mercredi 29 décembre 2010

les lumières de décembre...les voeux de 2011...







Le moins que je puisse reconnaître c'est que l'expo Putman vue à Paris a beaucoup influencé ma carte de voeux 2011...la papesse du noir et blanc est imbattable!

Si les visites des expos Mondrian et Arman ne m'ont pas frappé...en revanche décembre aura été une fois encore l'occasion d'arpenter Lyon à l'occasion des incroyables fêtes de la lumière...quand l'évènement et le populaire deviennent acte de création artistique!






















Bref que toutes mes lectrices et tous mes lecteurs trouvent ici l'expression de ma reconnaissance quant à leur fidélité...que 2011 soit une année de paix et de fraternité s'il est encore possible...A toutes et tous santé et bonheur...

dimanche 19 décembre 2010

Au revoir Madame...Jacqueline de Romilly nous a quitté


Il y avait de l'élégance chez cette helléniste...On croyait qu'une sorte d'immortalité l'avait touchée lorsqu'elle était entrée Quai Conti à l'Académie Française.
Jacqueline de Romilly, qui passa sa vie à nous enseigner l'histoire de la Grèce Antique ,mais plus encore les enseignements à en tirer pour notre temps, est partie rencontrer la muse Clio...elles se fréquentaient sans s'être vues depuis si longtemps!

mardi 2 novembre 2010

Pièces détachées.../blogs à la volée...ça fait mal!


-"Le mec de la tombe d'à coté"au théâtre de la Renaissance"...une jolie soirée pour une pièce qui a fait son bout de chemin à Paris. La rencontre entre une bibliothécaire et un agriculteur autour des tombes des leurs...



- "Andromaque" de Racine à la Comédie Française avec Eric Ruff /Pyrrhus, Céline Brune/Andromaque dans une mise en scène de Murielle Mayette
Du classique de chez classique. J'avais aimé une mise en scène par le CDN de Valence il y a quelques années où les rôles étaient tenus par de très jeunes comédiens ce qui donnait à l'argument une justesse puisqu'il s'agit d'émois adolescents. ici l'administratrice du Français donne dans la tradition : une Andromaque déjà dans la maturité...mais cela tient sérieusement la route.
J'avais à mes cotés le nouveau (et efficace mais qui en aurait douté) directeur de la culture, du tourisme et du patrimoine de Mantes la Jolie, didier Guéniat.Titre qui n'a pas manqué de nous faire rire après avoir lu que J-C Wambst qualifiait "d'audacieuse" sa décision de créer un poste de directrice des cultures à Dole...décidément à part JC Wambst, il n'y a plus grand monde pour trouver de l'audace à JC Wambst... pour le reste, il est trop tôt pour porter un jugement sur cette création "si originale"...


- "La Nuit d'Eliott Fall" mise en scène par J Luc Revol ..soirée de première au 20° théâtre en compagnie d'Olivier Peyronnaud...plein d'artistes que j'aime beaucoup mais un argument brouillon et mince qui nuance mon plaisir.


- "Le gai mariage" aux nouveautés...mon boulevard de la saison...sympa...et qui m'attriste sur le bide retentissant de la présentation à Dole" de panique au ministère" qui fait un "carton" dans toute la France! Il faut dire que La Commanderie est devenue un garage à spectacles...allez trouver la moindre politique d'un lieu dans tout cela...Le comble? Malgré l'abondance, les dolois n'ont pas le sentiment qu'il y ait une programmation...Wambst répéterait-il à Dole ce qu'il fit à Dijon? On devrait faire appel à Rebsamen pour nous en débarrasser non?


-" Les femmes savantes" mise en scène Jean Denis Monory au théâtre de l'épée de bois à la Cartoucherie de Vincennes. Alors là, franchement "une expérience inédite"! la pièce de Molière présentée non seulement dans son esthétique originelle baroque (éclairage aux chandelles, fard blanc des comédiens , costumes copies de la première de 1667 , la geste, la déclamation...) mais également la langue et ses prononciations oubliées. Une soirée au delà du "laboratoire" de théâtre! La farce de Molière prend dans cet univers baroque toute sa dimension, se déploie et fait rire!
Le plaisir de cette soirée, dans une cartoucherie recouverte de neige, s'est enrichit de la partager avec Philippe Honoré qui fut un formidable co-directeur de Scènes du Jura. Il savait additionner le projet de territoire et le projet artistique sans jamais s'abandonner à un projet personnel de carrière. Aujourd'hui Philippe a fondé et dirige une belle et grande librairie dans une ville de la proche banlieue...un missionnaire de la culture .


- "Le repas des fauves" au théâtre Michel, mise en scène Julien Sibre.Dans un premier temps, une sorte de grâce...l'ambiance du "dernier métro" de Truffaut, sans doute parce que la pièce se déroule durant un hiver de l'occupation et que le théâtre Michel est une petite salle à l'italienne...un officier nazi impose à une bande d'amis de désigner parmi eux, deux otages...a partir de là, la suite devenait évidente: lutte pour la survie et finalement conclusion en pied de nez...J'ai été un peu déçu par une des rares pièce à succès de la saison parisienne.
Dans mes proches ambitions : Le mariage de Gogol et le Fil à la patte de Feydeau à la Comédie Française; Nono de Guitry à la Madeleine; Phi Phi, l’opérette de Willemetz et Christiné par les Brigands à l'Athénée et Orphée aux enfers d'Offenbach à l'Auditorium de Dijon.

Expositions/musées
- 1500 en France au Grand Palais..prodigieux
- Lenine, staline et la musique à la cité de la Musique...un modèle du genre
- "Charles Garnier , un architecte pour l'Empire" à L'école nationale des beaux arts de Paris
- A l'Orangerie expo "Heinrich Kühn" et redécouverte des nymphéas comme de la collection privée Walter et Guillaume (impressionnante...)
- A Orsay "expo Jean Léon Gérome, l'histoire en spectacle" ..peintre Pompier fin XIX°...un succès inattendu!
A venir : Monnet, Mondrian , Andrée Puttman enfin Versailles et la science.

Ballade hors des frontières :
- La cathédrale de Cologne...depuis le temps...
- Le musée archéologique de Cologne...un modèle à ne pas suivre...

A Lyon
- première visite du musée Gardane, musée historique de la ville de Lyon...30 salles rien que pour l'histoire de la ville. J'ai calé à la 15°! Je reviendrai qu'importe! Si le lieu a été superbement restauré, je trouve la muséographie un brin désuète et bavarde. Quant à la signalétique il doit y avoir un code à déchiffré que je n'ai pas trouvé...
- visite de l'église carolingienne de l'abbaye d'ainay sur la presqu'ile : retour dans le passé médiéval de Lyon...un enchantement.

Un peu de politique...
Plus besoin d'écrire, les autres s'en chargent pour moi. Ce que je soulignais mezzo voce il y a déjà plusieurs mois commence à se rependre . Ici ou là le passé à droite du Maire de Dole refait surface...à gauche...son plan de carrière sous le masque de monsieur Prudhomme se dessine...ses promesses électorales lui sont retournées sans ménagement ...
Sur les promesses électorales non tenues et le caractère :
Sur le passé dijonnais :

Y-a comme qui dirait un grain qui se prépare au PS jurassien...

Croire que je ne lis pas la presse et ne serais pas affligé par les péripéties du groupe de droite du Conseil Régional serait mal me connaître...Françoise Giroud écrivait que l'égalité entre les hommes et les femmes serait atteinte lorsque l'on confierait à une femme incompétente un poste à responsabilité. Je m'hasarde à une variation sur le thème : l'égalité politique entre les hommes et les femmes est atteinte lorsque les femmes sont capables de la même rouerie voire couardise que les hommes. Après tout pourquoi se priver puisque les hommes ont souvent montré le chemin...l'homme n'est ni ange ni bête écrivait Pascal, le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête!

Sur ce bonne nuit!

dimanche 17 octobre 2010

"Mettre la science en culture" : la très belle fête de la science 2010 à Dole


Depuis bientôt 20 ans la ville de Dole s'est dotée d'un lieu permanent( les ateliers pasteur) pour favoriser la sensibilisation à la culture scientifique. Il s'agissait alors en 1995 de valoriser l'image et l'oeuvre de Louis Pasteur à Dole.

Parallèlement à la rénovation de la maison natale du savant, il s'est agit de disposer d'un espace aménagé pour faire pratiquer des expériences aux plus jeunes. ( le concept cher au regretté G.Charpak de "la main à la pâte")Dépasser l'oeuvre pasteurienne "historique" pour aborder les rivages de la science telle était l'ambition.

Gilbert Barbier alors Député-Maire et jacques Touzet, Inspecteur de l'Education Nationale ont été les chevilles ouvrières de ce projet audacieux. Très peu de villes de la taille de Dole se sont engagées dans une politique de sensibilisation à la culture scientifique.
Je n'ai pas pris alors la mesure de l'ambition et des enjeux. Désormais ces enjeux, je les dispense à des élus locaux dans le cadre de journées de formation que j'anime et conçoie sur "l'élu(e) à la culture et la sensibilisation à la culture scientifique,technique et industrielle". La première session se tiendra à la cité de la science de la Villette mercredi 3 novembre. A mes cotés, Michel Maublanc, directeur des ateliers Pasteur pendant plus de 15 ans, dont la passion n'a d'égale que la rigueur qu'il donne à sa mission , portera témoignage de l'expérience doloise.
Viendront enrichir cette journée Laurent Schmitt le directeur du vaisseau de Strasbourg, Grégoire Harel directeur du programme "art et science",proche collaborateur de Claudie Haigneré, présidente d'Universcience (regroupement de la cité des sciences de la Villette et du palais de la découverte) , marie-Pierre Tallec, responsable de la formation des bibliothécaires territoriaux et enfin José Ortega, chef du bureau des actions territoriales de la cité des sciences.

La "fête de la science" 2010 à Dole est tout à fait exceptionnelle. Le programme est riche, varié , ludique . J'ai pu découvrir la superbe exposition sur l'histoire de l'hôtel Dieu réalisée par l'animation du patrimoine, mesurer l'effort pour informer le plus grand nombre des animations autour de cette fête. Bref la ville de Pasteur n'a pas à rougir...loin de là...bravo pour la synergie entre les élus responsables, les services municipaux et les associations...Il faut savoir l'écrire aussi.

dimanche 3 octobre 2010

Siffler en travaillant...

Pourquoi le cacher, les métiers que j'exerce me permettent d'assouvir mes passions : l'histoire d'une part et les politiques culturelles d'autres part.
Cette semaine illustre assez bien ce mélange des genres où mes temps de loisirs complètent mes activités professionnelles et où ce que certains qualifieraient d'obligations sont pour moi des moments d'enrichissement.
Il n'est pas un jour où je ne me loue de cette heureuse conjonction.
- Lundi 27 au soir et mardi 28 forum territorial de sensiblisation à la culture scientifique, technique et industrielle au Palais de la découverte puis à la Cité des Sciences de La Villette

- Mercredi 29 visite de la ville close de Guérande et échanges avec un animateur du patrimoine des pays de Loire et un chargé de mission de l'EPCC des chemins du patrimoine en finistère
- Jeudi 30 Butterfly à Dijon...le plus bel opéra qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à ce jour en terme d'esthétique


- dimanche 3 octobre visite de la maison blanche de Le Corbusier à la Chaux de Fonds
Un long moment de plénitude et d'attention dans cette maison construite par le Corbusier pour ses parents

samedi 25 septembre 2010

Premiers spectacles et premières expos sous le soleil de septembre

Un préalable...une rentrée au lycée qui me va bien! Des classes agréables et un programme rénové en seconde. Si certains sont toujours prompts à critiquer les nouveaux programmes ( je commencais juste à le maîtriser peut-on entendre...tu parles après 10 ans d'usure, il était temps), pour ma part je devenais maussade à reprendre des cours , bien que revisités chaques années.

Mes humeurs "cultureuses" de septembre m'ont entrainé à de belles découvertes et quelques heureuses retrouvailles.

Les découvertes :
- Au théâtre

+ la création de la comédie musicale "rendez vous", une traduction de la création de Broadway "she loves me" de 1963.
Pourquoi le taire? D'abord un petit bonheur narcissique d'être invité à une Première, ensuite le plaisir de partager cette soirée avec des amis chers, directeurs de lieux ,responsables culturels ou artistes.
L'argument de la comédie musicale est issu de " the shop around the corner". J'avais vu cette pièce avec samuel Labarthe il y a quelques années.
La comédie musicale mise en scène par J Luc Revol (je recommande d'aller voir sur youtube des extraits de son "cabaret des hommers perdus" et d'écouter l'émission 42° rue de dimanche dernier en potdcast sur France Musique ) est "ravissante". Les décors sont frais et les voix réservent de bonnes surprises ( je pense notamment à Kad Merad et Pierre Santini). Des regrets ? Il manque à mon sens deux ou trois couples de danseurs et danseuses ainsi que des chorus pour trouver toute la magie des productions de Broadway. Après il y a un livret que l'on ne peut trahir.
+ "notre terreur" au théâtre national de la Colline
Du beau, du grand théâtre public . Les dernières semaines du comité de salut Public constitué notamment de Robespierre, saint Just et Carnot. Une mise en scène en double frontale, le comité siégeant au milieu des spectateurs, un texte rédigé dans la langue d'aujourd'hui, un respect scrupeluex des évènements et des caractères...parfait et absolument pas destiné au seuls historiens. En tout cas un RDV de Franc Comtois puisque ce soir là j'y croisais par le plus pur des hasard Jacques Livchine du théâtrede l'Unité et J Pierre Dufranc, le conseiller théâtre de la Drac de Besançon.
+ "L'amant" de Pinter à Marigny
Une pièce décapante par l'un des maîtres du théâtre contemporain anglais. Un couple dans le jeu...le jeu de l'harmonie le soir, avec sourires convenus, gestes attentifs répétés tous les jours, mots absents car n'étant plus nécéssaires; le même couple jouant aux amants l'après midi...puis la tentative de mettre fin aux deux jeux...Pierre Cassignard est animal dans son rôle et c'est tant mieux!
- L'Est parisien
J 'ai un tropisme plutôt central dans la capitale...héritage de mes jeunes années sans doute...N'empêche...des travaux récents avec des responsables de la cité ses sciences de la Villette , des rendez vous avec l'équipe permanente du Printemps de Bourges (métro Jean Jaurès) voire tout simplement des fêtes quai de Valmy me font mieux connaître ce quartier. Franchement quelle belle réussite que ce parc de la Villette pour bouquiner dans l'herbe auprès des canaux...Un quartier encore populaire, ou synagogue, mosquée et chapelle font bon ménage.
Inscrits désormais sur mon adressier des bistrots : "le bastringue" et "le rendez-vous des amis" quai de Seine sur le bassin de la Villette...l'un Bobo , l'autre encore populo.
- Le défilé de la biennale de la danse de Lyon
C'est la première fois que je vais voir cet évènement culturel populaire. Je dis évènement culturel populaire parce qu'il s'agit bien d'un temps fort dans un temps long (celui non seulement de la biennale mais plus encore celui de deux années de mobilisation autour de la chorégraphie)qui associe l'enthousiasme des lyonnais et bien au delà avec la dynamique de toutes les bonnes volontés des quartiers de LYON. Imaginez...la mise à disposition de chorégraphes dans les quartiers de la ville qui font travailler monsieur/madame tout le monde, sans démagogie, sans facilité, sans ringardise afin de donner à voir deux heures de poésie pour tous...cette année le thème: la vie en rose.

Les retrouvailles :
- expo de Staël. (Fondation Gianada à Martigny)
Je suis prêt à faire des contorsions avec mes emplois du temps pour voir une exposition de ce peintre. Mon premier choc est venu à Dijon, il y a plus de 20 ans lorsque je découvrais "le bouquet de violettes" et "les joueurs de foot" en petit format...merci Bruno pour cette mise en confrontation...je te dois aussi mon premier Pinter après tout..."le monte plat" à l'espace Mansart.

Staël? Ce fils de gouverneur de la forteresse de St Péterbourg? Son génie me bouleverse, particulièrement les oeuvres de la dernière période, le tout début des années 50. On est entre abstraction et impressionnisme...le bleu et le rouge souvent qui s'imposent...
Je suis ébloui, tétanisé devant "agrigente". La chaleur de la méditerranée se diffuse en moi quand je regarde cette toile et quelque part dans ma tête un orchestre joue la pavane de Fauré...
Pourquoi faut-il toujours que je me trouve à coté de " gros bourrins " qui ont décidé de rire grassement en face de cette toile? C'est la seconde fois que cela m'arrive à Gianada! En 1995 je n'avais rien dit, là , l'âge venant, je les ai invité à aller à peine plus loin, ils pourraient glousser tout à leur aise. Glousser en groupe...parce que j'ai pris le temps de ne pas lacher du regard ces rieurs, une fois seuls, ils prenaient le temps de regarder, de s'interroger . La pudeur née de la méconnaissance se partage en groupe et bruyamment. Il appartient justement aux politiques culturelles d'apprendre le murmure.
- journées du patrimoine 2010 en Bourgogne
J'ai déja dit ce que je pensais des journées doloises...donc en route pour la proche Bourgogne!
Nevers, où la direction de la culture avait préparé des conférences visites sur les grands hommes de la ville...comme quoi c'est possible...et une découverte du superbe chantier du futur musée de la faience.
Le dimanche ce furent des retrouvailles à double titre puisque je suis allé voir Véronique Guyonnaud et son époux qui possèdent le superbe chateau de Barbirey . J'ai déja écrit ici combien ils se battaient pour en faire un lieu d'action culturelle. Retrouvailles aussi, puisque j'avais incité des amis dolois à découvrir ce petit coin de paradis bourguignon...

Quelques déceptions
- Léocadia d'Anouilh au théâtre 14
Du vieux théâtre...voilà...Très bien servi, notamment par Madame Geneviève Casile...très bien écrit...trop peut être...bavard , désuet...l'argument ne porte plus. Anouilh n'est pas Guitry! C'est là qu'on mesure le génie qui transforme des petites histoires de rien en aventures de toujours .
- expo Hopper à Lausanne
Des années que jattendais cela, sauf que si l'hermitage est un lieu superbe dominant Lausanne , il ne permet pas d'exposer beaucoup d 'oeuvres et encore moins des grand formats. Je dois bien l'avouer je suis resté sur ma faim. La prochaine fois sera la bonne...aux USA peut être...

Les projets à très court terme :
- jeudi 30 septembre : Butterfly à L'auditorium de Dijon ( La salle dont fut remercié J Claude Wambst par le claivoyant maire de Dijon socialiste François Rebsamen) dans une mise en scène de Sivadier. Outre une passion pour Puccini, j'ai déja vu deux mises en scène de Sivadier notamment sa "mort de danton " dans le in d'Avignon...je ne manquerais cela pour rien au monde.
- samedi 2 octobre : festival des arts numériques au Cube à Issy Les Moulineaux. C'est un domaine que je ne fais que découvrir, il sera au coeur des politiques culturelles des 20 années à venir.
- nuit de samedi à Dimanche..."nuit blanche" justement à Paris...une première...
- dès que je peux (demain?) l'expo/dossier/restauration du musée de Dole

Coup de griffes
Parfois j'oublie que Jean-Claude Wambst, administre notre ville. Il me suffit de rentrer chez moi et de voir semaine après semaine et désormais année après année, le parvis de la collégiale Notre Dame couvert de voitures pour me souvenir qu'il tient bien le gouvernail...

Je viens de publier un commentaire "anonyme" sur mon article concernant les journées du Patrimoine. Il y est écrit en substance " le service minimum d'habitude la droite elle aime"..mais où ai-je ,pour ma part parlé de la gauche ? Je dénonce le caractère gribouille, le manque de travail et le conservatisme "à la papa" d'un maire et d'une partie de son équipe...pas de la gauche qu'on ne s'y trompe pas...Il y a belle lurette que j'ai dépassé tout cela. Je crois fermement à des différences entre droite et gauche mais encore plus fermement à la qualité, à la richesse des hommes, des femmes et des équipes; qu'ils ou elles fussent de gauche ou de droite.

article en construction

vendredi 17 septembre 2010

Les journée du patrimoine à Dole : presque le service minimum

Durant la dernière campagne municipale ceux qui sont désormais "nos princes" raillaient le propos de Gilbert Barbier "j'aime Dole"...en lui contestant la capacité d'aimer les dolois.
Force est de constater une fois encore à la lecture du pâle programme des journées du patrimoine à Dole, que notre Maire et son équipe ne connaissent toujours pas Dole et son histoire...Comment dès lors l'aimer et la faire aimer? Il y aurait bien eu des remèdes à cela : laisser de coté des certitudes idéologiques qui rejettent le passé comme une vieille chose conservatrice mais surtout...imaginer..concevoir sur le fond...on sait après deux ans et demi de mandat que ce n'est pas l'activité la plus partagée chez la plupart de nos élus. Les fonctionnaires doivent pallier le manque de besogne des élus ! Drôle de répartition des taches...

Pourquoi ce coup de sang? Parce que j'ai lu le programme... et que je mesure le loupé...on est encore passé à coté de quelque chose , faute de travail chez nos édiles . Qu'on ne s'y trompe pas, les fonctionnaires territoriaux, les acteurs culturels dolois ont toutes les compétences et l'imagination pour peu qu'on les motive et les mobilise.

Un bon point, les programmes ont été distribués à temps...il y a près d'une semaine...en voilà qui ne resteront pas dans des cartons près de l'ascenceur...

Ma critique? Elle se nourrit de la lecture de l'imprimé municipal...on peut y lire l'éditorial du ministre de la culture Frédéric Mitterrand. Ce dernier insiste sur le thème des journées "les grands hommes"...et là, immédiatement ,on prend la mesure de l'inadéquation entre le propos et les faits . La déclinaison locale du thème national ? Des visites tout ce qu'il y a de traditionnelles des batiments dolois...imagination? Néant...
On trouve bien une présence renforcée de la musique dans les lieux du patrimoine...relation avec le thème? Aucune sinon que Jean-Claude Wambst essaye sans doute de faire oublier son "plantage" parce que c'est son plantage sur le festival de la chanson...où ses hésitations (comme c'est rare...) pour faire des journées du patrimoine, des journées musicales...
Comment n'a-t-on pu ne pas penser à la notion de "grands hommes" à des échelles différentes ? Pasteur bien sur au niveau mondial...mais d'autres Anne de Xaintonge...Marcel Aymé...Jean Boyvin...Jacques Duhamel...Antoine de Roche... qui furent pour leurs contemporains des "grands hommes ou femmes". Il y avait là , matière à réfléchir à ce que peut être justement un"grand homme" à l'aune de l'histoire et du temps. Il y avait là matière à associer le bati à ces "grands hommes"...de lire ou des faire lire des textes à portée universelle qu'ils avaient rédigés et qui notamment chez Pasteur demeurent des référentspour l'humanité.
Comment n'a-t-on pas "spoté" à la Mairie sur Pasteur ,compte tenu du thème retenu nationalement? C'est de toute la France que l'on aurait du venir pour les journées doloises du patrimoine afin de "rencontrer" le "grand homme de science". J'oubliais , il aurait fallu anticiper...La faute n'en revient ni aux acteurs associatifs ni aux agents culturels de la ville ni aux professionnels du tourisme .
Comment a-t-on-pu passer à coté d'Antoine de Roche, de son rayonnement sur toute la chrétienté au XV° siècle? L'année clunisienne aura été bien terne à Dole...
Les journées du patrimoine à Dole sont à rebourd de la démarche nationale... Au lieu de partir d'une vie ou d'une oeuvre exemplaire pour découvrir la pierre et sa magie on nous colle la visite d'un lieu en espérant qu'elle nous conduise à croiser le génie des grands hommes ou femmes d'hier et d'avant hier.
Je n'ai aucun doute, ces journées seront un succès public, il y aura du monde...les gens aiment se promener...monter , remonter encore au dessus du clocher...voir et revoir l'apothicairie de l'Hotel Dieu . Pourquoi les en blamer ? Mais où est la marque d'une politique culturelle ? Où est la volonté d'accompagner les citoyens dans de nouvelles découvertes ? Quel sens à l'action publique?
Bref des journées du patrimoine "à la papa"...presque sans saveurs ni couleurs...dans la droite ligne d'une politique culturelle pleine de vide.

samedi 4 septembre 2010

saison culturelle doloise 2010/2011 : e la nave va...

Jean-Claude Wambst va présenter ce soir la saison culturelle doloise...bonne nouvelle puisque les journaux régionaux en ont déja dévoilé une très large partie, que la plaquette de "Scènes du Jura" a été abondamment distribuée dans les commerces et commentée par sa directrice dans la presse locale...L'arrivée massive jeudi et vendredi (et non coordonnée parce que venant de multiples institutions culturelles) dans nos boites e-mails d'invitations pour la présentation de saison CE SOIR (des amis m'en ont fait la remarque alors que mon regard encore tout embué des lumières du désert israélien n'avait rien relevé) me donne à penser que les cartons d'invit ne sont pas partis à temps ( va-t-on encore trouver en mairie des cartons pleins de docs non distribués?)...ou que l'on avait oublié le volet com de l'évènement.
En revanche, je reconnais le coup de maître d'organiser la présentation de saison pendant le forum des associations. C'est la garantie d'une salle bien remplie permettant de faire oublier les fiascos des deux éditions précédentes .
Bref, bref...une saison qui va voir se mettre en place des nouveaux acteurs. Il convient de saluer leur arrivée .
La ville de Dole s'est donnée les moyens de recruter "un directeur des cultures", disons plutôt une directrice des cultures puisque dès la mi juillet son nom circulait déjà. Je laisse le soin gourmand au Maire de Dole de l'annoncer. Il s'agit d'une excellente professionnelle
qui plus est,a mon amitié .
A entendre les acteurs de la culture à Dole, elle est attendue comme le Messie. C'est le terme que l'on a employé devant moi plusieurs fois. Ce que je sais, c'est que le meilleur des directeurs, le meilleur des permanents ne peut suppléer l'absence de politique lisible et définie. Le brouillon que JC Wambst attribuait à ma politique peut désormais se retourner contre lui associé à la page blanche et aux nombreuses ratures.
S'il advenait que les permanents définissent une politique pour le territoire il y aurait alors un déni de démocratie qu'il conviendrait de soulever.
Deux ou trois sujets mériteront d 'être suivis : y-aura-t-il de nouvelles embauches à la ville tel un "responsable culturel" sous l'autorité hiérarchique de la directrice des cultures ? Quel sort sera réservé dans un an au délégataire de la saison "grand public" de la Commanderie ? Comment deux professionnelles de la programmation vont-elles cohabiter ? Quelle réorganisation autour du nouveau conservateur de la médiathèque ?
En attendant c'est le public qui va voter avec ses mains...en applaudissant...vox populi, vox dei...

mercredi 14 juillet 2010

Avignon 2010 : le Panama est à la mode...

Il avait disparu voilà bien des décennies des têtes échevelées ou aux allures de boule de billard...pas à pas le voilà qui regagne du terrain...en tout cas cette année à Avignon ( ou en Avignon c'est selon que l'on qualifie Avignon de ville -à Avignon- ou d'ancien Etat indépendant du royaume de France- en Avignon comme en Allemagne-)le Panama protège de très nombreux festivaliers. Ne suivant pas les modes, je les précède. J'avais pour ma part acheté mon panama à Dole chez notre chapelière dès l'année dernière...le ton de l'édition 2010 du festival d'Avignon est donné!
Pour le reste mon objectif 2010 a consisté à voir enfin de nombreux textes donnés tous les ans et que j'avais négligés, repoussant toujours à l'année suivante...


Lundi 12 juillet...installation chez une amie à l'appartement de rêve dans le viel Avignon ...une terrasse qui domine la cité...j'y reforme avec Régis ancien dir Com de la ville de Dole, une équipe bondissante...encore que les 34° à l'ombre nous calment un peu.

J'attaque mon programme :
- l'histoire du théâtre racontée à L'école du spectateur...pédagogique, plein de poésie, cela me ramène aux "2500 à l'heure" du théâtre de l'unité il y a près de 15 ans déjà. Deux comédiens , des figurines et beaucoup de talents.
- elle voit des nains partout au Paris , classique du café théâtre autrefois créé par le splendid. J'avais déjà vu cette pièce il y a 15 ans ici, elle n'avait pas vieilli, aujourd'hui cela manque de rythme...pas le texte, la mise en scène.
- 23H30/3hrs on se termine au Bar VIP du "in"...discussions interminables mais toujours renouvelées sur le théâtre, les politiques culturelles. Comme toujours de belles rencontres.

Mardi 13 juillet


- "Beautiful thing" à 16h10 au Gymnase du collège de la salle. Du beau théâtre! L'adaptation pour la scène de ce joli film où deux ados des milieux ouvriers anglais découvrent leur homosexualité sans que cela vire au drame ou au pathos..."Une belle chose" souriante et qui donne le sourire.
- " Paris frou frou" à 20h30 au chêne noir, une pièce de Jérome Savary mise en scène par le maestrio lui même...pathétique...L'idée sans doute est de nous présenter des vieux artistes se souvenant de la belle époque du magic circus...franchement cela ne le fait pas...pas de rythme...vieux, très vieux... Dommage moi j'ai adoré Savary. je ne manquais aucune de ses créations lorsqu'il était à Chaillot. Déjà à l'Opéra Comique l'étoile palissait...aujourd'hui elle s'éteint.


mercredi 14 juillet
- madame Marguerite , une pièce que je rêve de jouer en transposant le rôle d'une institutrice à celui d'un professeur de lycée. Un exercice" de mémoire incroyable. Une instititrice entre amour de son métier et folie de son métier..."La Girardot" devait être incroyable là dedans.
- le bal du 14 juillet organisé par le in..une soirée d'enfer...Higelin...Eicher...Christophe. Vilar en rêvait, Baudrillier et Arcchambault l'ont fait!Le baluche du 14 juillet confié au festivl...énorme! Retrouvailles débridées d'une team jurasienne qui en son temps marqua le théâtre de notre département : Chantal Mairet, comédienne au coeur grand comme ça...Dominique Daeschler conseillère théatre en Martinique et votre serviteur.
Pour terminer, direction le bar VIP du In avec quelques amis...Avignon en concentré...les sourires, les vrais mais aussi les faux...les enthousiasmes et les rejets excessifs sur les pièces vues...les rendez vous donnés qui ne se concrétiseront pas lorsque le vent d'automne aura soufflé...les espoirs de contrats à la rentrée...les déficits déja écrits parce qu'Avignon est un dévoreur de jeunes compagnies...les effusions...les embrassades...les idylles d'une nuit qui se nouent...Avignon toujours semblable et toujours renouvelé...1990/2010...dans la foule colorée je cherche le jeune homme que j'ai été.
Jeudi 15 juillet
journée de travail à la FNCC autour de la formation. Je me réjouis de la présence de si nombreux délégués régionaux. Christain Parent de Dole et catherine Clerc de Lons sont les délégués comtois et c'est très bien que des élus jurassiens se positionnent ainsi.
-21h45 "le fil à la patte" de Feydeau excellent travail...formidable mécanique auyssi du texte même si l'auteur peine à conclure. En tout cas du théâtre, et cerise sur le gateau, une compagnie de Colombes comme me le fait remarquer dominique Franger, adjoint à la culture de cette commune des Hauts de Seine avec qui je partage parfois la table en face de la mairie lorsque j'occupe mon appartement colombien...des pays en somme!
Minuit...bar VIP du In où l'on a vu un président de conseil général de premier plan accompagné d'une jeune femme dont le chaloupé n'avait rien de matrimonial...(ma phrase fait écho semble-t-il, puisque reprise depuis par mes amis présents puis par les amis de mes amis...) Avec dominique, chantal mais aussi catherine Clerc, adjointe à la culture de Lons qui nous a rejoint tout comme Alain Robinet de Mantes et Robert Dorey élu de Bourgoin Jaillieu, nous donnons dans le plus pur des esprits de carabins...on s'étonne de ma capacité (moi je dirais compétence) à dénicher les pass sésames pour rentrer dans ces lieux protégés..eh eh secret is secret
vendredi 16 juillet
La journée tout entière est marquée par l'AG de la FNCC. Pas besoin d'écrire que j'y suis comme un poisson dans l'eau. J'ai cette année cotoyé près de 300 élus locaux à travers toute la France. Cela tisse des liens. Le déjeuner a été haut en couleur entre Catherine élue de Lons, anne marie de Beauvais et dominique de Colombes...bref nous avons tous RDV à l'automne dans le 92 pour y faire une rencontre tant festive que culturelle...
-Paperlapapp dans la Cour d'Honneur du palais des papes...C'est peu de dire que je n'ai pas été conquis par ce spectacle. Beaucoup de musiques...de choeurs d'opéras...mais moi si je veux entendre du Piano je vais à la Roque d'Anthéon, si je veux jouir de l'Opéra je vais à l'auditorium de Dijon ou aux chorégies d'Orange. L'éclat du Rock contre le mur de la cour? Je reviens de 3 jours aux eurocks de Belfort...Quant à l'humour, semble-t-il présent à entendre glousser ma voisine ( qui semblait appartenir à une clique de neu neu destinée à soutenir coute que coute le spectacle), il m'a semblé se limiter à des gags dignes de claude Zidi...et bien moi cela ne fait pas rire Zidi! Le camion ne démarrait pas, voilà que ma voisine gloussait...le camion faisait de la fumée? Regloussement de dinde...un tombeau montait et redescendait là c'était carrement le délire...j'en suis arrivé à me demander si elle n'avait pas un sextoy de caché...
Pas envie non plus de hurler avec les loups. Je suis resté jusqu'à la fin mais je ne comprends absolument pas l'argument dramatique de cette pièce.

Les amis de la FNCC, Florian élu de Martigues ou Jean-Jacques élu du conseil général de Gironde ont essayé de m'expliquer...J'etais pour ma part furieux, le sentiment qu'on m'avait une fois de plus volé mon bonheur d'être dans "la cour"...Je sais bien que Vilar est mort et avec lui une certaine idée du "populaire" mais ce que je sais moi, c'est que le Peuple lui n'est pas mort et j'attends qu'on me fasse la démonstration que ce choix dans la cour du Palais concours à la célèbre et très galvaudée "démocratisation de la culture".

samedi 17 juillet

On a dormi un peu ce matin là...besoin de reprendre des forces.
- 12h30 Les misérables d'hugo dans une adaptationde philippe Honoré au théâtre du Balcon .Pour 3 festivalier(e)s ces "misérables" avaient un goût particulier puisque adapté par Philippe Honoré qui fut un directeur regretté par les jurassiens de Scènes du Jura. Catherine Clerc, aujourd'hui adjointe à la culture de Lons le Saunier; Chantal Mairet, comédienne doloise et moi-même avons tous fréquenté Philippe et été parties prenantes de cette histoire incroyable qu'est Scènes du Jura. Pourquoi le cacher? Nous avons été très émus de nous retrouver ensemble pour "communier" au travail de Philippe; émus de lui laisser un message sur son portable...C'est un très beau travail. Les"misérables" du père Hugo donnés par 2 comédiens et une comédienne où rien n'est travesti...l'histoire, les caractères des personnages, le romantisme...un excellent spectacle que la critique parisienne a salué.

- 17h30 la paix du ménage de Maupassant au Lucernaire . Je ne savais pas que Maupassant, un auteur que j'aime beaucoup pour sa description des classes petites bourgeoises du XIX°, avait écrit des pièces de théâtre. Il en ait 5 de publiées, "la paix du ménage"est de celles là. Il s'agit d'une comédie bourgeoise en un acte,plus tout à fait vaudeville et pas encore boulevard...du "préguitry" à mon sens où un mari ne veut bien de sa femme que si elle se comporte comme sa maîtresse...Maupassant levait bien des tabous...

Dimanche 18 juillet

- 13h30 le Bouc de fassbinder à la caserne des pompiers

Il s'agissait pour moi de retrouver cet auteur allemand icone des années 70. Voilà, c'est là où le bas blesse...La pièce qui nous parle du racisme quotidien vis à vis des étrangers(içi un grec) semble sortie d'une boite ancienne. Fassbinder, par militantisme décrit une Allemagne "étroite" qui n'a d'ailleurs pas forcément existée dans les années 70...de toute façon cela ne fait même pas document pour l'histoire. Dommage parceque l'interprétation est bonne et je dois le reconnaître la chute de la pièce où le grec rejeté, repousse à son tour l'arrivée d'un turc...racisme aux multiples visages.

- 17h45 le capitaine fracasse d'après Gautier à la chapelle Notre Dame Mauvais...voilà cela arrive. Aucun intérêt dans cette adaptation donnée dans un lieu que j'aime beaucoup.Du théâtre dans le théâtre dans le théâtre, sauf que les adaptateurs ici n'ont pas forcément le talent du Corneille de "l'illusion comique" pour ces tours de passe-passe.

- 22h15 le Horla de Maupassant au petit chien Voilà une pièce que je me promettais de voir depuis...20 ans...bon c'est fait...l'atmosphère de l'hystérie ne m'a jamais fascinée, peut de dire que j'attendais la fin du spectacle avec politesse...ni bon ni mauvais souvenir.

Lundi 19 juillet

- 11 h le dernier jour d'un condamné au collège de la salle .Encore une pièce donnée régulièrement pendant le "off" et que j'avais négligée. On présente ce texte comme l'un des plus grands de Victor Hugo...j'en connais d'autres pour ma part sur la nécéssité d'une politique culturelle ou sur l'Europe Unie. Je pense que les laudateurs du texte ne se sont pas remis des années 70 alors qu'ils militaient pour l'abolition de la peine de mort. (dont soit dit en passant le discours de Badinter à l'Assemblée ne cessera jamais de m'émouvoir). le spectacle tient la route, il y a de très ingénieuses idées de mise en scène afin de s'adapter à toutes les salles...suffisamment rare pour être souligné.

-Harold et maud au bourgneuf à 14H15 .Là, que du bonheur...plaisir du texte...émotion face à l'amour naissant entre cette vieille dame et ce jeune homme...intelligence du jeu des acteurs...des regrets ne pas avoir vu madeleine Renaud...Danielle Darieux...qu'importe la représentation m'a donné bien au delà de mon attente, la découverte d'un classique du XX° siècle.

-19h15 la Goulue au lucernaire

Evidemment, ma culture "parigote" a pris le dessus...pas résisté à une pièce sur la reine du Moulin rouge. Le spectacle était sympa, une femme seule..la Goulue alors qu'elle n'est plus au Moulin Rouge mais qu'elle présente un spectacle de fauves à la Foire du trône. J'ai appris beaucoup de choses, tout cela dans un argot qui faisait du bien à mes oreilles..mais qu'aux miennes...7 personnes dans la salle...qui se dandinaient en s'interrogeant sur les mots. Bref "ils z'entravaient que dalle les bourbeux..."

mardi 20 juillet

-10h45 le journal d un curé de campagne à l'espace st martial

Il fallait que je termine mon festival sur un grand texte...Là encore bien des années que je me le promettais celui là. Parfait, vraiment...l'acteur très à la hauteur...jeune comme il se doit...blaffard...il ne manquait que le bruit du vent lorsque le jeune prêtre et curé D'ambricourt se rend ici ou là...image furtive de claude laydu dans le film de 1951 de Robert Bresson

Voilà un festival qui a repondu mes attentes, je reprends le train apaisé, ma ration de théâtre me permettra de tenir jusqu'à la rentrée...

samedi 3 juillet 2010

les eurockéennes 2010 , à l'eau minérale c'est bien aussi!


Et voilà c'est parti pour une nouvelle édition des Eurocks...en VIP cette année...
Un soleil de plomb, une atmosphère étouffante m'ont conduit d'emblée à modifier une des bases des eurocks...bref les bouteilles d'eau minérale remplacent les traditionnelles bières!
Hier soir Charlotte gainsbourg, pas à la hauteur...Kazabian...très bien...Jay Z exceptionnel rapper américain qui m'a scotché...Rox superbe voix de la soul music...C'est bien parti.

article en construction...

jeudi 1 juillet 2010

La médiathèque de Dole en grève : du jamais vu!!!


La médiathèque de Dole est en grève. Je ne peux y trouver un motif de satisfaction de basse politique.
Voilà des mois que j'alerte sur le manque d'intérêt porté par l'équipe municipale sur la question du patrimoine en général et sur le manque de dialogue avec les agents quant au transfert des compétences à la communauté d'agglomération.
A bien écouter , le malaise traduit d'une part un manque d'écoute, d'autre part de considération et enfin de prises de décisions.

-Le manque d'écoute est à l'origine du malaise profond des équipes . Combien disent qu'on ne répond pas à leurs courriels, mois après mois...Il est intéréssant au regard du quotidien vécu par les agents de la collectivité de rappeler les propos tenus par le nouveau maire JC Wambst à la Commanderie au tout début de la mandature devant l'ensemble des personnels. En substance "nous entrons dans une nouvelle ère des relations entre la municipalité et les personnels : fin des copinages, des magouilles et des arrangements; concertation, dialogue et justice sociale sont les nouvelles règles" . Gonflé non?
- Le manque de considération est implicite pour tout ce qui touche au patrimoine tant les équipes Barbier s'y étaient investies. Au delà du manque d'intérêt pour tout ce qui touche à l'entretien de la vieille ville, que les dolois et les touristes désormais relèvent systématiquement; il n' y a pas de prise en compte réelle de la question patrimoniale matérielle et immatérielle et donc de l'hotel Dieu qui en est le coeur actif . Faut-il mettre en regard, l'investissement assumé et voulu par nos équipes de la construction de la médiathèque et du recrutement des personnels qualifiés afférants ? Faut il rappeler la montée en puissance des budgets d'actions et d'achats entre 1983 et 2008, les budgets de la ville font foi! Faut il rappeler la décision de faire vivre des médiathèques de quartier ? Pour la 1°fois je lis dans la presse locale , le fait que le départ du conservateur ne serait pas lié uniquement à une volonté de rapprochement familial mais à des ajustements internes...c'était un secret de polichinelle...entretenons polichinelle...
- le manque de prises de décisions : la question revient dans toute les discussions . Si le débat est nécéssaire, il convient in fine à l'éxécutif de la collectivité d'arrêter une décision...justement c'est cela qui ne se fait que trop rarement...où sinon dans l'opacité et la contradiction des ordres de tel ou tel.

Bref je ne me réjouis pas de cette situation. Je connais presque chacun des agents de la médiathèque. Je connais l'engagement des uns et des autres au service des publics . Je suis allé les rencontrer hier.
La tension qui règne, même si l'affaire est ponctuellement réglée, ne peut qu'affaiblir l'offre culturelle à la population. Pourquoi? Mais tout simplement parce qu'un agent mal dans son travail ne peut pas donner le meilleur de lui-même malgré toute sa bonne volonté.
Loin de moi de penser que j'ai été parfait dans les fonctions exercées. J'ai l'humilité et le courage de le reconnaître . Loin de moi de contester la légitimité de celles et ceux qui sont à la tête de notre ville . Je forme le voeu dans l'intérêt de tous et de notre ville que le dialogue permanent soit renoué entre les personnels de la ville et leur tutelle afin que l'action culturelle de Dole ne soit pas mise à mal parce que somme toute, c'est bien de l'épanouissement des hommes et de l'épanouissement de l'homme dont il est ici question.

mercredi 30 juin 2010

l'année prochaine à jérusalem...


C'est une phrase qui revient toujours lors d'un shabbat "l'année prochaine à Jérusalem"...
Jean-Philippe serait-il juif ? Non ,mais je n'oublie pas que toute ma petite enfance s'est passée dans le monde la fourrure à Paris , dans un quartier très marqué par la culture juive .
Bref aux cotés d'amis très chers, je fais quelques incursions dans une religion qui somme toute est à la base de mon catholicisme raisonné.

Un shabbat c'est une fête...et on me fait l'honneur de participer à cette fête...bob c'est l'ami de 25 ans...le mot ami n'est pas écrit à la légère...Sc po Strasbourg...des nouvels ans mythiques dans le haut jura...la bar mitzvah de son fils...une autre tribu de ma vie...
Bref lors d'un shabbat mémorable, l'occasion faisant le larron, décision a été prise d'aller cet été en Israël...donc je n'attendrai pas l'année prochaine...

lundi 21 juin 2010

fête de la musique à Dole : le retour...




Après deux années de vagabondage à Lyon puis à Paris, me voici de retour à Dole pour la fête de la musique dans ma ville...où je me sens bien. Pas sur qu'on ait goûté ma présence dans les rues avec le même enthousiasme...que l'on appartienne à la municipalité Wambst ou que l'on soit citoyen dolois. Je rentre juste heureux des marques de sympathie rencontrées tout au long de la soirée.


En tout cas de beaux moments. Une belle idée sans aucun doute de la municipalité de réserver un coin tranquille pour le jazz près du canal des tanneurs. J'écris une belle idée de la municipalité compte tenu du fait qu'il s'agissait du seul lieu indiqué par des feuilles directionnelles en ville( mais dont l'initiative peut relever du seul dynamisme des musiciens...on ne prête qu'aux riches en somme) et que lorsque je m'y suis rendu, l'équipe municipale y avait son quartier général...arfff l'enfer est pavé de bonnes intentions!J'ai connu cela aussi...chacun son tour...et ce n'est qu'un début...l'année continue...Au fait, dans l'esprit, juste pour rire...je me demandais où était le Centre national du patrimoine de la chanson française...dont la présence tout au long de l'année afin d'animer notre ville, nous avait été annoncée par le maire Wambst, spécialiste des questions culturelles réussies et abouties...avouons quand même que c'était bien sa place ce soir à Dole pour la fête de la musique!


Bref une super soirée en compagnie de patrick Revilloud puis de Jean-pascal Fichère . L'occasion de saluer les musiciens de la ville, de retrouver des visages connus et souriants.
Il faut saluer aussi le plateau électro devant La Commanderie. D'j raph est un ami . Nous partageons la même philosophie de la "Table Ronde Française"...ce formidable musicien m'a accompagné en Allemagne...une autre façon de partager l'amitié et la tolérance. Bref Raph s'est battu pour ce plateau, grand bien nous fasse à Dole d'avoir des jeunes gens qui soulèvent des montagnes...passages obligés? Les larsen lapins à la casa Loca...des voisins en somme...le prélot et l'ami Rony...les jongleurs au Parisien...un groupe rock'n roll devant chez Alex...


La soirée s'est poursuivie fort tard à l'occasion de discussions riches et animée avec Philippe Thiéfaine sur les politiques de lecture publique tout autant que sur la gouvernance européenne. Un bel exercice intellectuel. Cela fait du bien!

dimanche 6 juin 2010

La paupérisation des centres villes , le retour d'un phénomène urbain préoccupant


Si les politiques culturelles sont le plus souvent au coeur de mes propos, l'urbanisme a toujours été un sujet d'intérêt pour moi. Cela remonte à l'époque où je préparais mon Capes d'histoire-géographie. Nous avions à préparer tout au long de l'année la question suivante :"centre ville et périphéries".
J'ai eu alors les meilleurs professeurs de Lyon . J'ai fait "péter" ma note à l'écrit du capes : 16/20 .
Ne l'ayant pas oublié je caresse le projet de faire un master 2 d'urbanisme...J'ai pris quelques contacts ici ou là dès l'an dernier.

Mes voyages hebdomadaires à travers la France, mon quotidien dolois me font relever un phénomène somme toute récent : la (re)paupérisation et la (re)dégradation des centres villes.
Il y a 40 ans on a engagé la "reconquête" des "centres anciens" dégradés, lépreux , sans confort alors que l'on trouvait dans les grands ensembles périphériques toutes les illustrations de la modernité : chauffage central, salle de bain, ascenseur etc etc. Cette "reconquête" s'est faite à coup de rues piétonnes, de ravalements de façades , de choix de mobiliers urbains adaptés( le drame à mon sens du candélabre "montmartre" qui a poussé dans toute la France...)et d'opérations d'améliorations de l'habitat. Le boucher laissait sa place à un traiteur, le brocanteur à un antiquaire...Bref on a assisté à un phénomène de "gentrification", les jeunes cadres occupant les logements laissés vides par le plus souvent de vieils gens longtemps protégés par la loi dite de 1948.
Les années 80/90 ont connu l'apogée de ce phénomène. Combien de fois avons nous entendu des visiteurs de Dole nous dire qu'ils gardaient une image noire et sale de notre cité dans le passé alors qu'ils découvraient un ensemble rénové...c'était déjà hier!
On a parlé alors de retour du piéton dans la ville, de re"sociabilisation des centres . Quel maire n'avait pas l'ambition de drainer le tourisme culturel avide de patrimoine bâti ?
Force est de constater que cette politique a été menée avec succès à Dole comme dans d'autres villes d'ailleurs. Je me souviens du décompte triomphant lors des élections municipales de 1995, du nombre d'appartements de centre ville hier en décrépitude et qui avaient été réhabilités et désormais occupés. Cela aussi c'était déjà hier!

Les années 2000, dans les villes moyennes, ont connu des phénomènes déstabilisants et cumulatifs : un emballement de la spéculation immobilière,des incitations fiscales favorisant la réhabilitation à vocation sociale, la multiplication des grandes surfaces spécialisées aux périphéries et pas à pas l'asphyxie des rues adjacentes à l'hyper centre piétonnier par les automobiles . Les conséquences n'ont pas été perceptibles immédiatement .
D'une part les réhabilitations sont devenues hors de prix et le parc bâti est délaissé par les "petits" investisseurs ; d'autre part la mythique "mixité sociale"mal préparée engendre un départ des classes moyennes pour des périphéries pavillonnaires et enfin les commerces indépendants épuisés de lutter à armes inégales face à des grandes enseignes de plus en plus spécialisées ferment les uns après les autres.
Le constat saute aux yeux partout, à Dole comme souvent ailleurs : habitat de centre ville qui retourne à la léprosité, rupture de "l'urbanité" de voisinage par la multiplication des tapages nocturnes comme diurnes, alignement de commerces à vendre. La spirale est infernale et bien connue : fléchissement des prix de l'immobilier, disparition des investisseurs , départ accéléré des classes moyennes actives,mobilier urbain vandalisé, tags à profusion, épuisement des collectivité à limiter la casse...Ce phénomène, les villes américaines mais aussi Sud africaines l'ont subi il y a déjà longtemps .
Faut-il le dire ? Parallèlement il a fallu réorganiser les périphéries nées de la pression démographiques d'après guerre et du cerveau embrumé d'urbanistes marqués tant par le fonctionnalisme que par un marxisme/maoïsme à deux sous...mais c'est un autre sujet, qu'il conveint lorsque l'on est en capacité d'agir de traiter conjointement.
Bref l'urbanité est à réinventer, beau défi pour les édiles de demain. Mon ami Philippe Laurent, maire de Sceaux lorsqu'il était adjoint au maire avait le beau titre de "maire adjoint à la culture et à l'esthétique urbaine"...

samedi 15 mai 2010

Ma nuit des musées 2010...pourquoi se priver ?/coup de gueule vis à vis des élus qui tremblent dans les médias face aux "apéros facebook"



L'occasion faisant le larron, rentrant du Sud Ouest où j'ai prodigué mon conseil à des élus sur le fait de savoir si "l'événementiel" suffisait à faire une politique culturelle (évidemment non!), je me suis "fait" la nuit des musées à Paris. Une belle manière de juger sur pièce, l'adéquation entre ce que je nomme le temps long qui se "murmure" (l'action culturelle) et le temps fort qui "s'exhibe"(l'événementiel).

- Musée national des arts et métiers
Un grand établissement avec lequel j'ai quelques beaux projets. L'opportunité pendant le début de soirée de débattre avec les responsables du département pédagogique de ce musée.
En tout cas , je le confesse une découverte pour moi. Je n'avais jamais mis les pieds dans ce temple des sciences et techniques. Ai pu assister à une excellente animation sur le son des "gramophones"et bien sur me faire expliquer (avec beaucoup d'autres...)la théorie du pendule de Foucauld.
- Musée national de l'histoire de France/archives nationales
J'ai toujours aimé l'hôtel de Soubise. Lorsque j'étais étudiant en histoire, j'hantais ses escaliers sans trop bien savoir où mes pas devaient me conduire.
Hier soir ce fut l'occasion de découvrir non seulement deux expositions passionnantes, l'une sur le 14 mai 1610, jour de la mort d'Henry IV (surtout lire l'exceptionnel ouvrage sur henry IV et la Franche-Comté) ,l'autre sur la découverte des exotismes lors des expositions universelles mais aussi de visiter les appartements d'apparats de ce superbe hôtel particulier.
- Les Invalides

On peut être une grande institution et faire dans le "moyen". Bref on annonçait une nuit à l'époque d'Henry IV...et je me suis retrouvé avec quelques comédiens faisant des démonstrations d'escrime et autres exhibitions de costumes et d'armes du XVII° siècle...tout cela avait un air de déjà vu dans les sons et lumières des années 80...je me suis vite sauvé!
- Goethe institut.
Là c'est mon coté "outre Rhin"...il y avait une expo de photographies de Béatrice Minda où celle-ci s'interroge sur la transformation des espaces intérieurs depuis la chute de la DDR.
je n'aurai raté cela pour rien au monde. Il fallait prendre le temps de boire une "pilz" au Knusperfee...le nouveau bar du Goethe institut...je l'ai pris...

- le musée Marmottan .
la vérité est d'avouer que cette visite là ,je l'ai faite dimanche matin, après quelques heures de repos suite à mon overdose de techno au palais de Tokyo
Un choc dans ce magnifique hotel particulier ...la collection permanente des tableaux de Monet...
Plus ses vapeurs londoniennes que Giverny mais qu'importe. pourquoi ce matin? Un choc artistique comme cela m'arrive parfois et dieu sait si je les connaissais déjà toutes ces toiles!
- Le palais de Tokyo

Retour au samedi soir non loin du Goethe institut .A quelques centaines de mètres de là...le feu...une ambiance incroyable. le Palais de Tokyo est une sorte d'OVNI culturel tant dans ses expositions que dans son décor. La nuit des musées "in situ" ne manquait pas de coller à l'image du lieu...L'extinction , une visite dans le noir avec à la main une lampe torche et un "médiateur" à ses côtés (c'est le genre de "truc" que j'adore) puis un incroyable show des girls du Crazy horse sur le grillage de la librairie...(un super moyen pour démocratiser la lecture...je pouffe) et enfin l'espace transformé en dance floor avec DJ et le célèbre club parisien "le baron". On pouvait se demander si tous les jeunes de la capitale ne s'étaient pas donnés rendez vous à cet endroit...Un formidable succès jusqu'à...6hrs du matin...


Les apéros facebook : mon coup de gueule contre le vieux monde
La "teuf" du palais de Tokyo me donne une belle opportunité de m'exprimer .Voilà quelques jours que je rumine en voyant les visages de carême de "grands élus" locaux face au phénomène des apéros facebook.
Claude Askolovitch dans le "journal du dimanche" de ce jour traduit très bien ma pensée : en substance :"je m'imagine avoir 20 ans ou 30 ans..avoir encore 50 ans à tirer pour ma retraite...vivre de CDD...être un "tanguy" chez mes parents à plus de 25 ans parce que je n'ai pas assez de moyens...mais est ce que je peux boire un coup avec mes potes même s'ils sont 10 000 à la fois et même si je ne les connais que par le WEB? Il ya la France calfeutrée qui se réveille et puis il y a un mort. Évidemment c'est affreux! Mais les "apéros facebook" n'ont rien à voir avec cette mort. On meurt au volant de sa voiture, on meurt d'alcool en sortant d'une boite , on peut mourir sous les sabots d'un taureau dans une ville sudiste...et pourtant va-t-on fermer les boites de nuit, interdire la circulation les week ends ou supprimer les férias? On est tout simplement dans le vivre ensemble, dans la fameuse "réappropriation des espaces urbains" (dont les élus ont l'expression plein la bouche) par la population. le problème ? Cette réappropriation ne se fait pas dans le cadre voulu par les édiles...c'était tellement simple!Qu'on ne si trompe pas, je ne conteste pas ce que ces apéros peuvent engendrer comme soucis aux élus et aux forces de l'ordre .
Je cite Askolovitch "ils fument et même un peu plus, ils boivent et même un peu plus, et ils s'eclatent, assez sage en somme. Sympathiques de s'arsouiller plutôt que de faire la révolution? La décadence gromelle-t-on? Sans doute ...mais leur décadence ou celle du vieux monde"?merci Claude!

dimanche 2 mai 2010

brêves de Mairie...brêve de comptoir

La lecture de la presse locale dans des brêves éclairent l'étonnant fonctionnement de la municipalité doloise...
1° il y a quelques semaines...quelques mots sur le fait que la collectivité n'avait pas prété attention à l'occupation ,au même moment, de l'avenue de Lahr par les forains et les organisateurs d'un challenge sportif..malgré semble-t-il de nombreux échanges...il se dit que la coordination en Mairie de Dole laisse à désirer...
2° La nouvelle municipalité avait fait de la concertation une règle...dans les propos...et dans les écrits...quant à la pratique c'est autre chose! La FCPE vient publiquement de se plaindre que l'installation prévue par le maire JC Wambst d'un gymnase près des stades se faisait en dehors de toute concertation voire en opposition avec les préoccupations affirmées des enseignants et des parents d'élèves... il se dit que la concertation des élus laissent à désirer...
Bref que des malveillants les "il se dit".
Entendu récemment au sujet de la municipalité "moi le rouge y'a qu'en bouteille que je le supporte" ça aurait pu faire une très belle brêve de comptoir...chapeau l'artiste!

lundi 26 avril 2010

Le directeur des cultures de la ville de Dole : à la recherche des aventuriers de l'arche perdue



Le départ de Didier Guéniat, directeur de la Commanderie, l'éviction il y a presque deux ans d'Alain Hamida, directeur des sports , le passage éclair d'un coordinateur des activités culturelles conduisent la Ville de Dole à recruter la perle rare...du trois en un comme pour les tablettes lessive !
La lecture du profil du surhomme recherché me laisse une fois encore dubitatif sur le sérieux de l'équipe municipale et sur ceux qui les conseillent . Deux hypothèses :

- la première, le Maire pour contouner ses adjoints veut se donner un collaborateur , au profil de mercenaire , très proche d'un poste qui pourrait être celui d'un conseiller de cabinet ;
-la seconde , nos élus rêvent...Parce qu'enfin , conduire de front la direction des affaires culturelles , la programmation/gestion de La Commanderie , faire monter en puissance le projet de démocratie participative et enfin encadrer la politique des sports...tout cela dans le cadre d'un statut d'attaché territorial ne peut intéresser que deux types d'individus issus tout droit du monde magique et enchanté de la bande dessinée : Mickey ou Superman!

mercredi 21 avril 2010

Un réseau de bibliothèques sur le Grand Dole : je persiste et je signe...on fait fausse route dans la méthode


Je viens de lire dans la presse de ce jour un article sur les assises à venir du Grand Dole sur le potentiel transfert des bibliothèques et médiathèques du territoire dolois au grand Dole. Des interrogations demeurent, des méconnaissances (couteuses pour l'avenir) émergent :
- on parle de bibliothèques, de médiathèques...quid d'une politique globale de la lecture publique? Qui pour piloter cette politique ? Le départ d'Emmanuel Marine pour Lons où il va conduire ce processus, j'en suis certain avec compétence, permet de s'interroger une fois encore sur la qualité de la démarche des élus dolois.
- quelle offre complémentaire pour les administrés dolois ?(question essentielle et "citoyenne" comme disent certains à laquelle les principaux responsables dolois JC WAMBST et Christian Parent n'ont pas donné de réponse)
- l' OmniPrésident Chalon semble afin d'asseoir son projet chercher à donner des gages purement politiques aux territoires dont les élus de son Bureau sont de droite...comme par hasard "il manque peut-être quelque chose à Rochefort"..."les musiques et images...à Tavaux"...Allez chercher un intérêt pour un aménagement culturel du territoire dans tout cela...sénatoriales et législatives se profilent...il se faut trouver des alliés...petite politique...
- Au delà les propos de l'OmniPrésident souligne sa méconnaissance de ce dossier ou tout simplement le fait que son "horloge" s'est arrêtée il y a déja longtemps... à l'heure de la dématérialisation ,la question n'est pas d'installer de la musique ou de l'image quelque part, pas plus qu'une nouvelle "médiathèque" içi ou là (Philippe Lablanche, conseiller Drac, explique fort bien les conséquences des NTIC sur le monde des bibliothèques), la question est de savoir comment on éduque les usagers au téléchargement légal. Dans la plupart des médiathèques, les dotations pour achats de CD, DVD etc sont orientées désormais vers l'emploi d'agents "médiateurs" du téléchargement et de l'accueil "intelligent".
Bref la question de l'aménagement culturel du territoire prend une toute autre perspective, elle se dématérialise tout en s'humanisant...un beau projet pour des élus responsables demain...

samedi 10 avril 2010

De tout et de rien...la plume vagabonde

Pas beaucoup de temps pour en ce moment pour commenter l'actualité doloise ou faire part de mes activités culturelles. Bref je livre pèle-mèle.

- les régionales ? L'UMP n'a pas démérité en Franche-Comté mais Marie Guite Dufay s'est imposée .
Je suis de ceux qui pense qu'une élection locale se gagnera par ce qu'il est convenu de nommer la majorité présidentielle , lorsque nous aurons abandonné l'idée de l'homme providentiel(concept constitutif de la pensée dite libérale ou humaniste fondée sur l'homme et non sur le groupe) , que le projet soumis aux électeurs sera issu de débats préalables dans le cadre d'ateliers ouverts au plus grand nombre (sur l'urbanisme/les services attendus aux différents âges de la vie/la relation des administrés à l'équation fiscalité-services rendus/etc etc) et que nous aurons entendu les actifs urbains ou rurbains de ma génération qui souhaitent le plus souvent une réponse collective à des problèmes individuels . J'aurai l'occasion de revenir sur ce schéma. C'est en tout cas celui que je suivrais si je devais un jour "reprendre du service"mais ceci est une autre histoire...qui sait une fable...

-L'intercommunalité culturelle
"L'omni Président" Claude Chalon réunit des assises de l'agglo pour débattre de la lecture publique dans le cadre de l'interco à la fin de ce mois. A la même date j'animerai un débat sur ce sujet en Bretagne...
Que dire? Les principaux intéressés, à savoir les agents de la médiathèque de Dole n'ont pas été significativement consultés sur ce dossier...belle image de la politique salariale de l'équipe Wambst dont on ne cesse d'entendre les retours des agents les plus modestes...Sur Dole, le débat n'a pas eu lieu! Hors c'est bien la médiathèque de Dole qui a vocation à devenir un outil pour l'agglo... Le silence de l'adjoint à la culture depuis ses déclarations en contradiction avec celles du maire de Dole sur le festival des chansons d 'hiver est assourdissant. Quand va-t-on connaître publiquement la position du maire et de son adjoint sur ce sujet? Que la réponse ne soit pas "la médiathèque est un outil fréquenté par tous les habitants de l'agglo"... Soit c'est vrai , mais cela ne fait pas une réponse "culturellement construite" à la seule question qui vaille :
" quelle offre culturelle complémentaire pour les dolois qui nous ont élus , la constitution d'une politique de territoire peut-elle apporter?" ... Pittoresque le dossier sur la médiathèque dans le Dole mag au moment où son conservateur va rejoindre la ville de Lons...Savoureux l'intéret rendu par Christian Parent aux services de" l'Hotel Dieu" alors qu'il n'a pas pu/su imposer le recrutement d'un archiviste dans un des fonds d'archives les plus riches de la Comté ( à quand le dépot des archives de Dole à Lons à ce rythme là)...Pittoresque encore le retour de Roussel , l'ex du CAC des années Santa Cruz comme intervenant dans le débat commandité par son ami Président .
Qu'un ancien cadre culturel de l'équipe de Poujade(maire RPR) à Dijon devenu maire PS à Dole soit le fossoyeur de la culture dans notre ville, voilà qui donne à réfléchir.


- les lumières de la ville .



Rentrant hier dans la nuit d'une soirée, j'ai constaté que des lampes ne fonctionnaient plus depuis longtemps sur le pont louis XVI. Dommage, il s'agit là d'une entrée de ville . Avec le sourire du garnement, je me disais que Mr Wambst et son conseiller municipal au travaux Mr Barbagelata, bien que tous deux fort éclairés , n'avaient pas trouvé l'ampoule adéquate. (capable de mourir pour un bon mot je l'ai déjà écrit)


- Mes sorties culturelles...



Franchement j'ai la prétention de dire que je tiens le rythme. (article en construction, à venir : les dossiers d'urbanisme de la ville de Dole/le retour de l'équipe culture-Poujade à Dole/le Printemps de Bourges 2010/l'operette des jongleurs)