mardi 8 avril 2008

"ce n'était pas un mauvais homme" in l'auberge des adrets (drame réconstitué dans le film "les enfants du paradis")

Je lis ce jour dans la presse que je bénéficie d'un "enterrement de première classe" parce que l'on m'attribue quelques qualités dans l'animation des affaires culturelles de Dole pendant 2 mandats.
Il faut rétablir deux vérités
- rien ne ce serait fait sans la complicité et le soutien permanent de Gilbert Barbier . Il a été tout au long des années où nous avons travaillé ensemble sensible et attentif à l'action culturelle à Dole. Il ne peut y avoir de réussite dans ce domaine s'il n'ya pas une osmose entre la tête de l'éxécutif et celui qui le seconde. C'est vrai aussi à la tête de l'Etat...je ne suis ni Malraux ni Jack Lang et Gilbert Barbier ni de Gaulle ni Mitterrand mais notre binôme appartenait je le pense à la même histoire . il n'y a pas eu la politique de Jean-philippe Lefèvre , il y a eu la politique de la majorité qui accompagnait Gilbert Barbier dont j'étais l'un des artisans.
- j'ai toujours traîté la politique culturelle comme une politique . Avec l'idée selon laquelle on doit privilégier la richesse d'un individu plutôt que son appartenance à un "groupe" fut il un "groupuscule" . J'entends par "groupuscule" les amis, les "encartés" de son parti, les membres d'un club qu'il soit dans la lumière ou dans l'ombre...Mais avoir une politique affirmée oui , c'est sur...j'en suis fier , je la revendique et qu'on le veuille ou non une page se tourne . C'est sans aucune prétention que je pense qu'on ne fera pas la même politique demain (je n'ai pas besoin de gardien du temple même si parfois il pleut dessus) bien au contraire on doit définir des voies nouvelles et c'est là le sel de l'action , trouver des voies nouvelles (des financements aussi d'ailleurs).
Prenons deux exemples :
- le festival de musiques amplifiées
- la saison culturelle européenne portée par la volonté du Chef de l'Etat
Dans les deux cas il s'agit de projets clairements "voulus" par la municipalité précédente . Le premier était inscrit dans notre programme à ma demande , le second était le fruit de mes relations auprès de "culture/france" et du cabinet de christine Albanel.
Faut il poursuivre ces projets?ce n'est pas à moi d'y répondre ce que je sais c'est que d'une part personne ne trouvera la "magie" qui a présidé à leur naissance née d'une alchimie qui nourrit l'action et d'autre part personne ne m'empêchera de revendiquer ces projets.
Donc l'avenir ne peut être qu'ailleurs . Claude Monnoyeur ce matin dans la presse esquissait des pistes . Jean-Claude Wambst dans sa campagne évoquait son projet autour "dun centre national du patrimoine de la chanson".
La nouvelle municipalité doit pouvoir revendiquer ses choix , définir sa politique culturelle(après tout n'a-t'elle pas défini la mienne comme brouillonne durant la pré campagne) afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur les mérites des uns et/ou des autres.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bravo pour ton blog - c'est vrai que tu as vraiment beaucoup oeuvré pour la culture à Dole - je défie quiconque de me prouver le contraire - tu as toujours été à l'écoute des personnes qui avaient des idées et des projets à soumettre