelques minutes. Des amis communs et me voilà embarqué à la table de l'épouse du Grand Léo.

Madame Diaz-Ferré prenant le temps à Dole...


Il y a comme cela des petites minutes d'éternité...regarder, écouter...le souvenir des tours de chant de Léo Ferré à Dole dans les années 70. Et moi dans ma petite tête " c'est extra..."


lundi 14 octobre 2013

Des passions partagées...Verdi c'est fou à la collégiale de Dole





J’ai assisté dimanche après midi, en compagnie de nos parlementaires dont JM Sermier à la représentation doloise de "Verdi c'est fou" portée par la compagnie Alter Ego sous la direction  efficace de patrice Ducordeaux avec la participation active du Choeur du bicentenaire (où j'ai repéré nombre de choristes venus du Choeur des roches) et de l'ensemble orchestral de Champagnole sous la direction de Pierre Trefeil.
Une grosse bouffée de plaisir...et le sentiment d'être dans le dur du partage de l'art.
Partage de faire, partage de voir faire et partage de nous faire faire.

Je dis "partage de faire" parce que plus de 120 personnes amateurs et professionnels se sont agrégées pour construire une aventure commune autour de la création artistique et autour d'un grand compositeur.
Le travail a du être exigeant. Nous n'étions pas hier soir dans "l'animation" mais bien dans un projet culturel. C'est parce qu'il était exigeant dans sa conception qu'il était si accessible pour les spectateurs que nous étions.
 Le chemin choisi est différent du traditionnel "donner à voir un concert". Le "cash and carry" de la culture (paie et emporte) si souvent pratiqué et couvert par un écran de fumée de mots "cultivants".
Un choriste est venu me voir hier soir en me disant "tu sais j'ai tellement appris sur Verdi...moi je n'y connaissais rien"...Bingo! Cela vaut tous les discours d'autosatisfaction sur la démocratisation culturelle .

J'écris "partage du voir faire" parce qu'indéniablement il y avait de la bonne humeur dans tout cela. Ce concert transpirait la fête. Une fête que l'on veut partager.
Les puristes pourront toujours s'interroger sur le choix des morceaux, sur les commentaires. N'empêche au sortir de ce concert ceux qui ne connaissaient rien de Verdi l'ont approché grâce à des mots simples mais pas simplistes, séduits par des arias ou des choeurs célèbres mais jamais trahis dans leur interprétation.
Ce spectacle donnait des clefs...A chacun ensuite d'aller ouvrir les portes de ses propres émotions.



Je pose "partage de nous faire faire"parce qu'à la fin du concert, l'idée était que nous chantions tous ensemble, peu importe nos qualités personnelles de choriste et notre connaissance du livret.
Les 800 spectateurs étaient enthousiastes  Cela m'a rappelé ce superbe spectacle que j'ai vu l'an dernier "les maîtres chanteurs" qui s’apparentait à un karaoké lyrique classique...5 mois de succès ininterrompu à Paris.

Il faut tout recommencer. Réapprendre à créer ensemble aux cotés de ceux qui en ont fait leur vie : les artistes. Vivre la culture en acteur et refuser d'être cantonné au rôle de consommateur quand bien même l'étal serait alléchant...C'est le droit à la culture et à sa pratique dans toutes ses diversités qui doit demain prendre le pas sur la "démocratisation culturelle" qui s'en être condamnée, est arrivée à bout de souffle.

vendredi 11 octobre 2013

Yves Deschamps Président d'honneur des Scènes du Jura nous a quitté, le spectacle vivant en Franche-Comté est orphelin d'un père






Je viens d'apprendre le décès d'Yves, j' écris Yves comme ça tout simplement, parce que c'est ainsi que je l'ai toujours appelé depuis ce premier soir de 1994 dans son appartement tout proche de la place des Vosges, à Paris où il m'avait tutoyé avec une formule que je lui entendrais souvent "pardon pour ce tutoiement intempestif "; c'était sa manière élégante de briser la glace.
Élégant, attentif, disponible, apaisant, fidèle, délicat ; autant de mots pour qualifier cet homme de culture et de pouvoir.
Nous nous étions rencontrés en 1993 lors d'un colloque sur les théâtres historiques au Puy en Velay. Directeur des MJC de Montbéliard, puis Inspecteur général au Ministère de la culture; il avait, sa retraite prise, assumé tour à tour la Présidence du festival Off d'Avignon, Les Temps des arts de la rue et enfin avait répondu amicalement à ma requête en acceptant de présider "Scène du Jura". C'était un Ovni ,dans la galaxie des institutions culturelles, que nous avions envisagé ce soir d'hiver 1994 avec Philippe Honoré. Quelques mois plus tard, avec l'aide précieuse et enthousiaste de la conseillère théâtre de la Drac France-Comté Dominique Daeschler  nous envisagerions une stratégie qui conduirait à la naissance de "Scène du Jura"en 1997.

En 2006 dans mon blog d'Adjoint à la culture j'écrivais ce qui suit :

" Yves...Yves Deschamps..aujourd'hui Président de Scènes du Jura...le modérateur...Inspecteur Général honoraire du ministère de la Culture..un grand serviteur de l'Etat comme on dit...une connaissance du monde du spectacle vivant incroyable...Il faudrait que je vous raconte notre rencontre il y a déjà 13 ans...Yves et ses conseils...Yves et ses encouragements...Yves en 1995 en train de convaincre Gilbert Barbier alors Député maire d'accompagner la montée en puissance financière de Scènes du Jura...Yves Deschamps , l'homme du spectacle de rue et des arts du cirque...En Avignon...à Chalon sur Sâone ...à Aurillac..partout écouté..partout respecté...partout aimé , on peut l’écrire .à tel point que la profession a demandé au Ministre de la Culture de faire appel à ce dynamique retraité pour prendre la présidence nationale du "temps fort des arts de la rue"....et croyez moi , Yves n'est pas un Président bénisseur..c'est un Président "bosseur"..."

Les souvenirs se bousculent. J'en garde un : nous sommes fin août 1995 à Aurillac au festival du théâtre de rue, il est rayonnant, impérial  souriant ..il me "chaperonne" une bouteille de champagne à la main...des verres dans l'autre...Il est alors le "pape" du théâtre de rue au ministère de la culture; moi j'ai 31 ans et j'ai le sentiment d'être aux cotés d'une star ni plus ni moins...mais bien plus qu'une étoile, Yves Deschamps a été pour beaucoup d'entre nous un soleil auprès duquel nous venions chercher la chaleur du réconfort et de l'apaisement.


dimanche 6 octobre 2013

Retour sur les animations de l'été dolois...donner à voir versus proposer de faire ensemble...les années qui passent se font comptables.

J'ai eu l'occasion en août, d'exprimer sur ce blog quelques réflexions quant aux animations de l'été et à la communication qui les accompagnait.
Commençons par le début : ne pas faire la fine bouche ! Ce fut un bel été et les animations doloises l'ont accompagné avec succès comme cela se pratique depuis près de 20 ans...et comme cela se pratique dans de très nombreuses villes de France selon un schéma plus ou moins identique : animation et valorisation du secteur ancien de la ville, déambulations artistiques, profusion de petites formes musicales proposées avec régularité tout au long de l'été .Il suffit de se tourner vers de proches voisines pour s'en persuader : Dijon ou Besançon...

Mag de la ville de Besançon
pour l'été 2013
mag dijonnais et édito du Maire F. Rebsamen









Le message martelé par la municipalité d'un été exceptionnel, valait sans doute pour la chaleur estivale mais pas pour la proposition culturelle. Mais qu'importe..
Que la municipalité s'approprie des activités portées par des associations, ce n'est pas forcément élégant mais de bonne guerre .
Qu'on mette en avant des nouveautés, c'est normal : les BBQ paysans auxquels j'ai participé ont remplacé les séances de ciné en plein air "Vertigo" d'Hitchcock au pied de la collégiale; la "bataille du rail" de Clément dans la rotonde SNCF ou parmi d'autres "la ligne de démarcation" de Chabrol projeté devant l'Hotel Dieu où il avait été tourné..."la griffe du chat", une ballade autour de l'art contemporain a été précédée par de nombreuses déambulations théâtralisées dans le vieux Dole, les concerts dans la cour de la médiathèque succèdent à ceux des Jazzmen du festival Jazz en Franche-Comté que j'avais souhaité accueillir...
Bref le schéma est le même,  mais renouvelle les propositions. Demain, il en sera de même, avec des nuances et des inflexions sauf à se donner un projet d'envergure qui bouleverse le positionnement de la ville de Dole au regard des propositions de nos voisins comtois et bourguignons.


Là où il me semble qu'il faille enrichir le débat c'est sur les propos souvent repris " d'animations comme jamais et dont on se souviendra longtemps".
Il faut avoir volontairement la mémoire courte ou un manque absolu de connaissance de la ville de Dole pour valider de tels propos.
Depuis 30 ans, des saisons d'été ont été proposées et quelques spectacles d'envergures ont ponctué ces années.
Deux seuls émergent : le son et lumière " la louve du val d'Amour" dans les années 80 et les multivisions tout particulièrement celui sur Pasteur en 1995.

la "louve" en 1985

La "louve" ce fut des dizaines de milliers de spectateurs, l'ensemble du bâti ancien magnifié en un même temps, une conception exigeante, professionnelle et novatrice alors. La "louve" c'était des bus venus de toutes les régions voisines pour découvrir l'histoire romancée du siège de Dole de 1636 .Oui de cela on se souvient encore 30 ans plus tard!

Quand amateurs et professionnels conjuguent passions, talents
et exigence artistique alors on fait bouger vraiment les choses


A bien y réfléchir, on garde la trace des évènements qui ont mobilisé les énergies doloises et engagé des centaines de dolois à devenir acteurs de leur ville : "la louve", les" multivisions" ou encore les "fêtes de Pasteur" en 1995. On  ne se souvient  que des créations partagées et "impliquantes"...bref proposer de faire plutôt que de se contenter de donner à voir...C'est une nuance mais elle est de taille!



vendredi 27 septembre 2013

Le coup d'bull de trop !

Les dolois ont découvert avec surprise et incrédulité la place Grévy en travaux...Un chantier de plus me direz vous? Non un de trop!
S'il était une place du centre ville qui ne nécessitait pas d'être reprise c'est bien celle là! L'enrobé? impeccable! Les marquages au sol ? Visibles!
Alors pourquoi dépenser l'argent publique pour ce ravalement inapproprié ?


Pour montrer..pour faire voir...pour faire oublier 5 ans d'abandon du centre de Dole...Faut-il prendre les dolois pour des gogos?
Combien coûtent ces travaux inutiles? C'est ce que beaucoup se demandaient en ville ce matin. J'espère que le montant sera publié .

Les interventions au centre se multiplient dans un ballet frénétique. Cela porte un nom :  l'électoralisme.
On pourrait croire le ballet bien réglé par "le cabinet noir" . Sauf que là, c'est le coup de trop, celui qui faire dire trop c'est trop!
On y associera le "décapage" des trottoirs présentés comme un événement comme si cela ne relevait pas des charges tout à fait normales de la collectivité ! Il est vrai que nous avons été tellement soumis à un abandon pendant plusieurs années que toute cette activité apparaît comme extraordinaire.

Il y a dans tout cela un air d'énergie du désespoir...Un ballet de pelleteuses ? Sans doute une chorégraphie ponctuée par les notes "de la mort du cygne". Brillant mais  désespéré...et à quel prix?

dimanche 15 septembre 2013

Un dolois ancien des FFL s'en est allé



Maurice Baud est parti à 94 ans. C'était un ancien des FFL qui tenait sa place à Dole.
Forces Françaises Libres, cela claque beau comme les trois couleurs. Ça sent les sables d'Afrique et le soleil d'Italie .
J'avais eu l'occasion, alors qu'il vivait encore chez lui, de me faire raconter son épopée par Maurice Baud. moi j'étais juste en admiration, lui tout en simplicité et modestie.
Les témoins s'en vont, nous sommes les restants, les vivants, soucieux de faire savoir encore et toujours.

dimanche 8 septembre 2013

La communication de la ville et du grand Dole : "errare humanum est, SED PERSEVERARE DIABOLICUM" (l'erreur est humaine mais poursuivre dans l'erreur est diabolique)

Petite ballade hier dans les travées du forum des associations...La puissance publique locale occupe un tiers de l'espace intérieur abandonnant des stands associatifs dans un recoin sombre de la scène...
Forum des associations rime avec auto promotion municipale...élémentaire mon cher Watson!
Passons, c'est de bonne guerre...

Mais nous voilà de nouveau confrontés au "placard" de communication ventant avec un mensonge sans pudeur la couverture toute l'année, et très bientôt de TOUT l'Aquaparc!
Décidément au "cabinet noir" de la mairie de Dole on ne pratique pas les propos de Léon Blum " la question n'est pas de dire rien que la vérité mais toute la vérité"!



Un ami me rappelait hier justement, une phrase de Clémenceau, qu'il souhaitait que je fasse mienne...je l'offre à toutes et tous; en espérant qu'elle soit prise en compte au 1° étage de l’Hôtel de ville :
" on ne dit jamais tant de mensonges qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse"!

Au fait c'est l'ouverture de la chasse non aujourd'hui?

samedi 31 août 2013

Quand la communication du Grand Dole ne dit plus la vérité...A qui devrait profiter le crime ? La faute à qui?

Hier, à l'occasion de la fermeture de l'Aquaparc Isis, le Grand Dole sur sa page facebook institutionnelle exhibait le panneau explicatif présenté "in situ"  quant au projet d'aménagement de  l'espace nautique de plein air...

Le projet, fort coûteux pour un bénéfice aléatoire consiste plus ou moins à "encapuchonner" le grand bassin appelé à devenir la piscine couverte de notre territoire.
Pas très engageant...Le Grand Dole a du sans doute se  dire la même chose puisque le document proposé à toutes et tous hier soir à l'Aquaparc titrait "L"Aquaparc Isis bientôt ouvert toute l'année".


















Alors que nous étions plusieurs à interroger la page facebook sur cette distorsion d'information, on a bien voulu nous confirmer :

A ce stade sinon de désinformation mais de flou informatif ; on ne peut se poser que deux questions :
- Qui a validé ce message quasi mensonger ?
- Quel volonté se cache derrière "cet à peu près" ?



lundi 26 août 2013

Retour sur " MA" saison 12/13



"les femmes de ménage au théâtre" de Rockwell


Il y a peu de temps j'esquissais une conversation avec une amie qui a longtemps été en responsabilité au Ministère de la culture . Je lui disais, fort de mes contacts dans la France entière avec des élus à la culture, mon interrogation sur l'avenir des "labels" (SMAC, Musée de France, Conservatoire à rayonnement départemental, Scène nationale ou conventionnée ..) délivrés par le ministère et financés très majoritairement par les collectivités locales.
Je faisais part des réflexions qui sourdent dans toutes les familles politiques sur le bien fondé d'avoir abandonné le quasi monopole de l'accès à la "culture" à des "sachants prescripteurs".
La réponse de mon amie est tombée comme le couteau d'une guillotine " ah oui mais toi avec tes idées de droite, ta culture de droite..etc etc".  Tellement simpliste, tellement confortable, tellement rassurante cette réplique plutôt que de regarder en face les évolutions des attentes et des pratiques.
Puisque nous étions dans un dialogue, je lui objectais que je n'étais sans doute pas la meilleure cible pour un procès en obscurantisme artistique ou culturel.
C'est à la suite de cette discussion que je me suis décidé à faire le point sur ce que j'avais vu (et tout n'y est pas) entre septembre 2012 et juin 2013.

Je ne ferai que peu de commentaires sur ce que j'ai vu. Mais d'une façon générale...J'ai eu du plaisir et me suis enrichi...c'est déjà pas mal non?

Les pièces de théâtre :
- " Le Gros, la vache et le ménate" une pièce de Pierre Guillois (aujourd'hui artiste associé à la scène nationale de Brest) au théâtre Comédia ...
- " Le 6° continent " une pièce de Pennac aux Bouffes du Nord
- " La marquise de Cadouin" une pièce de Gaétan Peau au Théâtre du Rond Point
- " Les mystère de Paris" dans une adaptation de Mesguich à la Cartoucherie de Vincennes
- " La Vénus au phacochère" de Christian Siméon au théâtre de l'Atelier
- " Colorature" pièce de Stephen Temperley au théâtre du Ranelagh
- " Occupe toi d'Amélie" de Feydeau à la Michodière
- " La promesse de l'aube " de Romain Gary au théâtre des mathurins
- " La folle de Chaillot" de  Jean Giraudoux à la comédie des Champs Elysées
- " Drôle de père" au théâtre des variétés

Du Montherlant dans une mise en scène de Michel Fau

- " Demain il fera jour" de Montherlant au théâtre de l'Oeuvre

Les expos hors de Dole :
- " les enfants du paradis" puis plus tard dans l'année la "rétrospective Jacques Demy" à la Cinémathèque nationale
- " Dijon et Rude" au Musée des Beaux arts
- " Le romantisme noir", "les impressionnistes et la mode" et enfin "Baltard" à Orsay
- " La bohème" et la grande "rétrospective Hopper" au Grand Palais
- " Paris et Hollywood" à la Mairie de Paris
- " L'art en guerre" au musée d'art moderne de la ville de Paris
- " Boudin" au Musée Jacquemard André
- " Le cinéma et la musique" à la cité de la musique
- " De l'Allemagne" au Louvre
- " Soulage contemporain" au musée St Pierre de Lyon
Il va de soi que je ne passe pas à coté d'une expo doloise...J'y vais souvent seul, c'est un moment "à moi et pour moi".

 Opéras et concerts
- Don Giovanni de Mozart à l'Auditorium de Dijon
- Le Requiem de Verdi à Dole
- les concerts de la Maîtrise de Dole

Amsterdam : le temps des musées


le musée d'art contemporain d'Amsterdam












J'ai profité de la réouverture du Rijksmuseum d'Amsterdam pour écumer les musées de la capitale hollandaise...de la peinture flamande aux oeuvres de Mondrian en passant par l'incroyable musée d’art contemporain (Stedelijk)

Je ne sais ce que mon amie pensera de mes choix... Ce que je sais, c'est que je ne laisserai à personne le soin de me coller une étiquette ni de me dire ce que je dois voir ou écouter . Je ne laisserai  à quiconque le droit de s'octroyer un brevet "naturel" d'homme ou de femme de culture parce qu'il ou elle appartiendrait à telle ou telle famille politique . Je construis mon esprit critique jour après jour sans a priori. Je hais et je rejette les à prioris et les "à prioristes"  dans la culture comme ailleurs.


jeudi 22 août 2013

Bussang...le théâtre du peuple...le rituel vaudou de la fin de l'été

Une fois encore, une fois de plus c'est avec une équipe fidèle au rendez-vous vosgien que je me suis rendu au "théâtre national de Bussang".
Depuis ma première visite, alors que François Rancillac, était le metteur en scène  associé; je me débrouille pour caler une virée estivale à Bussang.

Le look du festivalier qu'il va bientôt falloir abandonner
pour la rentrée


Je ne reviendrai pas sur le lieu, l'atmosphère. J'ai déjà réalisé cette description sur mon blog . Cette année cependant j'ai eu le plaisir d'y retrouver un de mes anciens élèves qui appartient à l'équipe de bénévoles.

Que dire des deux pièces que nous avons vues ?
Si "la jeune fille folle de son âme  avait des qualités esthétiques indéniables; l'argument et le texte était à mon sens sans intérêt...Aussi niaiseux que du Marivaux dans une ambiance de film porno SM des années 70!
Quant au cabaret du soir " et si nos pas nous portent" il n'a trouvé grâce ni à mes yeux ni à ceux de mes amis dont le parcours artistiques n'est pas contestable.
Un petit cru 2013 mais qu'importe puisque chaque année on y retourne l'esprit libre et curieux d'une découverte...ou pas!

lundi 19 août 2013

Comment on utilise aux limites de l'abusif à Dole, la communication institutionnelle à des fins politiciennes et électoralistes


Il y a quelques jours des abrutis (il n'y a aucun autre mot) ont vandalisé une oeuvre du circuit d'art "la griffe du chat". J'ai eu l'occasion d'écrire qu'il s'agissait ni plus ni moins d'un geste barbare!

Très vite sur la page facebook "rendez vous à Dole"; page rédigée par le service "com" de notre agglomération, on pouvait lire un "tag" trop habile pour être honnête!
je résume et commente le plan en 3 parties :
-1- condamnation du vandalisme
-2- on en profite pour s'autocongratuler du succès de la saison d'été, tout en glissant qu' aujourd'hui c'est quand même mieux qu'avant.
Loin de moi de contester les animations de l'été mais enfin nous ne sommes que dans la continuité d'une politique menée depuis 15 ans. le "festiv'été" a succédé au "festival permanent, un festival différent" que nous avions mis en place avec les acteurs locaux notamment et qui proposait tous les soirs de l'été une activité différente . Evidemment des nouveautés sont intervenues; mais d'autres ont disparu depuis : les séances de cinéma en plein air, les déambulations nocturnes, les concerts de musiques actuelles du lundi...d'autres sont apparues notamment les barbecues et marchés paysans du jeudi et alors ?
Pourquoi ne pas valoriser la continuité, son adaptation plutôt que d'insinuer...
Un regard sur le blog que je rédigeais (trop vite et sans grand soin je dois le reconnaître) quand j'étais adjoint au maire permettra de remettre les choses en perspectives.
http://la-commanderie.blogspot.fr/2006_07_01_archive.html
- 3- le coup de patte ( arrière de la vache)  "l'air de rien " à l'opposition municipale. Si le, littéraire que je suis se félicite du rythme ternaire utilisé "cela irrite, cela énerve, cela agace" , je ne peux passer sous silence que la forme (le fait de ne pas préciser quelle "opposition") laisse à penser qu'il peut, qu'il doit même s'agir de l'opposition institutionnelle à la municipalité.
Habile littérairement parlant mais trop lourd...trop visible voire à la limite du coup franc quand il s'agit d'un site "institutionnel" financé par l'argent de tous.
Un beau cas d'école pour des étudiants de Sciences po face à l’utilisation à la limite de l'abusif  mais presque
subtile des moyens de communication d'une collectivité.

mercredi 14 août 2013

Y'en a marre ..qui dirige quoi dans cette ville?

Place nationale...Dole... La Ville laisse ses portes ouvertes !


Retour d'une soirée....place nationale...une fois encore, parce que ce n'est pas la première fois, la porte d'un édifice public, propriété de la ville de Dole (c'est l'ancien Hotel de ville) est largement ouverte!
Mais y-a-t-il un patron dans ce navire ? Que font nos élus locaux dont le travail devrait être la proximité ?

Une formidable opportunité pour tous les revendeurs de "trucs" si actifs ( je parle des vendeurs pas des substances parce que je ne connais pas)  place nationale depuis 5 ans...merci le banc installé...merci pas de caméra pour faire le tour en voiture de la place pour échanger le "matos"!
Bref, il peut y aller de ses éditoriaux le premier magistrat, le début de la mission de Maire c'est de connaître et de vivre sa ville... toute la ville , et pas Les Commards où tout est "calme et volupté "...que dire des élus de la majorité qui n'habitent même pas Dole!
 Il lui reste 7 mois à lui, à son "cabinet noir" et à sa majorité pour fermer les portes qui vont sentir
 le moisi et ripoliner l'impossible !

lundi 5 août 2013

Quand J Claude Wambst fait le "glorieux" dans le domaine de la sécurité .

On l'a compris à la lecture du dernier Dole Mag, le Maire de Dole, confronté à une multiplication des délits du quotidien dans la ville dont il a la charge depuis 5 ans, tente et de noyer le poisson et de ramer contre le courant qu'il a lui même provoqué...bref il va à la pêche aux voix électorales!

"En 2008, j'ai refusé l'installation de caméras de surveillance dans les rues de Dole...je préconise plutôt une vidéo protection dissuasive..." écrit le Maire dans son éditorial. La ficelle est énorme! Il attribue au projet que nous portions le terme moche, négatif, noir de "surveillance" pour s'attribuer le terme doux, attractif, humaniste de " protection"! Mais qui a jamais parlé de "surveillance" dans le projet porté par l'équipe sortante en 2007 ? Personne ! Il suffit de se reporter au Dole mag de l'époque et à nos documents de campagne! Le Maire utilise un vieux truc de l'agitprop gauchisante: décrire l'adversaire non tel qu'il est mais tel qu'il aimerait qu'il soit et surtout tel qu'il aimerait qu'il soit perçu!
Laissons les mots pour être pragmatique et répondre à l'attente des doloises et des dolois dans le cadre stricte de la loi. En tout cas JC Wambst pourra ramer autant qu'il le veut, l’échéance électorale sera là pour lui rappeler son erreur première.

Il peut bien utiliser tous les mots possibles, seuls comptent les faits : le Maire Wambst, par obscurantisme idéologique à fait perdre à la ville de Dole 6 ans de sécurité et une aide non négligeable de l'Etat.
Le top de son article est qu'il reconnaisse que là où il a fait installer des caméras de vidéo protection cela fonctionne : au parking des terreaux!

Autre passage savoureux de l'article, le Maire explique qu'il a relancé "le contrat local de sécurité et de prévention contre la délinquance". Aux vues de la situation du centre ville (le maire reconnait la croissance des cambriolages) on est en droit de s'interroger sur la justesse du titre de l’éditorial "je suis là...pour assurer la tranquillité".

JC Wambst et ses communicants passent plus de temps (et donc d'argent!) à faire savoir ce qu'ils pourraient faire plutôt que de faire...les annonces, les images de synthèse pour après demain se multiplient...

Bref entre les mots et les résultats, entre les annonces et le ressenti des dolois, il est un gouffre abyssal dans lequel le Maire patauge...un peu comme aux bains devenus un lieu d'échanges de produits divers et variés à l'image du déambulatoire de la médiathèque...

jeudi 25 juillet 2013

Xavier Guichard dans la lumière

Xavier Guichard, Professeur Agrégé de lettres classiques au Lycée Notre Dame de Mont-Roland nous a quitté hier.

Pour ceux de ma génération, Xavier c'était d'abord une incroyable culture...une incroyable montagne humaine...une incroyable voix ! il était LE Temple!
Xavier parlait le latin et le grec classique couramment . Pas commun lorsque du haut de nos 14 ans il nous invitait à nous lever ou à fermer la fenêtre dans la langue de Cicéron.
Ceux qui ont visité Rome ou Athènes avec lui, dans des équipées homériques, c'est le mot, en garde un souvenir inoubliable.
Xavier Guichard, remettant une distinction à mon père en 2007

Je dois beaucoup à Xavier.
D'une part, il m'a fait connaître et aimer le théâtre moderne . Je lui dois mon 16 au bac de français puisqu'il m'avait distribué dans "Hector" de la" Guerre de Troie n'aura pas lieu" de Giraudoux.
Tel alfred Hitchcock, il faisait une courte apparition dans les pièces qu'il mettait en scène au Lycée. Nous nous sommes retrouvés autour d'une table dans "madame sans Gêne" de victorien Sardou.

juin 82 Xavier et moi face à face...
Il est un garde française, je suis Lefebvre,
l'époux de Madame sans Gêne

Qui ne parle pas des ENORMES coups de gueule de xavier lors des répétitions manquerait à sa mémoire.
Il parlait aussi fort que son coeur était grand, son attention pour nous immense et son affection sans limite.
D'autre part, c'est xavier qui lors d'une répétition, je devais être en Première, m'a invité à choisir Sc po plutôt que l'Ecole des Chartes à laquelle j'aspirais "toi t'es pas fait pour les papiers, toi, t'es fait pour les tribunes!"
Combien tu avais vu juste!
Enfin je dois à Xavier mes vacances du bac, celle de mes 17 ans...les plus belles, celles où tout parait désormais possible.
Nous étions partis mes parents et moi retrouver la famille Guichard en Espagne...Sa voiture était lestée de bouquins...une caisse...J'ai tout dans les yeux, xavier : le cognac, les cigares, les parties de cartes, les toros de fuego et la liberté!

Xavier, un monument...un humaniste à la Rabelais conjugué avec l'honnête homme du XVII° siècle.Tu bouffais la vie comme tu dévorais les livres...les cultures...les langues.
A plus de 60 ans tu décidais de passer l'agrégation...Bingo! En retraite tu apprenais l'araméen...l'hébreux et quelques autres langues anciennes rares...
Je te dois ma passion pour Phèdre...une analyse érotique de certains classiques de Ronsard et mon amour jamais éteint du latin.

Ces dernières années nous nous croisions. Lorsque je marchais dans un coin du monde, sur tes pas, je t'envoyais une carte postale : Jérusalem ou Québec...

Tu aimais tant le savoir, ta foi était si grande dans les hommes et dans ton Dieu, que désormais tu sais...tu as touché à la connaissance suprême.
Tu as traversé le styx...discuté avec le Noche...
Profite, ballade toi sur l'Olympe...tu nous l'as si souvent décrit...tu as trouvé la lumière Xavier!


samedi 20 juillet 2013

Avignon 2013 : "Platonov c'est les feux de l'amour pour les bourges..."

Je rentre à l'instant de mon 23° festival d'Avignon...heureux et rassasié.
Une fois encore j'ai pu nourrir mon addiction estivale à l'art dramatique, aux auteurs dramatiques, aux salles de spectacles et aux acteurs...
Une fois de plus j'ai confronté mon imaginaire et mes passions à la scène.

Evidemment je pourrais profiter du sujet pour donner mon sentiment et discourir sur l’accession de "Scène du Jura" au rang des scènes nationales; gagnant coup sur coup un "s" à son nom et une dotation  financière renforcée.
On aurait pu imaginer que je m'interroge sur le rapport de cette institution de prescription culturelle avec le territoire dolois et sa population.
On attendrait que je commente sa programmation 13/14 ...et bien non, on restera sur sa faim...Je garde tout cela pour moi, ou pour plus tard.

Revenons en à Avignon...
C'est un dosage, je ne sais s'il est subtil, entre "In" "off" , un partage avec des amis qui me sont chers, un petit noyau autour duquel s’agrège année après année de nouveaux visages; des rencontres improbables qui me marquent durablement ; des temps de franche détente...En juillet dans la cité des papes, nous sommes simplement heureux .

Les amis et les rencontres se reconnaîtront. Ils animent nos soirées par d'interminables discussions autour de ce que l'on a vu et de ce l'on pourrait voir. Les souvenirs de théâtre se ramassent à la pelle . Les béotiens se mettent vite à la page et commencent eux aussi à construire leurs souvenirs de demain...eux aussi raconteront dans 20 ans "On y était ce soir là ! Tu te souviens de...! C'était en ...! C'était bien non? !"

La sélection 2013 du "off" était la suivante :
-" le Cid" ( dans deux mises en scène différentes qui ne m'ont pas convaincues mais qui obtiennent les faveurs du publics il faut le dire!)
- "Narcisse" de JJ Rousseau magnifiquement servi par une distribution et une direction d'acteurs exemplaire l'une et l'autre
Narcisse de JJ Rousseau
une production de la Maison de la culture de Nevers
Olivier Peyronnaud n'est jamais très loin lorsque je suis à Avignon

- dans la série "souvenirs d'acteurs", deux spectacles; un bon "Richard III" avec Pierre Richard et un mauvais avec Antoine Duléry qui "faisait son cinéma"
-" Le nazi et le barbier"...j'avais aimé le texte, toute ma tribu a aimé l'adaptation; dans le même esprit de "mise en spectacle" d'une oeuvre littéraire récente "Maudit Karma" très drôle et surtout "la compagnie des spectres" avec Zabou Breitman éblouissante.
- "Jaurès on l'a tué deux fois"...une inoubliable Pierrette Dupoyet, sorte de mythe vivant du off
- de la bonne comédia del arte avec "les deux gentilshommes de Vérone" du grand Will dans la cour du Barouf...je suis un fan tous les ans du travail de ces anciens de la Compagnie internationale des arts du spectacle de Montreuil, dirigé par carlo Boso, un ancien du piccolo teatro
- pour être dans le ton de l'année à venir "comme en 14" une belle idée : la guerre vue par 4 femmes mais mal dirigée et mal distribuée en partie.
- on espérait du théâtre scientifique dans la cour de la faculté des sciences, en tout cas c'était ainsi annoncé; on s'est retrouvé avec "Toc Toc" de Laurent Baffie, sans commentaire!
- Le lyrique léger peut être génial, l'opérette marseillaise des années 20 et 30 peut redevenir éblouissante quand elle est servie par des jeunes acteurs, danseurs plein d'enthousiasme , les Carboni  présentaient " l'incroyable destin de rené Sarvil"
On a bloqué le compteur à 13 spectacles dans le OFF. (11 en 2011 et 14 en 2010)

Le IN ? Le must : "cour d'honneur" dans LA Cour d'honneur, une pièce de jérôme Bel qui rend hommage à ce temple à travers la parole et le souvenirs des spectateurs.
Un moment simple de communion...de l'histoire des 2000 personnes assises là ensemble...Jamais de pathos, de nostalgie. Des mots justes, souvent drôles parfois émouvants mais jamais de "c'était mieux avant" ou du "ah si vous aviez vu Gérard Philipe dans le Prince de Hombourg"...
répétition des "comédies barbares",
Gence et Casarès entourent Lavelli

N'empêche, moi dans mes yeux j'ai vu aussi passer mes souvenirs de cette cour, de MA cour : Denise Gence, Maria Casares et Michel Aumont dans "comédies barbares" de Valle Inclan dans une mise en scène de Lavelli; le "chevalier d'olmedo" de Lope de vega avec Jean-marc Barr, Denis Lavant dans une mise en scène de Lluis Pasqual, la cour était devenue un champ de blé;  "Lorenzaccio" de Musset mis en scène par Jean-Pierre Vincent et puis tout récemment en 2012 "Maître et marguerite" de Boulgakov...éblouissant!

Juillet 2007, entouré de mes amies Marie Thérèse François- Poncet,
Chantal Ernoux adjointe du Havre et Catherine Morin Desailly élue de Rouen.
6 ans plus tard avec ou sans mandat, nous nous voyons toujours.
Catherine, désormais sénatrice, conduit la réflexion de l'UDI dans le domaine culturel, il y a du grain à moudre!


C'est drôle je viens de relire l'article de mon blog rédigé en juillet 2007 en Avignon à 8 mois des municipales et j'écrivais " la nuit commence à tomber avant qu'une aube nouvelle ne se révèle en mars 2008" Tous les mots étaient déjà en place. je ne savais pas que " la promesse de l'aube" m'accompagnerait dès lors pendant toutes ces années.


jeudi 11 juillet 2013

dernière nouvelle : agression au centre ville désormais sur les lieux de travail...de pire en pire

Le Maire Wambst peut bien courir après un discours sécuritaire, IL a décidé, LUI, en, 2008 d'annuler l'installation des caméras de vidéo protection sur l'ensemble de la ville de Dole.
IL a décidé, LUI,  de rejeter l'aide financière alors accordée par L'Etat!
Le centre-ville plus encore que les Mesnils est devenu une zone de non-droit!
Faut-il parler des espaces où s'échangent aux yeux de tous la drogue ? On fête les 400 ans de l’hôtel dieu, soit, mais qui va agir pour que la tour escalier du cloître ne soit plus un lieu de deal?

Il y a qq minutes rentrant chez moi, j'ai constaté le désarroi d'une jeune femme travaillant dans un service public situé place nationale qui venait de se faire agresser dans son bureau même!

On agressait en pleine rue le dimanche après midi, désormais c'est à l'intérieur même des batiments et en pleine semaine que cela se produit...cela va-t-il durer encore longtemps?

Jean-marie Sermier, candidat à la mairie de Dole a annoncé qu'il prendrait directement en main le dossier de la sécurité...pas d'adjoint en écran...Un dossier essentiel géré en priorité...Enfin des perspectives d'actions/réactions dont la ville a tant besoin sans dogmatisme ni idéologie poussiéreuse.

lundi 17 juin 2013

Une agression place aux fleurs : Vidéo protection, il faudra bien en parler...



La mère d'un de mes plus proches amis a été agressée dimanche après-midi à 15H place aux Fleurs....
Oui tout le monde a bien lu, en plein centre ville (devenu, les chiffres des forces de l'ordre le signalent, le territoire le plus "fragile" de Dole) et en pleine journée.

Pour lui voler son sac, les agresseurs n'ont pas manqué de traîner cette femme âgée sur plusieurs mètres ..je passe le traumatisme physique et moral de cette doloise de toujours.

On se souviendra que l' équipe de JC Wambst par idéologie, a remis en cause le projet (financé) de l'équipe sortante qui consistait à installer dans Dole des caméras de vidéo protection dans l'espace public, comme il en existe désormais dans de très nombreuses villes, ne serait-ce qu'à Dijon.
Un récent rapport (2012) élaboré par l'Inspection générale de l’administration,  l'Inspection générale de la police et l'inspection technique de la gendarmerie nationale portant sur 63 brigades de gendarmerie et 50 circonscriptions de police urbaine (soit 5 millions d'administrés) et couvrant les 9 dernières années conclut à l'efficacité du dispositif de vidéo protection.
Je cite :  "l'impact le plus significatif concerne les agressions contre les personnes" . Selon l'étude citée, dans les zones "police" alors que la progression de ces agressions a été de 40% depuis 2000, elles ont augmenté deux fois moins vite dans la cinquantaine de villes équipées de caméras de vidéo-protection.

Cette question de la pose de caméras à Dole doit être envisagée de manière pragmatique, sans sectarisme, avec un respect scrupuleux des textes en vigueur, dans l'intérêt du plus grand nombre. sortons des postures et des idées reçues: il n'est pas question de "flicage" mais de protection des plus fragiles et de dissuasion .On peut inaugurer une plaque en l'honneur des droits de l'homme..; cela me va bien, je m'y retrouve tout à fait , pourvu qu'on le couple avec l'exigence des droits des hommes : la sécurité de tout à chacun.

samedi 8 juin 2013

De l'incohérence d'une équipe municipale finissante...






Les images parlent d'elle-mêmes...La Municipalité et le Président du Grand Dole ont souhaité installer sur Dole un "centre info jeunesse"..soit!
Recrutement de permanents, travaux, inauguration...et voilà notre CIJ installé Place nationale. Parmi les ambitions, il y a celle d'ouvrir le samedi afin d'être en adéquation avec les jeunes.
C'est là où les choses deviennent drôles...nos édiles si peu présents en centre ville, ont-ils oublié que le samedi à Dole, c'est jour de marché?
La conséquence , le CIJ est totalement invisible masqué par les camions des forains...à la rigueur il pourrait servir de succursale à une officine de location de véhicules utilitaires...
La vérité veut de dire aussi que l'incohérence du plan de ramassage des ordures ménagères du centre ville nous oblige à déposer nos poubelles (sur la "ligne jaune" je cite l'instruction reçue il y a qq mois par le Sictom)  devant le CIJ. Comme les horaires de ramassage sont devenus aléatoires, la porte du CIJ est encadrée le mardi toute la journée et le vendredi itou par des bacs dont l'ambition n'est quand même pas de faire de la décoration urbaine!

On me dira caustique...mais quand on songe à l’énergie et à l'argent publiques utilisées, au nombre de réunions de calage que tout cela a du nécessiter...on rit beaucoup moins.
Quant aux jeunes afin d'atteindre le CIJ, ils redécouvrent les plaisirs du jeu de piste ou du cache-cache. Après tout c'est une ambition comme une autre pour des élus en fin de mandature.

samedi 1 juin 2013

On se presse au théâtre...ou comment rester aux portes d'un spectacle...


Visiblement samedi soir au théâtre municipal, on n'avait pas du régler au mieux les détails d'organisation...Le succès fait aussi partie des hypothèses.
Avant même le "bug", je me suis étonné qu'une seule porte était ouverte en façade...le goulot d’étranglement étranglait justement...
Le succès était au rendez-vous. C'est justice pour le travail réalisé par "les caves". Revers de la médaille : nous avons été nombreux à être refoulés par manque de place.
Des parents empêchés de voir leurs enfants jouer étaient furieux. Je les comprends.
Christian Parent s'est engagé à régler la question l'année prochaine...c'est loin l'an prochain...

Ne pouvait-on utiliser la scène de la Commanderie dans sa version "club" telle que nous l'avions imaginée dès l'origine avec Didier Guéniat et l'équipe technique de la salle ?
Il est d'autres configurations dans la salle de Commanderie que j'avais expressément souhaitées afin d’accueillir les groupes locaux sans pour autant les jeter en pâture sur la grande scène.
A force d'être devenu un garage luxueux pour tournées onéreuses, on a abandonné tout ce qui avait été imaginé pour accueillir occasionnellement les groupes locaux . Comment pourrait-on demander plus aux équipes de la salle ?
La Commanderie appartient aux dolois, à tous les dolois, même les "pratiquants" amateurs...il faudra bien un jour la leur rendre .


Les "caves" donnaient au théâtre municipal l'aboutissement du travail des groupes qui ont répété tout au long de l'année.
Je reste profondément attaché à ce "département " du conservatoire que j'ai imaginé et voulu. Les plus anciens des  professeurs de ce que l'on appelait encore l'Ecole Nationale de Musique et de Danse s'en souviennent peut être encore. Dès ma nomination comme délégué à l'action culturelle en 1995, je suis allé rencontrer le corps enseignant pour dire qu'on ne pouvait plus continuer à avoir une école "conservatoire" coupée de ce que la plupart des gens nomme la musique; et  de ce que les professionnels nomment, faute de mieux, les musiques amplifiées.
Je suis allé personnellement chercher les crédits auprès du Ministère de la Culture et du Conseil régional. (57% de subventions pour l'investissement et 50% pour le poste d'enseignant) .

J'ai souhaité une Ecole de musique plus populaire. Avec son directeur JJ Samson et le soutien indéfectible du Maire Gilbert Barbier nous avons engagé des chantiers qui devaient à terme conduire à une" école de projets", plus proche des habitants non seulement de Dole mais de tout le Grand Dole.
Les premiers pas de cette dynamique :

- intégrer la musique municipale en son sein et en donner à ce que certains nomment avec condescendance la "fanfare" ou la "musique de brasserie" des lettres de noblesse au même titre que "les beaux instruments"
- concevoir et faire émerger le département des musiques actuelles
- construire un auditorium puis lui assigner la vocation d'un espace ouvert à toutes et tous gratuitement, deux fois la semaine pour sentir et goûter toutes les musiques.
- engager une politique de chorale dans le conservatoire ouverte à toutes et tous

quotidien "le Progrès" février 2001

Les Musiques actuelles sont avec les arts de la rue et les manifestations littéraires d'envergure les rares domaines où l'on n'arrose pas là où il pleut déjà. Je veux dire par là, qu'elles ouvrent la porte du monde des arts ,de la culture et de la création à des personnes qui n'iraient jamais dans des institutions culturelles.
Bref, les musiques actuelles méritent l'attention des pouvoirs publics à Dole, mieux encore, il faut enrichir ce qui a été esquissé dès 2001.
 Ce sera l'objet de la prochaine campagne municipale : faire des propositions concrètes qui replaceront le Conservatoire non seulement dans une nouvelle dynamique mais plus encore au coeur de l'action culturelle de la ville et de son agglomération .

jeudi 9 mai 2013

Les dolois se retrouvent à Bourges pour son "Printemps"

A l'occasion du festival du "Printemps de Bourges" j'animais une formation destinée aux élu(e)s à la culture sur un thème porteur à la veille des élections municipales : "pour une nouvelle gouvernance des politiques culturelles locales".



Philippe Doyen et Bruno Lonchampt m'encadrent solidement!

C'est la 4° année que j'organise à Bourges une telle rencontre/formation, qui associe échanges, concerts et convivialité. Le sujet a retenu l'attention de 23 stagiaires .
J'ai souhaité que Bruno Lonchampt, avec qui j'ai partagé bien des aventures culturelles à Dole au tout début de ma vie publique, témoigne lors de cette journée de la méthode "culture pour tous, culture partout" pratiquée à Tours dont il est le directeur des affaires culturelles.
La préparation de ce rendez-vous annuel m'a très vite fait comprendre que la question de "l’éducation populaire" allait se retrouver au coeur des interrogations. C'est tout naturellement que j'ai informé Philippe Doyen,  ancien directeur de la MJC de Dole, de l'intérêt pour lui des débats qui allaient se nouer lors de cette rencontre.
Bref, un beau trio de passionnés de Dole, à des titres divers...Nous en avions des choses à dire...le sourire le plus souvent a suffi.

mercredi 27 mars 2013

Dole "perdable" selon un document du PS national

On lira avec intérêt l'article du Monde daté du jeudi 28 mars (page 10) qui fait état d'un document du PS national classant la ville de Dole comme " fragile " et pour laquelle on nourrit " des inquiétudes" pour les prochaines élections municipales...
J'aime bien finalement les analyses fines et objectives de la rue de Solférino moi!

je me suis laissé dire que le Jura était attractif aux cadres culturels de l'Isère

Il y a quelques mois le Moulin de Brainans recrutait son directeur à Bourgoin Jallieu.

Je me suis laissé dire que le futur directeur mutualisé de la culture Dole/Grand Dole venait de ce département (dont le budget culturel d'ailleurs est passé à la paille de fer par le Président du Conseil  Général.)
A ce propos on pourra toujours noter que la Com d'agglo n'a pas et ne peut disposer de la compétence culture et que c'est presque à défaut de droit que ce recrutement est effectué en mutualisation.

Souhaitons lui de trouver à Dole l'épanouissement professionnel nécessaire.Il y a tant à faire que l'enjeu ne peut être qu'enthousiasmant.

dimanche 24 mars 2013

Atmosphère, atmosphère....

Le directeur de la MJC de Dole vient de démissionner quelques mois après sa prise de fonction...Ce n'est pas notre faute diront les excellences de la municipalité...Ce n'est pas nous...Ce sont les autres...ou bien on nous resservira "Dole est un tremplin pour de nouvelles carrières"...oui c'est vrai, pourquoi le contester ? Mais là,  il y a une sorte de faisceau de preuves convergentes comme diraient les juges d'instruction...non ?

 On résume les mouvements des dernières années :
- Directeur de la Commanderie...parti!
- Directrice des cultures...partie!
- Coordinateur de la culture...parti!
- Responsable du service culture...parti!
- Conservatrice du musée...partie!
- Conservateur de la médiathèque...parti!
- Administratrice de la Commanderie...partie!

Atmosphère, atmosphère...est-ce que j'ai une gueule d’atmosphère?


Y-aurait pas "comme qui dirait" un problème d'atmosphère en Mairie de Dole, coté culture?


Attendez vous à savoir que mon ami olivier Peyronnaud, qui fut directeur du théâtre de Dole en d'autres temps est depuis un récent arrêté de la Ministre de la culture "chevalier dans l'ordre des arts et lettres". Une distinction méritée pour un homme qui n'a jamais opposé théâtre public et théâtre privé, soutien aux émergences et accueil des succès confirmés.





Attendez vous à savoir que des jeunes dolois se mobilisent sans aucune prescription pour mettre en mouvement un Harlem Shake...réjouissant! L'envie de faire ensemble loin de tous les "sachants" de l'animation...Content d'avoir vu cela sur le parvis de la Commanderie en compagnie de la Conseillère Claire Bourgeois République. Une précision, le premier Harlem Shake dolois a été conduit par mon collègue d'économie au Lycée avec autour de lui une classe enthousiaste de terminales ES!

Harlem Shake à Dole



Attendez vous aussi à savoir que lorsque France 3 fait un dossier sur Pasteur c'est le maire d'Arbois, l'animatrice de la maison Pasteur d'Arbois qui sont interviewés...pas un mot sur Dole...


Le Maire et son directeur de cab peuvent sauter sur leurs chaises comme des cabris (comme disait le Général), et dire "Pasteur, Pasteur, Pasteur"; leurs messages ne passent pas la rampe médiatique.
Résultat des courses ? Plutôt que d'attendre la venue d'un nouveau conservateur voire d'un directeur de la culture pour construire un projet partagé par les équipes qui font la culture à Dole; on pond un organigramme  qui se traduira qu'on le veuille ou non par un transfert d'heures des agents du musée de Dole vers la maison Pasteur!
Quant aux actions à mener..rien, des propos creux, du vent, de la récupération d'opérations engagées précédemment et que la municipalité semble (re)découvrir  !!! A ce niveau là, on pourrait envisager une ferme éolienne, succès assuré...énergie garantie...avec le coup de pipeau en prime!




Une autre ambition est possible pour la maison Pasteur à Dole, la campagne des municipales permettra de l'exposer.

jeudi 7 mars 2013

Les flops culturels du maire de Dole...épisode un

Dans un an se tiendront les élections municipales...le paysage électoral se met en place pas à pas.
Coté municipalité on met les bouchées doubles...la parution très aléatoire du Dole magazine pendant 5 ans devient quasi frénétique...On n'avait pas remarqué ? Ce serait nous prendre pour des enfants...Il y a bien d'autres choses à  relever coté communication...ce n'est pas l'objet de cet article.

Il y a 5 ans, JC Wambst, candidat à la mairie, annonçait son grand projet culturel du mandat : "moi Maire de Dole, le centre national (du patrimoine) de la chanson française s'installera à Dole!"

5 ans plus tard, la greffe du centre n'a pas pris. Elle fut coûteuse pour les dolois (100 000 euros sur un seul exercice budgétaire), dispendieuse pour le Centre du patrimoine de la Chanson qui a du éponger sur ses fonds propres le désengagement de la ville de Dole et elle a révélé dès les premiers mois l'amateurisme associé à la condescendance de l'équipe en place quant à une politique de territoire au plus proche des gens.

Je suis heureux de faire savoir aux dolois...que toute cette énergie, tout cet argent public dolois, toute cette débauche de communication , toutes ces promesses ont été faites en pure perte puisque LE 4 AVRIL, le CENTRE NATIONAL DU PATRIMOINE DE LA CHANSON INAUGURE SES NOUVEAUX LOCAUX...à PARIS... dont il n'a jamais été question qu'il déménage d'ailleurs...

Saveur de l'histoire? Je serai à cette inauguration le 4 avril!

article paru dans le quotidien le Monde la semaine dernière












Attendez vous à savoir les dernières nouvelles de demain : la débandade à la Commanderie
- la dernière cadre administrative de la Commanderie quitte le navire pour aller voguer ailleurs...Vous ne trouvez pas que le duo Wambst/adjoint à la culture a du mal à fidéliser ses équipes, J'suis mauvaise langue...
Je souhaite bonne chance à celle ou celui qui est en passe d'être recruté(e) pour devenir le "directeur du rayonnement culturel"...S'il s'agissait de prendre de la hauteur et de proposer aux élus une politique qu'ils sont incapables d'imaginer eux-même...C'est loupé! Le ou la malheureuse va devoir mettre les mains non seulement dans le cambouis mais dans la fosse pour suppléer des départs en cascade...J'évoquais le kamikaze, il faudra bientôt parler de martyr...

dimanche 17 février 2013

Recrutement d'un directeur du "rayonnement" touristique et culturel de Dole : bonne chance aux kamikazes!

recrutement 2011/départ 2012
recrutement 2010/départ 2011
recrutement mars 2013...



La ville de Dole et le Grand Dole vont le 20 février, entendre des candidats afin de recruter "le directeur(ou trice) du Pôle rayonnement culturel et touristique" de notre territoire.

Cette sémantique originale fait suite à "un directeur des cultures" puis à un "coordonateur culturel" (sic).
Ce tâtonnement linguistique n'est que l'illustration d'un tâtonnement politique. A défaut d'avoir des idées, on a des mots...Le hic c'est que cela s'use avant de s'en servir ! La Ville de Dole et le Grand Dole auront épuisé pas moins de trois cadres en 4 ans à la direction des affaires culturelles.

L'heureux élu va se retrouver avec des dossiers explosifs...baisse des moyens, abandon par le département du soutien apporté au musée des beaux arts, réorganisation problématique du musée Pasteur, tensions chez les personnels des services culturels palpables même de loin, un choeur de maîtrise dont le périmètre de rayonnement se réduit faute de subventions, mise en danger de la classe Cham...on continue?
Ah oui au fait...qui va assurer le suivi administratif du recrutement ? Je me suis dit que le service DRH de la ville connaissait ces derniers jours de nouvelles hémorragies ?

Bref, en son temps j'ai parlé de superhéros...désormais c'est de kamikazes dont il est question...