lundi 17 juin 2013

Une agression place aux fleurs : Vidéo protection, il faudra bien en parler...



La mère d'un de mes plus proches amis a été agressée dimanche après-midi à 15H place aux Fleurs....
Oui tout le monde a bien lu, en plein centre ville (devenu, les chiffres des forces de l'ordre le signalent, le territoire le plus "fragile" de Dole) et en pleine journée.

Pour lui voler son sac, les agresseurs n'ont pas manqué de traîner cette femme âgée sur plusieurs mètres ..je passe le traumatisme physique et moral de cette doloise de toujours.

On se souviendra que l' équipe de JC Wambst par idéologie, a remis en cause le projet (financé) de l'équipe sortante qui consistait à installer dans Dole des caméras de vidéo protection dans l'espace public, comme il en existe désormais dans de très nombreuses villes, ne serait-ce qu'à Dijon.
Un récent rapport (2012) élaboré par l'Inspection générale de l’administration,  l'Inspection générale de la police et l'inspection technique de la gendarmerie nationale portant sur 63 brigades de gendarmerie et 50 circonscriptions de police urbaine (soit 5 millions d'administrés) et couvrant les 9 dernières années conclut à l'efficacité du dispositif de vidéo protection.
Je cite :  "l'impact le plus significatif concerne les agressions contre les personnes" . Selon l'étude citée, dans les zones "police" alors que la progression de ces agressions a été de 40% depuis 2000, elles ont augmenté deux fois moins vite dans la cinquantaine de villes équipées de caméras de vidéo-protection.

Cette question de la pose de caméras à Dole doit être envisagée de manière pragmatique, sans sectarisme, avec un respect scrupuleux des textes en vigueur, dans l'intérêt du plus grand nombre. sortons des postures et des idées reçues: il n'est pas question de "flicage" mais de protection des plus fragiles et de dissuasion .On peut inaugurer une plaque en l'honneur des droits de l'homme..; cela me va bien, je m'y retrouve tout à fait , pourvu qu'on le couple avec l'exigence des droits des hommes : la sécurité de tout à chacun.

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