Voeux pour la nouvelle année.

" Puisque tout recommence toujours..."

le propre du gaullisme c'est de refuser la fatalité et de se contenter de l'histoire courte, de l'immédiateté...

Puisque tout recommence toujours...un article ce matin dans le quotidien "Le Progrès" sur la revitalisation de mon blog politique... J'y apporte une nuance : je n'ai pas perdu les élections régionales comme l'indique le titre...je ne les ai pas gagnées non plus...N'ayant jamais siégé auparavant je n'ai rien perdu...

 J'ajoute, qu'élu Conseiller régional dans le groupe de l'opposition de "l'union des républicains, de la droite et du centre", c'est dans ce cadre là que j'entends bien me faire le défenseur des dossiers dolois, des dossiers jurassiens ( dont celui de l'Aéroport ) mais aussi le porte parole des artistes et acteurs culturels passablement étrillés en Bourgogne durant la dernière mandature.
Bref bonne lecture du journal !

 

la promesse de l'aube : le retour

J'avais abandonné depuis longtemps ce blog . Il a été durant toutes mes années d'absence de la vie publique (2008/2014) un outil de communication pour moi. Un moyen aussi de m'imposer le temps de la réflexion lié au temps de l'écriture.
J'ai décidé de reprendre "la plume" et de lui donner une teinte "régionale".

Un nouveau mandat s'ouvre à moi...un nouveau mandat donné par les électeurs jurassiens, celui de Conseiller régional de la Bourgogne/Franche-Comté. L'équipe à laquelle j'appartiens n'a pas mobilisé le plus grand nombre d'électeurs. C'est ainsi.
Mais dans l'esprit de ce que  j'avais écrit en 2008 après notre échec à Dole aux municipales, "la promesse de l'aube" c'est une lueur d'espoir dont on n'a pas toujours conscience soi-même. C'est une date posée sur un calendrier qui n'existe pas encore. C'est refuser les fatalités et se dire que tout peut un jour recommencer.

Le temps de l'analyse des résultats viendra plus tard.

Dans l'immédiat, je veux retenir le plaisir d'avoir travaillé aux cotés de François SAUVADET et d'avoir eu le privilège de rencontrer de très nombreux acteurs culturels de la Grande région afin d'envisager ce qui aurait pu être une politique culturelle cohérente et lisible.
Je garde le souvenir de moments de grande connivence avec mes ami(e)s colistiers.

Mon rôle au Conseil Régional :
- être vigilant pour tous les dossiers qui touchent au territoire du Grand Dole
- être le porteur des projets jurassiens issus du Conseil départemental et de tous les élus locaux qui voudront bien me confier ce mandat auprès de l'institution régionale.
- être le défenseur et le porte parole des artistes et des opérateurs culturels de la Bourgogne/Franche-Comté au sein d'une assemblée dont les préoccupations, une fois la campagne terminée, risquent bien de s'éloigner du nécessaire soutien à l'univers de la culture.

Continuer, se redresser, regarder plus loin, au delà; tout est déjà en place pour une aube nouvelle.

L'art contemporain au Musée des Beaux-arts de Dole : une nécessité qu'il faut expliquer

Je n'écris plus assez. L'action parasite non pas la réflexion mais le besoin de poser ce en quoi l'on croit pour convaincre, du moins engager le chemin pour convaincre, expliquer, faire partager.
La majorité doloise a souhaité conforter le budget de la culture. Alors que l'on ne cesse de souligner les coupes sombres pratiquées ici ou là dans ce secteur; nous pensons qu'avec le sport notamment; la culture participe d'abord de l'épanouissement des dolois. La qualité de la vie et le rayonnement de la cité qui en découlent, n'en sont que les conséquences.

Le député-maire Jean-Marie Sermier et Jean-Baptiste Gagnoux, le 1° Adjoint aux cotés d'Amélie Lavin, la conservatrice

A l'occasion de l'inauguration de l'exposition "taboo" de l'artiste Morgane Tschiember, vendredi 13 mars; j'ai, à la suite du Député-maire, insisté sur la place de la création contemporaine dans le musée des Beaux-arts de Dole. C'est justement parce que le budget de la culture a été conforté qu'il faut encore plus expliquer.

"restreindre les budgets culturels semble être devenu la règle dans toute la France. Pas à Dole!
ici la culture est confortée, le budget consolidé. L'Etat devrait prochainement saluer cet engagement.
Mais ce choix politique nous impose de nous questionner sur les enjeux de l'art contemporain dans ce musée. Qu'on ne s'y trompe pas, plus rien n'est acquis.
Pour ma part, il me semble que la confrontation à l'art contemporain participe de la construction d'un citoyen debout, éclairé et averti.
La création d'aujourd'hui met en question la capacité de perception du spectateur. il nous force à être en éveil permanent. je ne suis pas loin de croire que cette exigence d'attitude active déroute bien des visiteurs. "C'est le regardeur qui fait le tableau" disait Marcel Duchamp.
L'art contemporain remet en cause la conception classique de l'œuvre au même titre que les changements de la société. Regarder une œuvre de notre temps c'est se rendre capable de regarder notre temps. Même si cela dérange, déroute ou fait mal.

l'art contemporain peut dérouter...c'est toute l'ambition de cette 1° salle qui met en abime

Il faut tenir bon sur la part de création dans les musées. En revanche cela nous impose d'entendre celles et ceux qui s'interrogent, ne comprennent pas l'argent public engagé 
 
. On ne peut les rejeter avec la morgue des "sachants". On ne doit ni s'en moquer ni les moquer. Nous devons dépasser un public ciblé qui s'est substitué depuis 50 ans à une classe privilégiée pour toucher le plus grand nombre. C'est le défi de ce musée. C'est le défi de cette exposition.
En somme cultivons une réflexion de Montaigne pour l'étendre à tous "éduquer un enfant ce n'est pas remplir un vase mais c'est allumer un feu"

Roll, une œuvre de Morgane acquise par le Musée

Lire l'excellent article de Steeve Crétiaux dans "les échos du Jura"
http://www.lesechosdujura.info/?p=84793

Quand la géographie s'impose...les voeux de 2015

Mes vœux 2015 vont d'abord à ceux que j'aime parce qu'ils n'ont jamais cessé de m'accompagner, mes vœux vont à celles et ceux rencontrés durant 2014 avec qui j'ai pu construire du moins commencer à construire, mes vœux vont aux doloises, et aux dolois qui par leurs sourires ou leurs interpellations rendent un mandat électoral passionnant .

Le lien qui suit ouvre sur la carte électronique de l'équipe municipale.
Au delà du jeu de mot " capitale" fondé sur la calligraphie...il y a la volonté de saisir une chance unique fondée non pas sur l'histoire  ( Dole était fort mal située aux marges de la Franche-Comté d'avant 1678 et n'a jamais été la capitale de la province espagnole...elle en avait une partie des institutions...la nuance est de taille) mais sur la géographie.
D'aucun pourrait dire qu'il s'agit de "géopolitique", lorsque la géographie s'impose aux décisions politiques. Qu'on le veuille ou non Dole va se trouver au cœur de la Grande région "Bourgogne/Franche-Comté". Disposant d'espaces de séminaires ou de colloques en nombre suffisant, nous pourrons être une alternative soit à des choix impossibles à faire entre Dole et Besançon soit pour limiter, diviser par deux, des déplacements de bout en bout  du territoire régional.
Il n'est pas question ici de Préfecture ou de Conseil régional, mais d'une multitude de réunions, de rencontres, commanditées par la puissance publique ou par des sociétés privées. Dole peut s'imposer comme "facilitateur de fusion".
C'est toute l'ambition d'une politique portée par le député maire Jean-Marie Sermier et son équipe.

https://www.youtube.com/watch?v=YsWkNfEp044&feature=player_detailpage