dimanche 27 octobre 2013

Oxmo Puccino : chapeau l'artiste!





Je n'aurais manqué pour rien au monde le concert dolois d'Oxmo Puccino à la Commanderie. Une fois encore cette salle démontre que nous avions vu juste en la souhaitant, en l'imaginant dans ses usages puis en votant sa construction.
La Commanderie c'est l'équipement qui permet à Dole de changer d'époque pour peu qu'il y ait une orientation politique lisible.

Oxmo Puccino c'est la noblesse du rap français! textes, mélodies, arrangements, jeux de scène...c'est époustouflant.
J'avais eu l'occasion de le découvrir au printemps de Bourges 2013.Cela avait été une révélation pour moi comme l'avait été  le rapper New-Yorkais Jay-Z aux Eurockéennes il y a quelques années.

Bref une belle soirée, organisée par Scènes du Jura, que j'ai pu faire partager à JM Sermier et à Claire Bourgeois République.

lundi 21 octobre 2013

revue de presse : de la propreté de la ville à la gestion du musée Pasteur, lire entre les lignes.

Je vais me contenter de rebondir sur quelques propos lus ces derniers jours dans la presse régionale.

"Des restaurateurs de la vieille ville se plaignent de la prolifération des rats"
 (le Progrès du 13 octobre)

" Les deux restaurateurs dénoncent un ramassage aléatoire des poubelles qui ont tendance à s'accumuler dans le secteur...on ne sait jamais vraiment à quelle heure les poubelles seront ramassées (dixit président de l'association des riverains de la rue Pasteur)..."
Mon commentaire : je ne suis pas le seul à constater la dérive du ramassage et la présence ici ou là de poubelles sur le trottoir voire sur la chaussée en centre ville. Incivilité? Non, difficulté absolue à calibrer l'heure de la sortie de sa poubelle et difficulté à obtenir parfois un renseignement clair et courtois auprès du SICTOM.
La période touristique a été en cela étonnante.


Le nouveau Président du sictom reconnait " des efforts restent à faire et ils seront fait". J'aime bien sa politique du "coup de menton"!
On sera d'autant plus préoccupé que les mesures annoncées par le même Président (pesage des poubelles/autorisation d'un ramassage mensuel avec surtaxe au delà) risquent de produire en hyper-centre des conséquences aussi néfastes que dans le Nord Jura où l'on relève une augmentation non négligeable des dépôts sauvages aux bords des routes ou dans les bois...Je vous laisse imaginer la situation dans le centre historique de Dole .


Je me suis laissé dire que compte tenu de l'incohérence du ramassage dans la vieille ville, compte tenu de la disparition des bacs individuels à papier et compte tenu de l'inexistence de bacs publics proches pour les y déposer, les bacs jaunes sont devenus le réceptacle de tout ce qui n 'est pas putrescible!
Pour ma part, je m'impose un trajet avec mon automobile à la déchetterie une fois par semaine. Qu'en est-il de toutes celles et tous ceux qui ne peuvent faire ce déplacement?

Ce que je préfère dans cet article ? La réponse spontanée du directeur de cabinet du maire de Dole " non la ville n'est plus sale..." ce qui vient quand même à reconnaître qu'elle l'a été pendant 5 ans et que les élections venant on donne dans l'activisme hygiénique!

Quoi qu'il en soit le code général des collectivités territoriales dispose qu'il appartient au maire, dans le cadre de ses pouvoirs de police de veiller à  la sécurité, la tranquillité publique et la salubrité des habitants de sa commune. J'ajouterai sans renvoyer comme souvent la responsabilité ou la faute sur tel ou tel.


La mise en valeur de Pasteur...quelle est la politique de la ville de Dole?
( réaction à l'article  "le projet Pasteur prend forme" journal Le Progrès du 19 octobre
la voix du Jura du 24 octobre)

Un bref article faisait mention il y a quelques jours de la création d'un EPCC (pour faire simple une administration locale née de la volonté de plusieurs partenaires et dotée d'une large autonomie) pour piloter la valorisation de l'image de Pasteur sur l'ensemble des sites pastoriens du département.

Pourquoi pas me direz vous? Associer les énergies entre Dole/Arbois/L'académie des Sciences/ le CG39, plutôt pertinent ? Oui pertinent pour autant que la ville de Dole n'est pas mise la charrue avant les boeufs, bernée des équipes professionnelles et fait preuve de légèreté financière.



Il y a un an, la ville prenait note de la défection du Conseil général quant au financement du poste de conservateur du musée des beaux-arts et portait donc création d'un emploi à sa charge de conservateur DES musées de Dole à savoir celui des beaux-arts et la maison pasteur. Que n'a t-on lu sur la dynamique que cela allait donner à la maison natale du savant ? On allait voir ce que l'on allait voir!

Lors de sa prise de fonction, la nouvelle conservatrice, il y a quelques semaines, disait avec enthousiasme, et cela faisait plaisir à entendre, combien elle avait de projets pour les deux établissements.

Hors la délibération du CG39 portant création d'un EPCC, dont le département serait chef de file;  dispose : " Il s'agit en effet de regrouper au sein d'un même établissement public...l'ensemble des sites appartenant aux différentes collectivités territoriales ou à l'Académie des sciences, sous la houlette d'un directeur unique qui aura pour mission de coordonner la programmation scientifique et culturelle sur les différents lieux et aura autorité sur toutes les équipes".
Inimaginable que JC Wambst n'ait pas acté ce texte! Quelle volte face! Comment sera la prochaine carte postale made in "com ville de Dole" pour faire passer ce retournement ?

Bref, en est-ce déjà fini de la réunion des musées dolois? Quel avenir pour les projets de la conservatrice DES musées de Dole ? Une partie des personnels des musées de Dole va-t-elle être transférée à  l'EPCC à temps plein, temps partiel? Qui va trancher les conflits d'usages entre le directeur de l'EPCC et la directrice DES Musées de Dole? Quelle place demeure pour l'initiative associative et militante? (aucune Vice Présidence n'a été réservée aux amis de Pasteur)
On navigue depuis des années entre effets d'annonces, reculades, atermoiements, et indécisions.On n'aura pas lésiné sur les dépenses de com au cabinet du maire pour claironner une "non politique" faite de l'addition de l'existant!
La direction commune semblait amorcer enfin une politique...et la voilà passée à la trappe!

Cerise sur le gâteau  pour l'année 2014, la ville de Dole et son agglo seront tenues d'apporter la somme de 155 000 euros au budget de l'EPCC. Après avoir perdu le financement par le département du poste de conservateur, avoir été obligée de créer un emploi de cadre de haut niveau au tableau des effectifs de la ville, il va falloir en plus verser à l'EPCC 155 000 euros. Sauf à imaginer qu'il s'agisse d'un transfert de personnels (j'ose croire qu'ils ont été informés de la manip) il s'agira donc de verser une somme conséquente (pour info la ville d'Arbois et sa communauté d'agglo qui ont peu ou prou tout récupéré du projet avec la construction in situ du "centre d'interprétation du patrimoine scientifique" ne verseront que 40 000 euros) à un établissement piloté par un exécutif qui a privé la ville de Dole de ressources dans le domaine culturel...
Qui va-t-on déshabiller ? Où va-t-on prendre cette somme? Sur quelle ligne budgétaire?

La lecture de la Voix du jura du 24 octobre tend à prouver que sauf à démonstration contraire tous les analystes des documents proposés relèvent que l'activité pastorienne va se concentrer sur Arbois. On abandonne à Dole ce qu'ele a déjà : les ateliers Pasteur, ré-habillés par le label "la main à la pâte".
Si on étudie avec soin les documents du département on relèvera que la maison Vercel d'Arbois accueillera aussi un volet éducatif pédagogique; combien de temps Dole sera-elle sanctuarisée , Combien de temps l'Education Nationale préservera-telle pour Dole un demi poste d'enseignant alors que la dynamique se trouve à Arbois?

Moi je dis bravo l'artiste au Président du conseil général et au maire d'Arbois; quant au premier magistrat de Dole je lui laisse le soin de trouver les mots adaptés pour justifier un tel retournement et un tel abandon.
Après tout, la sortie du Dole mag annoncée depuis août...retardée, repoussée, différée pourrait être encore renvoyée à des jours meilleurs afin de donner à l'équipe com le temps de choisir les mots justes pour valoriser  un tel enfumage.





samedi 19 octobre 2013

Madame Diaz-Ferré...une rencontre impromptue...une rencontre improbable...un café partagé à Dole.

Depuis quelques semaines, la galerie de l'arlequin à Dole, tenue par Jacques Pechinot, accueille une exposition sur le chanteur léo Ferré.
Jacques Péchinot devant sa galerie


Chacun y trouvera son compte. Moi c'est la fibre parigote qui me fait vibrer...C'est mon père chantant à tue tête "paris canaille" rentrant de la patinoire dans les couloirs du "métropolitain"...C'était hier...


L'association "Dolce vita italia" organise ce soir à la Fabrique un concert autour des chansons de Ferré et de Regianni...du magique...en présence de l'épouse de Léo Ferré.
Le hasard à voulu que nous nous croisions il y a quelques minutes. Des amis communs et me voilà embarqué à la table de l'épouse du Grand Léo.

Madame Diaz-Ferré prenant le temps à Dole...


Il y a comme cela des petites minutes d'éternité...regarder, écouter...le souvenir des tours de chant de Léo Ferré à Dole dans les années 70. Et moi dans ma petite tête " c'est extra..."


lundi 14 octobre 2013

Des passions partagées...Verdi c'est fou à la collégiale de Dole





J’ai assisté dimanche après midi, en compagnie de nos parlementaires dont JM Sermier à la représentation doloise de "Verdi c'est fou" portée par la compagnie Alter Ego sous la direction  efficace de patrice Ducordeaux avec la participation active du Choeur du bicentenaire (où j'ai repéré nombre de choristes venus du Choeur des roches) et de l'ensemble orchestral de Champagnole sous la direction de Pierre Trefeil.
Une grosse bouffée de plaisir...et le sentiment d'être dans le dur du partage de l'art.
Partage de faire, partage de voir faire et partage de nous faire faire.

Je dis "partage de faire" parce que plus de 120 personnes amateurs et professionnels se sont agrégées pour construire une aventure commune autour de la création artistique et autour d'un grand compositeur.
Le travail a du être exigeant. Nous n'étions pas hier soir dans "l'animation" mais bien dans un projet culturel. C'est parce qu'il était exigeant dans sa conception qu'il était si accessible pour les spectateurs que nous étions.
 Le chemin choisi est différent du traditionnel "donner à voir un concert". Le "cash and carry" de la culture (paie et emporte) si souvent pratiqué et couvert par un écran de fumée de mots "cultivants".
Un choriste est venu me voir hier soir en me disant "tu sais j'ai tellement appris sur Verdi...moi je n'y connaissais rien"...Bingo! Cela vaut tous les discours d'autosatisfaction sur la démocratisation culturelle .

J'écris "partage du voir faire" parce qu'indéniablement il y avait de la bonne humeur dans tout cela. Ce concert transpirait la fête. Une fête que l'on veut partager.
Les puristes pourront toujours s'interroger sur le choix des morceaux, sur les commentaires. N'empêche au sortir de ce concert ceux qui ne connaissaient rien de Verdi l'ont approché grâce à des mots simples mais pas simplistes, séduits par des arias ou des choeurs célèbres mais jamais trahis dans leur interprétation.
Ce spectacle donnait des clefs...A chacun ensuite d'aller ouvrir les portes de ses propres émotions.



Je pose "partage de nous faire faire"parce qu'à la fin du concert, l'idée était que nous chantions tous ensemble, peu importe nos qualités personnelles de choriste et notre connaissance du livret.
Les 800 spectateurs étaient enthousiastes  Cela m'a rappelé ce superbe spectacle que j'ai vu l'an dernier "les maîtres chanteurs" qui s’apparentait à un karaoké lyrique classique...5 mois de succès ininterrompu à Paris.

Il faut tout recommencer. Réapprendre à créer ensemble aux cotés de ceux qui en ont fait leur vie : les artistes. Vivre la culture en acteur et refuser d'être cantonné au rôle de consommateur quand bien même l'étal serait alléchant...C'est le droit à la culture et à sa pratique dans toutes ses diversités qui doit demain prendre le pas sur la "démocratisation culturelle" qui s'en être condamnée, est arrivée à bout de souffle.

vendredi 11 octobre 2013

Yves Deschamps Président d'honneur des Scènes du Jura nous a quitté, le spectacle vivant en Franche-Comté est orphelin d'un père






Je viens d'apprendre le décès d'Yves, j' écris Yves comme ça tout simplement, parce que c'est ainsi que je l'ai toujours appelé depuis ce premier soir de 1994 dans son appartement tout proche de la place des Vosges, à Paris où il m'avait tutoyé avec une formule que je lui entendrais souvent "pardon pour ce tutoiement intempestif "; c'était sa manière élégante de briser la glace.
Élégant, attentif, disponible, apaisant, fidèle, délicat ; autant de mots pour qualifier cet homme de culture et de pouvoir.
Nous nous étions rencontrés en 1993 lors d'un colloque sur les théâtres historiques au Puy en Velay. Directeur des MJC de Montbéliard, puis Inspecteur général au Ministère de la culture; il avait, sa retraite prise, assumé tour à tour la Présidence du festival Off d'Avignon, Les Temps des arts de la rue et enfin avait répondu amicalement à ma requête en acceptant de présider "Scène du Jura". C'était un Ovni ,dans la galaxie des institutions culturelles, que nous avions envisagé ce soir d'hiver 1994 avec Philippe Honoré. Quelques mois plus tard, avec l'aide précieuse et enthousiaste de la conseillère théâtre de la Drac France-Comté Dominique Daeschler  nous envisagerions une stratégie qui conduirait à la naissance de "Scène du Jura"en 1997.

En 2006 dans mon blog d'Adjoint à la culture j'écrivais ce qui suit :

" Yves...Yves Deschamps..aujourd'hui Président de Scènes du Jura...le modérateur...Inspecteur Général honoraire du ministère de la Culture..un grand serviteur de l'Etat comme on dit...une connaissance du monde du spectacle vivant incroyable...Il faudrait que je vous raconte notre rencontre il y a déjà 13 ans...Yves et ses conseils...Yves et ses encouragements...Yves en 1995 en train de convaincre Gilbert Barbier alors Député maire d'accompagner la montée en puissance financière de Scènes du Jura...Yves Deschamps , l'homme du spectacle de rue et des arts du cirque...En Avignon...à Chalon sur Sâone ...à Aurillac..partout écouté..partout respecté...partout aimé , on peut l’écrire .à tel point que la profession a demandé au Ministre de la Culture de faire appel à ce dynamique retraité pour prendre la présidence nationale du "temps fort des arts de la rue"....et croyez moi , Yves n'est pas un Président bénisseur..c'est un Président "bosseur"..."

Les souvenirs se bousculent. J'en garde un : nous sommes fin août 1995 à Aurillac au festival du théâtre de rue, il est rayonnant, impérial  souriant ..il me "chaperonne" une bouteille de champagne à la main...des verres dans l'autre...Il est alors le "pape" du théâtre de rue au ministère de la culture; moi j'ai 31 ans et j'ai le sentiment d'être aux cotés d'une star ni plus ni moins...mais bien plus qu'une étoile, Yves Deschamps a été pour beaucoup d'entre nous un soleil auprès duquel nous venions chercher la chaleur du réconfort et de l'apaisement.


dimanche 6 octobre 2013

Retour sur les animations de l'été dolois...donner à voir versus proposer de faire ensemble...les années qui passent se font comptables.

J'ai eu l'occasion en août, d'exprimer sur ce blog quelques réflexions quant aux animations de l'été et à la communication qui les accompagnait.
Commençons par le début : ne pas faire la fine bouche ! Ce fut un bel été et les animations doloises l'ont accompagné avec succès comme cela se pratique depuis près de 20 ans...et comme cela se pratique dans de très nombreuses villes de France selon un schéma plus ou moins identique : animation et valorisation du secteur ancien de la ville, déambulations artistiques, profusion de petites formes musicales proposées avec régularité tout au long de l'été .Il suffit de se tourner vers de proches voisines pour s'en persuader : Dijon ou Besançon...

Mag de la ville de Besançon
pour l'été 2013
mag dijonnais et édito du Maire F. Rebsamen









Le message martelé par la municipalité d'un été exceptionnel, valait sans doute pour la chaleur estivale mais pas pour la proposition culturelle. Mais qu'importe..
Que la municipalité s'approprie des activités portées par des associations, ce n'est pas forcément élégant mais de bonne guerre .
Qu'on mette en avant des nouveautés, c'est normal : les BBQ paysans auxquels j'ai participé ont remplacé les séances de ciné en plein air "Vertigo" d'Hitchcock au pied de la collégiale; la "bataille du rail" de Clément dans la rotonde SNCF ou parmi d'autres "la ligne de démarcation" de Chabrol projeté devant l'Hotel Dieu où il avait été tourné..."la griffe du chat", une ballade autour de l'art contemporain a été précédée par de nombreuses déambulations théâtralisées dans le vieux Dole, les concerts dans la cour de la médiathèque succèdent à ceux des Jazzmen du festival Jazz en Franche-Comté que j'avais souhaité accueillir...
Bref le schéma est le même,  mais renouvelle les propositions. Demain, il en sera de même, avec des nuances et des inflexions sauf à se donner un projet d'envergure qui bouleverse le positionnement de la ville de Dole au regard des propositions de nos voisins comtois et bourguignons.


Là où il me semble qu'il faille enrichir le débat c'est sur les propos souvent repris " d'animations comme jamais et dont on se souviendra longtemps".
Il faut avoir volontairement la mémoire courte ou un manque absolu de connaissance de la ville de Dole pour valider de tels propos.
Depuis 30 ans, des saisons d'été ont été proposées et quelques spectacles d'envergures ont ponctué ces années.
Deux seuls émergent : le son et lumière " la louve du val d'Amour" dans les années 80 et les multivisions tout particulièrement celui sur Pasteur en 1995.

la "louve" en 1985

La "louve" ce fut des dizaines de milliers de spectateurs, l'ensemble du bâti ancien magnifié en un même temps, une conception exigeante, professionnelle et novatrice alors. La "louve" c'était des bus venus de toutes les régions voisines pour découvrir l'histoire romancée du siège de Dole de 1636 .Oui de cela on se souvient encore 30 ans plus tard!

Quand amateurs et professionnels conjuguent passions, talents
et exigence artistique alors on fait bouger vraiment les choses


A bien y réfléchir, on garde la trace des évènements qui ont mobilisé les énergies doloises et engagé des centaines de dolois à devenir acteurs de leur ville : "la louve", les" multivisions" ou encore les "fêtes de Pasteur" en 1995. On  ne se souvient  que des créations partagées et "impliquantes"...bref proposer de faire plutôt que de se contenter de donner à voir...C'est une nuance mais elle est de taille!