dimanche 28 décembre 2008
jeudi 25 décembre 2008
"en ce temps là j'avais 20 ans..." retour à Strasbourg
Sc. Po : Litteris et Patriae...1983/1986
Dimanche dernier je suis revenu sur "les lieux du crime" à savoir Strasbourg où j'ai fait une partie de mes études supérieures en fréquentant les bancs de l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg entre 1983 et 1986.
Il y a d'abord le batiment...imposant...Kolossal! Construit sous Bismarck, le palais universitaire était le symbole de la culture germanique dans cette région frontalière. Que j'ai aimé étudier dans ce "palais" . Combien nous sentions son histoire, son prestige nous dépasser . Ce sont les plaques portant les noms de nos ainés emportés par les Nazis qui nous accueillaient le matin .
A bien y réfléchir, ma passion de la Mitteleuropa est née là bas. Ce "litteris et Patriae" au fronton du "Palais U" est une belle synthèse de ce qui m'anime. Quant à Goethe, je ne peux oublier ce professeur de techniques budgétaires , directeur de la caisse d'épargne d'Alsace-Lorraine qui nous récitait des poèmes du grand écrivain allemand tout en nous initiant aux secrets des montages du budget de la nation.
Bref, j'ai adoré ces années d'études à Strasbourg. J'étais passionné d'histoire et de politique (je le suis toujours) j'étais dans mon élément . Les longues heures à travailler sur mon droit administratif m'ont été d'un précieux secours quand il fallu s'imposer dans la structure municipale du haut de mes 23 ans.
J'ai quitté Strasbourg muni de mon diplôme de l'IEP, option service public. C'est la seconde fois que je reviens sur les marches du palais U depuis 1986 . La dernière fois il y a presque 10 ans j'avais cherché des fantômes...aujourd'hui mon passé est un actif et je ne crois plus aux fantômes .
Dimanche dernier je suis revenu sur "les lieux du crime" à savoir Strasbourg où j'ai fait une partie de mes études supérieures en fréquentant les bancs de l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg entre 1983 et 1986.
Il y a d'abord le batiment...imposant...Kolossal! Construit sous Bismarck, le palais universitaire était le symbole de la culture germanique dans cette région frontalière. Que j'ai aimé étudier dans ce "palais" . Combien nous sentions son histoire, son prestige nous dépasser . Ce sont les plaques portant les noms de nos ainés emportés par les Nazis qui nous accueillaient le matin .
A bien y réfléchir, ma passion de la Mitteleuropa est née là bas. Ce "litteris et Patriae" au fronton du "Palais U" est une belle synthèse de ce qui m'anime. Quant à Goethe, je ne peux oublier ce professeur de techniques budgétaires , directeur de la caisse d'épargne d'Alsace-Lorraine qui nous récitait des poèmes du grand écrivain allemand tout en nous initiant aux secrets des montages du budget de la nation.
Bref, j'ai adoré ces années d'études à Strasbourg. J'étais passionné d'histoire et de politique (je le suis toujours) j'étais dans mon élément . Les longues heures à travailler sur mon droit administratif m'ont été d'un précieux secours quand il fallu s'imposer dans la structure municipale du haut de mes 23 ans.
J'ai quitté Strasbourg muni de mon diplôme de l'IEP, option service public. C'est la seconde fois que je reviens sur les marches du palais U depuis 1986 . La dernière fois il y a presque 10 ans j'avais cherché des fantômes...aujourd'hui mon passé est un actif et je ne crois plus aux fantômes .
La Rue de Zurich , L'AFGES : mes années "carabins"
La vie estudiantine à Strasbourg a toujours été haute en couleurs alors même que dans le reste de La France (celle de l'intérieure pour les alsaciens) les traditions s'étaient perdues dans ces années 80 marquées par la domination des "tristes soixantehuitards" .
Dès mon arrivée avec quelques camarades nous avons été pris en mains par quelques anciens qui avaient deviné chez nous un fort potentiel de carabins...L'intronisation dans ce monde parrallèle où les chansons de corps de garde( je suis imbattable) le disputaient au port de la "falluche" a eu lieu "rue de Zurich". Une sorte de QG des étudiants de Sc Po. Strasbourg! Le batiment de briques roses était occupé sur deux étages par une tribu mouvante de "Sc Po". Mais l'intérêt était ailleurs . Jouxtant l'immeuble, ce qui est aujourd'hui un coquet hotel"des trois roses" était alors un hotel de passe où de nombreuses filles oeuvraient nuit et jour.
Il suffit de voir la proximité des deux batiments pour imaginer que nous passions beaucoup de temps aux fenêtres...ce que les filles savaient fort bien...tout le monde en jouait avec bonne humeur! En octobre nous collions les nouveaux premières années contre les vitres des fenêtres de "la rue de Zurich" afin de parfaire une certaine éducation!
La vie étudiante strasbourgeoise était encore dans les années 80 organisée par l'AFGES (association fédérative générale des étudiants de Strasbourg) qui relevait des lois du Reich Bismarckien de 1872 . L'AFGES était administrée par un CA composé exclusivement de représentants des corporations et des bureaux des élèves des différentes facultés ou grandes écoles.Nulle place pour la politique ni pour les syndicats étudiants là dedans. Elle gérait les chambres d'étudiants , les restaurants universitaires , une boite de nuit etc etc...une autogestion géniale . Qui n'a pas connu l'élection des membres du bureau de l'AFGES n'a rien vu...plongé(e) nu(e) dans une baignoire remplie de bière aux vues de toutes et tous derrière les grandes fenêtres de "la gallia"(cf photo)!!!
J'ai siégé dans ce CA comme secretaire général du BDE de Sc Po. C'est là que j'ai fait ma culture de chansons paillardes! Le mardi midi lors du Ca , il y en avait toujours un pour lancer "quart d'heure culturel"! Et là le "de profundis" le disputait à la célèbre "petite huguette" ou au "père dupanlou"...En me promenant auprès du batiment de "la gallia"dimanche dernier, j'avais des souvenirs plein la tête , des visages adolescents dans les yeux , bob et son blouson de cuir précieux, hugues ventant avec humour les burlingtons, assia se lançant dans le concours de la "pelle" la plus longue devant nos professeurs étonnés , francis qui déja pour tous était "choup" , Luc avide de toutes les fonctions présidentielles . J'ai entonné un refrain gaillard en quittant "la gallia" dimanche "de Nantes à Montaigu"...c'est comme la bicyclette cela ne s'oublie pas.
lundi 22 décembre 2008
Bravo Bilel : combats de boxe à La Commanderie à Dole
Bilel Latreche est un volontaire . Il a voulu, organisé et porté souvent seul l'organisation d'une soirée de boxe à Dole à La Commanderie . Souvent il a du affronter des vents contraires . Le moins que l'on puisse dire c'est que le "ring dolois" n'a pas été toujours à ses cotés . Dommage pour ce club qui aurait pu partager le succès d'une soirée où plus de 450 amateurs se sont retrouvés dans une Commanderie métamorphosée . Une fois encore, le pari de Gilbert Barbier , l'imagination de brigitte Métra, l'architecte du lieu et le savoir faire des équipes techniques autour de Didier et de bebert ont prouvé que nous avions eu raison. La Commanderie est vraiment polyvalente.
L'adjointe aux sports a été invitée par deux fois à remettre une coupe, elle était absente ; Monsieur le Maire était là.
Bilel c'est un sourire , une classe et une vraie grandeur d'âme . Bilel c'est un bosseur fou.
Vendredi Bilel Latreche est devenu un champion devant les siens mais surtout devant les dolois;
Bravo Bilel!
je suis fier que tu me comptes parmi les hommes en lesquels tu as donné ta confiance.
vendredi 19 décembre 2008
salut les filles...
Je ne parle quasiment jamais sur mes blogs de mon vrai métier . Celui d'enseignant et dieu sait que je l'aime. Cela relève d'une sphère que j'entends protéger .
Mais aujourd'hui je ne résiste pas à faire découvrir une de mes classes enfolie...dernier jour avant les vacances de Noël , les filles de la seconde "BS" étaient déchainées.
Une classe où il fait bon travailler...je n'en dirai pas plus parce que sinon je vais les faire rougir.
Donc salut les filles et bravo pour votre bonne humeur .
le piéton de Paris
"Piéton de Paris" c'est un ouvrage de référence pour les amoureux de la capitale rédigé par Léon Paul Fargue en 1939. Parfois solitaire, parfois accompagné , je me sens un peu ce piéton de Paris aujourd'hui.
La culture supporte-elle l'événementiel?
C'est capté par ce sujet dont je souhaite faire une séquence de formation lourde pour les stagiaires de la FNCC, que je me suis rendu à la "business class" de l'Ecole de Commerce de Dijon...qui se tient à Paris.
Autour de Bernard Faivre D'arcier, ancien directeur du festival d'Avignon , ancien directeur du théâtre au ministère et aujourd'hui président de la biennale de la danse de Lyon ,une table ronde a permis de dégager des enseignements forts utiles.
La question est de savoir si l'événementiel sert ou non la culture et sa diffusion.?J'en retiendrais pour ma part que l'événementiel est un excellent moyen pour aller chercher des "non publics" pour autant que l'on donne du sens à l'événement dans le cadre d'une politique cohérente .
La pertinence de l'événement doit se jauger au passage "d'un coup ephémère" à une action dans la durée...bref 60 ans après Vilar qui pourrait qualifier le festival d'Avignon du seul qualificatif d'événementiel ?
Ce soir là les rencontres ont été fort riches. Il faut saluer le succès des formations "culture" de l'ESC de Dijon, qui comme me le rappelait JC Wambst qui en fut longtemps responsable ,amènent 70% des jeunes à un emploi très rapidement.
Je souhaitais découvrir cette exposition au plus vite. j'ai toujours eu un faible pour l'art du pastel. Pourquoi? Je n'en sais trop rien sinon peut-être l'éclairage particulier que nous avait donné Monsieur Dubur notre professeur de lettres au Lycée lorsque nous avions étudié "Mandoline" de Verlaine :
Les donneurs de sérénades
et les belles écouteuses
échangent des propos fades
sous les ramures chanteuses...
...tourbillonnent dans l'extase
d'une lune rose et grise,
et la mandoline jase
Il nous avait entrainé dans la découverte de Watteau et Boucher afin de mieux appréhender les influences qui avaient marqué Verlaine.
Bref le musée d'Orsay a sorti ses plus beaux pastels...Degas, Odilon Redon,Jozsef Rippi-Ronai...etc...etc.Une exposition à ne pas manquer et en profiter pour aller voir l'expo-dossier "Picasso-Manet".
jeudi 11 décembre 2008
Tout m'est bonheur...
"Tout m'est bonheur" c'est ce que j'écrivais il y a un an dans mon blog d'élu local , reprenant en cela le titre d'un ouvrage ancien de la Comtesse de Paris. Tout m'était bonheur dans mon mandat d'adjoint à la culture . Ce que je sais aujourd'hui c'est que tout m'est bonheur tout simplement avec ou sans mandat . J'aime la vie , je la traverse sans rien laisser de côté . Le sourire me tient lieu de passeport . Une lumière dans les yeux me réjouit . Bref j'aime ma vie.
En vrac ces derniers jours :
- une formation mercredi assurée devant des élus locaux sur la préparation du budget des affaires culturelles d'une ville . Connaître les petites astuces...les articles "fourre tout"...se préparer à défendre ses orientations...
- la lecture de "sur le zinc" où se conjuguent des pages de Prévert , de Mondiano , de Léon-Paul Fargue, Blondin, Zola ,Mc Neil ,Dabit etc etc . Ce petit livre enrichit ma déambulation personnelle à travers les "rades" de la capitale . De la haut ,mes grands pères doivent avoir un petit sourire eux qui "jaspinaient en argomuche...tapaient la brême sur le tapis...et épongeaient un vittel communiste sur le zinc".
- Le Diable Rouge au théâtre Montparnasse avec Claude Rich et Geneviève Casile. Sans doute un des succès parisiens de la saison . Il faut dire que le tetxte , le décor et la distribution ne souffrent aucune critique . Mazarin à la veille de sa mort termine l'éducation du jeune Louis XIV sous les yeux de la reine mère anne D'autriche etdu jeune Colbert qui attend son heure.
La pièce est drôle, pleine d'esprit . Claude Rich est vraiment éblouissant .
J'ai passé une excellente soirée . J'imaginais cette jolie pièce dans notre théâtre à Dole...
dimanche 7 décembre 2008
"le club" de la Commanderie de Dole , le concert d'Asian Dub Foundation
J'en avais révé...on l'avait imaginé...ils l'ont réalisé.
la naissance du "Club"
Dès le début du projet de La Commanderie j'ai argumenté pour que cet espace permette d'accueillir des plateaux locaux de musiques amplifiées ou des concerts plus "pointus" dans un espace un peu plus restreint que la grande salle.
Une discussion avec "bébert" le directeur technique du lieu et avec Didier Guéniat a abouti à l'idée que la seule scène pourrait devenir une formidable salle ( le lendemain matin j'avais le projet sous les yeux ,bébert avait pondu dans la nuit un plan) . Le plateau de la Commanderie est aussi grand que la grande salle de "la vapeur " de Dijon. j'ai adoré ces échanges qui nous permettaient de faire émerger des projets incroyables au terme d'une soirée où nous partagions plaisir du spectacle et convivialité.
je tenais tellement au "club" que je l'avais fait inscrire dans le programme électoral de la liste conduite par Gilbert Barbier.
Bref voilà" le club" existe désormais. La déco est excellente...tout à fait l'ambiance que j'avais imaginé.
La logique d'une politique culturelle en faveur des musiques amplifiées
je suis content pour ma ville qu'un lieu comme celui là existe. Nous hier, ils aujourd'hui..tous avons donné à Dole , une SMAC à moindre coût. le voilà le "petit lieu" tant attendu . Il y avait une logique dans ma politique, elle devient totalement lisible aujourd'hui. Qu'importe que je ne la conduise plus. Mon plaisir c'était de voir tout ces "vrais" jeunes (15/20 ans) s'emparer de ce nouvel espace comme s'il avait toujours existé .
Après la création "des caves" pour la formation et l'émergence de talents locaux , la construction d'une vaste salle disposant d'une scène pour organiser des plateaux d'envergure susceptibles de donner à Dole un "sens rock" avec les 4000 places debouts de la Commanderie, le soutien à des petites formes que nous appelions les petits concerts de la Fabrique où les "coursdezic" l'été ; voilà "le club" , l'espace qui vient conforter un cheminement.
Bien , c'est très bien.
Quant au concert d'Asian Dub Foundation , il dégage une énergie où chacun a trouvé ce qu'il y cherchait...
mon sourire de la journée : un clin d'oeil à mon intention des électriciens de la ville avec lesquels j'ai travaillé pendant des années pour imaginer la décoration de Noël...merçi messieurs c'est très joli!Il faudra un jour que je raconte l'origine de certaines déco de Noël, illuminations ou massifs paysagers imaginés au cours de mes voyages en Allemagne ou en Alsace.
la naissance du "Club"
Dès le début du projet de La Commanderie j'ai argumenté pour que cet espace permette d'accueillir des plateaux locaux de musiques amplifiées ou des concerts plus "pointus" dans un espace un peu plus restreint que la grande salle.
Une discussion avec "bébert" le directeur technique du lieu et avec Didier Guéniat a abouti à l'idée que la seule scène pourrait devenir une formidable salle ( le lendemain matin j'avais le projet sous les yeux ,bébert avait pondu dans la nuit un plan) . Le plateau de la Commanderie est aussi grand que la grande salle de "la vapeur " de Dijon. j'ai adoré ces échanges qui nous permettaient de faire émerger des projets incroyables au terme d'une soirée où nous partagions plaisir du spectacle et convivialité.
je tenais tellement au "club" que je l'avais fait inscrire dans le programme électoral de la liste conduite par Gilbert Barbier.
Bref voilà" le club" existe désormais. La déco est excellente...tout à fait l'ambiance que j'avais imaginé.
La logique d'une politique culturelle en faveur des musiques amplifiées
je suis content pour ma ville qu'un lieu comme celui là existe. Nous hier, ils aujourd'hui..tous avons donné à Dole , une SMAC à moindre coût. le voilà le "petit lieu" tant attendu . Il y avait une logique dans ma politique, elle devient totalement lisible aujourd'hui. Qu'importe que je ne la conduise plus. Mon plaisir c'était de voir tout ces "vrais" jeunes (15/20 ans) s'emparer de ce nouvel espace comme s'il avait toujours existé .
Après la création "des caves" pour la formation et l'émergence de talents locaux , la construction d'une vaste salle disposant d'une scène pour organiser des plateaux d'envergure susceptibles de donner à Dole un "sens rock" avec les 4000 places debouts de la Commanderie, le soutien à des petites formes que nous appelions les petits concerts de la Fabrique où les "coursdezic" l'été ; voilà "le club" , l'espace qui vient conforter un cheminement.
Bien , c'est très bien.
Quant au concert d'Asian Dub Foundation , il dégage une énergie où chacun a trouvé ce qu'il y cherchait...
mon sourire de la journée : un clin d'oeil à mon intention des électriciens de la ville avec lesquels j'ai travaillé pendant des années pour imaginer la décoration de Noël...merçi messieurs c'est très joli!Il faudra un jour que je raconte l'origine de certaines déco de Noël, illuminations ou massifs paysagers imaginés au cours de mes voyages en Allemagne ou en Alsace.
Bon alors tu fais quoi maintenant ?
Question souvent entendue...réponse convenue mais pas tordue pour moi : je travaille beaucoup...j'ai tourné une page...refermé un livre et en ai ouvert un nouveau avec l'aide de mes seuls neurones .
"J'ai toujours aimé turbiner dans les palais nationaux" (Edgar Faure)
A défaut des palais nationaux , je donne des conseils dans le cadre de la FNCC sur les politiques culturelles dans les immeubles des maréchaux...franchement il y a pire comme reconversion...la vue sur l'arc de Triomphe est sans doute l'une des plus belle de Paris . Il m'arrive également d'aller donner un "coup de frais" aux élus en Région . Cette semaine j'ai rencontré ainsi des édiles de petites villes du Nord entre 2000 et 6000 habitants confrontés à une trilogie difficile : pas de collaborateur , pas de budget , pas de salle...ou presque pas...Une ambiance incroyable. Des élus engagés à fond jusqu'à ce jeune adjoint défenseur de l'opérette avec lequel nous nous sommes trouvés des connaissances communes . C'est promis je vais revenir vite .
L'Assemblée Générale de la FNCC
"J'ai toujours aimé turbiner dans les palais nationaux" (Edgar Faure)
A défaut des palais nationaux , je donne des conseils dans le cadre de la FNCC sur les politiques culturelles dans les immeubles des maréchaux...franchement il y a pire comme reconversion...la vue sur l'arc de Triomphe est sans doute l'une des plus belle de Paris . Il m'arrive également d'aller donner un "coup de frais" aux élus en Région . Cette semaine j'ai rencontré ainsi des édiles de petites villes du Nord entre 2000 et 6000 habitants confrontés à une trilogie difficile : pas de collaborateur , pas de budget , pas de salle...ou presque pas...Une ambiance incroyable. Des élus engagés à fond jusqu'à ce jeune adjoint défenseur de l'opérette avec lequel nous nous sommes trouvés des connaissances communes . C'est promis je vais revenir vite .
L'Assemblée Générale de la FNCC
Et voilà une présidente succède à un Président. Karine Gloanec-Maurin occupe désormais le fauteuil de Florian Salazar Martin.Tout cela dans la plus grande amitié et sincérité.
La FNCC va continuer à grandir .
Pour nous réunir la fédération avait choisi le "104" ce nouveau lieu culturel de la ville de Paris. Une réussite en terme de rénovation pour l'ancienne morgue de la capitale , un scandale en terme de développment durable puisque ouvert à tous les vents et donc entrainant un gaspillage énergétique inouï pour une température plus que limitée dans certains espaces du "104".
Pour moi l'occasion de discuter longuement avec l'Adjoint à la culture de Dole . C'est avec des échanges que l'on découvre ce qui rassemble pour laisser de coté ce qui divise .
La Cofac...Tourcoing...de nouveaux champs d'interventions.
samedi 29 novembre à la demande du Maire adjoint de Tourcoing , j'ai participé à un colloque sur le monde associatif confronté aux nouvelles règles et contraintes budgétaires .
L'occasion pour moi de découvrir l'intérêt de la COFAC (coordination des fédérations et associations de culture et de communication) qui apporte aux associations de terrain des formations pertinentes . Harmonies municipales , association des grecques du Nord/ Pas de Calais etc etc . Bon pas de raison de terrifier tout le monde avec la LOLF surtout à un niveau local mais la nécessité de décrire les arcanes de la prise de décision .
Cette formation se déroulait à Tourcoing .
J'ai rencontré il y a quelques mois Marcel Bencik , adjoint à la culture de Tourcoing dont la gentillesse et l'humanité vont de paire avec une envie de donner une nouvelle lisibilité à la politique culturelle de sa ville . Politique dont il faut dire qu'elle s'appuie sur des institutions et des personnels dynamiques . Pèle mèle je pense à mes premiers contacts avec Hélène , directrice des affaires culturelles et passionnée de l'Hospice D'havrai (cf la photo de cet ancien hotel dieu) ou à Evelyne Dorothée Allemand la conservatrice du Musée des Beaux arts de Tourcoing avec qui le courant est passé immédiatement . (là encore nous nous connaissions déjà...le monde est petit )
Une soirée au "grand mix" avec Herman Dune
Je ne peux pas passer sous silence une soirée énergique au "grand mix" une salle de musiques amplifiées à la reconnaissance nationale . Ce soir là avec marcel Bencik nous avons vibré aux sons d'HERMAN DUNE . J'ai immédiatement aimé ce lieu...la qualité des bières ( normal le Nord...) , la spontanéïté de l'acceuil... et puis un rencontre impromptue avec le maire de Tourcoing , musicien ,passionné de Rock et usager fidèle et enthousiaste du "grand mix".
Ma tournée théâtrale continue
-le malade imaginaire de Molière avec Michel Bouquet . Évidemment on est ici face à un "monstre sacré" de la scène...on pourrait s'en tenir là mais il y a une réalité : michel Bouquet m'a fait découvrir une autre facette de cette pièce et même du texte (que j'avais pourtant décortiqué avec J L Lagarce à Dole dans les années 90... le souvenir d'olivier Py dans le rôle de cléante...). J'ai découvert l'infantilisation du malade par sa jeune épouse à travers la manière dont elle l'interpelle "mon fils...mon petit enfant..." etc. Bref pour copier Guitry :"quoi de neuf? Molière...
- le suicidé de Nicolaï Erdman au théâtre 13. La pièce est décrite comme un "vaudeville soviétique". Il y a de ça . Il y a aussi du théâtre de l'absurde dans cette pièce rédigée dans les années 20 .Un piano "bastringue" en fond de plateau donne aussi un rythme proche des films muets . Tout va très vite . L'argument ? Comment convaincre un citoyen soviétique de se suicider pour être plus libre ?
J'ai beaucoup aimé.
Mes bonnes adresses d'après spectacle.
je le revendique j'ai une culture des bistrots sans doute issue de mes origines "parigotes". Aujourd'hui que je bats le pavé parisien, je déniche quelques "estaminets" qui méritent le détour :
- "le gavroche" rue saint Marc dans le 2° arrondissement , un troquet où l'on met les crus d beaujolais en bouteille...Le Saint Amour que du bonheur!On s'attend à voir rentrer Gabin et Blier dans le rade...
- "le temps des cerises" un bistrot coopérative ouvrière (cela ne s'invente pas) sur la butte aux cailles. Ne pas passer à coté du menu "joues" : joues de porc confites en salade et joues de boeuf braisées avec une petite purée maison...pfuuu terrible camarade!
Inscription à :
Articles (Atom)