Pas autant de jours que d'habitude à consacrer au festival d'opérettes d'Aix cette année...Grignan, Avignon et surtout New York/Montréal à la fin du mois bousculent un calendrier de juillet bien rodé jusqu'à présent.
N'empêche, l'occasion de retrouver des amis, de discuter plus encore que d'habitude, de l'inscription d'un évènement culturel dans son territoire sur le long terme.
Le festival d'Aix les bains mérite de trouver sa place, suscitant un écho tout au long de l'année auprès des écoles de musique et de danse de la Savoie.
Je défends le temps fort qui enrichit le temps long dans le cadre des politiques culturelles comme des politiques sportives d'ailleurs.
Je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit là d'un sésame dont les acteurs culturels en général, ne pourront plus faire l'économie dans leurs discussions avec les partenaires publics financiers et financeurs.
Bref, le festival s'est ouvert sur un gala d'airs issus des grandes comédies musicales anglo-saxonnes et françaises.
Le succès de cette soirée a tenu à mon sens, à l'équilibre de la programmation, à la qualité des voix et à l'association étroite de chorégraphies durant les airs.
Comme souvent, des rencontres inattendues : la chanteuse d'une pièce mise en scène par J.L Revol vue cet hiver, à qui j'ai pu dire combien "Eliott Foll" était original (mais je vais croiser ce soir Jean-Luc Revol à Grignan et donc vais pouvoir le lui dire ) et la découverte de Julien Salvia, étonnant jeune chanteur, diplômé de l'Ecole centrale de Paris que je vais avoir le plaisir de retrouver dans un spectacle à Montréal en août...
Une fois encore, le plaisir de vivre quelques heures au milieu de la troupe...histoire de mieux aimer et comprendre s'il en était besoin le monde de la scène.
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