samedi 1 juin 2013

On se presse au théâtre...ou comment rester aux portes d'un spectacle...


Visiblement samedi soir au théâtre municipal, on n'avait pas du régler au mieux les détails d'organisation...Le succès fait aussi partie des hypothèses.
Avant même le "bug", je me suis étonné qu'une seule porte était ouverte en façade...le goulot d’étranglement étranglait justement...
Le succès était au rendez-vous. C'est justice pour le travail réalisé par "les caves". Revers de la médaille : nous avons été nombreux à être refoulés par manque de place.
Des parents empêchés de voir leurs enfants jouer étaient furieux. Je les comprends.
Christian Parent s'est engagé à régler la question l'année prochaine...c'est loin l'an prochain...

Ne pouvait-on utiliser la scène de la Commanderie dans sa version "club" telle que nous l'avions imaginée dès l'origine avec Didier Guéniat et l'équipe technique de la salle ?
Il est d'autres configurations dans la salle de Commanderie que j'avais expressément souhaitées afin d’accueillir les groupes locaux sans pour autant les jeter en pâture sur la grande scène.
A force d'être devenu un garage luxueux pour tournées onéreuses, on a abandonné tout ce qui avait été imaginé pour accueillir occasionnellement les groupes locaux . Comment pourrait-on demander plus aux équipes de la salle ?
La Commanderie appartient aux dolois, à tous les dolois, même les "pratiquants" amateurs...il faudra bien un jour la leur rendre .


Les "caves" donnaient au théâtre municipal l'aboutissement du travail des groupes qui ont répété tout au long de l'année.
Je reste profondément attaché à ce "département " du conservatoire que j'ai imaginé et voulu. Les plus anciens des  professeurs de ce que l'on appelait encore l'Ecole Nationale de Musique et de Danse s'en souviennent peut être encore. Dès ma nomination comme délégué à l'action culturelle en 1995, je suis allé rencontrer le corps enseignant pour dire qu'on ne pouvait plus continuer à avoir une école "conservatoire" coupée de ce que la plupart des gens nomme la musique; et  de ce que les professionnels nomment, faute de mieux, les musiques amplifiées.
Je suis allé personnellement chercher les crédits auprès du Ministère de la Culture et du Conseil régional. (57% de subventions pour l'investissement et 50% pour le poste d'enseignant) .

J'ai souhaité une Ecole de musique plus populaire. Avec son directeur JJ Samson et le soutien indéfectible du Maire Gilbert Barbier nous avons engagé des chantiers qui devaient à terme conduire à une" école de projets", plus proche des habitants non seulement de Dole mais de tout le Grand Dole.
Les premiers pas de cette dynamique :

- intégrer la musique municipale en son sein et en donner à ce que certains nomment avec condescendance la "fanfare" ou la "musique de brasserie" des lettres de noblesse au même titre que "les beaux instruments"
- concevoir et faire émerger le département des musiques actuelles
- construire un auditorium puis lui assigner la vocation d'un espace ouvert à toutes et tous gratuitement, deux fois la semaine pour sentir et goûter toutes les musiques.
- engager une politique de chorale dans le conservatoire ouverte à toutes et tous

quotidien "le Progrès" février 2001

Les Musiques actuelles sont avec les arts de la rue et les manifestations littéraires d'envergure les rares domaines où l'on n'arrose pas là où il pleut déjà. Je veux dire par là, qu'elles ouvrent la porte du monde des arts ,de la culture et de la création à des personnes qui n'iraient jamais dans des institutions culturelles.
Bref, les musiques actuelles méritent l'attention des pouvoirs publics à Dole, mieux encore, il faut enrichir ce qui a été esquissé dès 2001.
 Ce sera l'objet de la prochaine campagne municipale : faire des propositions concrètes qui replaceront le Conservatoire non seulement dans une nouvelle dynamique mais plus encore au coeur de l'action culturelle de la ville et de son agglomération .

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