dimanche 28 août 2011

Saine lecture...la promesse de l'eau...


Saine lecture, une fois...
On vient de m'avertir que l'eau de la fontaine face au Musée de Dole était de retour. J'avais noté par ailleurs le retrait de la banderole sans date...la banderole intemporelle...
Je me réjouis de l’intérêt porté en haut lieu à mes remarques...On pourrait sourire sur ce "suivisme" . Cela pose quand même de vraies questions sur la manière dont nous sommes administrés.
Croit quand même pas que je vais lui mâcher le travail?

Saine lecture, deux fois...
J'ai noté avec intérêt , au détour d'une phrase dans la presse locale, l'attente de la Présidente de l'union commerciale quant à l'état de la ville...

Saine lecture, trois fois...
Pour info, mon blog a été ouvert 924 fois depuis le 1° août (15 481 depuis mai 2009...pas eu de comptage avant...dommage)...avec un matelas incompressible d'une vingtaine de connections par jour.

Moralité : la lecture est une saine activité.

dimanche 21 août 2011

" histoires d'eaux"...la saga doloise de l'été.



Gabegie...c'est le mot utilisé par des dolois qui m'ont invité à la lecture de mon précédent article (Dole : une ville à sec) à découvrir la grande misère de" la fontaine à l'enfant" de la place aux fleurs. ( Pour info plus de 90 personnes dans la seule journée de samedi ont consulté mon blog)

Pas besoin d'être élu pour savoir regarder sa ville.
La minutie , le sens de l'esthétique patrimoniale et l'inscription dans l'histoire ne font pas partie des qualités cultivées place de l'Europe

Bref, sur le chemin qu'emprunte notre premier édile tous les jours, il y a une fontaine emblématique de notre ville qui déroge à la sécheresse ambiante . Bonne nouvelle? Que nenni!
Le filet d'eau est si pauvre qu'il tombe invariablement sur la statue elle-même et son socle, souillant ainsi d'une verte couche le calcaire blanc...L'enfant semble attaqué aux pieds par je ne sais quelle gangrène putride.
Cette humidité au goutte à goutte met en péril le monument lui-même. Le maire serait-il un émule d'Attila? Là où il passe rien ne repousse ? (faux...des herbes folles remplissent le bac de la fontaine-asséchée- de la paix)
Pour couronner le tout, la statue a été maquillée depuis des semaines.
L'effet est misérable.
Le maire est-il préoccupé à ce point pour ne pas relever cette dégradation ou bien est-il au dessus de ces basses contingences?

Les dolois se sont résignés. L'intendance ne suit pas. l'intendance ne suit plus, "Madame se meurt, Madame est morte!"



mercredi 17 août 2011

Un été dolois à la mi-mandat de J-C. Wambst : ville à sec , centre vide et temps arrêté.


C'est une constante, la seconde partie d'un mandat municipal est un peu comme une sphère lâchée sur une route en pente...les mois vont défiler beaucoup plus vite...puis de plus en plus vite...pour ceux qui "tiennent la place" comme pour ceux qui ambitionnent de ravir démocratiquement les commandes de la collectivité.
Me promenant dans Dole, j'ai très vite eu l'idée d'un bilan (partiel) en photos de la mi-mandat du Maire Wambst.

Les images parlent d'elles-mêmes! Elles soulignent le manque d'attention constante à la cité. Je me suis mis parfois à la place des touristes...parfois j'ai pensé en "vieux dolois" globe trotter mais amoureux d'une esthétique patrimoniale si particulière à notre ville.


UNE VILLE A SEC!

Je me suis glissé dans la peau d'un touriste arpentant notre vieille cité... Mais pourquoi diable autant de fontaines sans eau?
Disons le, c'est non seulement moche mais souvent sale! Si autrefois toutes ces fontaines avaient pour objet l’alimentation en eau alors potable , aujourd'hui elles ont une vocation décorative.
Parce qu'on a pris l'habitude de lire régulièrement les ambitions touristiques de notre Maire et du Président de l'agglomération (par ailleurs, on arrive à l'oublier, en charge de l'urbanisme de notre ville) ; on est en droit de s'étonner de cette sécheresse...
Soit, il arrive qu'on sauve les apparences avec quelques fleurs...devant la sous Préfecture, on ne peut moins dans l'intérêt des relations cordiales à entretenir avec le représentant du Gouvernement.
Pour le reste, c'est marée basse!!!
J'ai connu l'époque où des agents techniques avaient la qualification de "fontainier". Mais me direz-vous les arrêts maladie sont si nombreux au service technique (c'est en tout cas une raison très souvent évoquée par nos édiles pour justifier les retards et manquements) qu'il n'est peut-être plus possible d'assurer ce qui devrait l'être. Et si c'était tout simplement un mauvais "management" de l'équipe municipale et son incapacité à porter un regard constant sur la ville!

Imaginez une carte postale associant toutes les fontaines asséchées...Voilà la promotion touristique "made in JC Wambst"

























































Rassurons nous il est des espaces privilégiés où l'eau coule à flot...Cours saint Mauris!
Une interrogation s'impose : ce circuit est-il toujours sans pompe de relevage? L'eau coule-t-elle donc comme elle le ferait d'un robinet ? Qui paye cette eau? Si station de remontée des eaux existe désormais bel et bien quel a été le prix de ces travaux?
Une vilaine pensée m'effleure : cette remise en eaux a été annoncée en début de mandature comme l'un des signes forts du changement...mais n'est-ce pas l'un des chemins qu'emprunte notre "bon maire" pour se rendre de chez lui à l'Hotel de Ville?
Besoin du bruit de l'eau pour se détendre? je reconnais c'est une vilaine pensée que j'ai eue là!




UN CENTRE VIDE

L'urbanisme de centre-ville requiert interrogation, modestie et concertation.
La place qui conduit à la Collégiale Notre-Dame est stratégique non seulement pour la circulation piétonnière mais également pour le touriste qui va embrasser l'édifice majeur de la vieille ville.
Qu'on ne s'y trompe pas. Je ne regrette pas vraiment la fontaine précédente dans l'état de dégradation qui était devenu le sien.
La vérité veut que, lorsqu'elle fonctionnait en eaux et en lumières , elle était d'un effet très raisonnable.

Cette place, qui fut autrefois appelée place royale lorsqu'elle débouchait sur la statue de Louis XVI, a besoin de rupture...un vaste espace plan ne lui convient pas. Il apparaît, à mon sens, comme une saignée artificielle dans le tissu urbain.
Outre le fait que jamais, mais je dis bien jamais, cette "remise à plat" n'a été débattue avec les habitants du quartier (j'aime la démocratie de proximité dans son application concrète au delà des mots de notre Maire...) ; elle ne met rien en valeur, ni la collégiale, ni les maisons proches...sinon de servir désormais de parking sauvage...

Que n'est-on allé voir et lire les plans de cette place dans sa continuité historique?
Que n-a-ton consulté celui qui fut adjoint à l'urbanisme de JP santa Cruz, qui avait pour cette place des plans que j'ai toujours trouvé intelligents.
Des propositions alternatives devront être faites, en concertation avec le voisinage , le moment venu.


L'AMBITION D'UNE VILLE : ARRÊTER LE TEMPS


Bon j'y reviens, juste pour démontrer la constance des manquements de la municipalité. Que n'ai- je déjà dans ce blog ironisé sur le maintien, bien au delà des dates des banderoles qui annoncent des évènements en ville (très rarement il faut bien le dire...et oui ces "kakémonos" font trop "Lefèvre"...si, si je l'ai entendu...arff que voulez vous le rejet de" l'ancien régime"...feraient bien de lire Tocqueville tous ces gens là..."de l'ancien régime et de la révolution");
Et bien , "nous revoilà" comme aurait dit le Général, banderole du festival de jeunesse de début Juillet toujours en place...
On a essayé de jouer au malin...on a du me lire...Donc pas de date sur le Kakemono, histoire d'être intemporel...Pas mal..mais on t'a encore démasqué!!!



Voilà mes vacances sont finies. Je souhaitais que cela se sache!